Le PDG du chausseur romanais assure qu'il va développer l'activité de l'usine mais les salariés de production en chômage partiel depuis le 4 novembre sont dans l'expectative.
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00:007h14, c'est l'heure de l'info en plus, le patron promet qu'il y a de l'avenir mais
00:10les salariés de Clergerie sont inquiets, là actuellement à Romand, Emmanuel Champal
00:14ça fait plus d'une semaine que l'atelier de production du célèbre chausseur est à
00:18l'arrêt.
00:19Oui, une vingtaine de personnes en chômage partiel, les machines ne tournent plus en
00:23temps normal, 500 paires de chaussures sortent de cet atelier chaque semaine.
00:29Selon Valérie Treffet-Chavant, déléguée CFE CGC, le patron américain de la marque
00:34Joe Hockney aurait, dans un premier temps, annoncé la fermeture de l'usine pour la fin
00:39octobre avant de changer d'avis.
00:41Il nous a dit qu'il allait embaucher du personnel, 5-6 personnes, que nous allions aller jusqu'à
00:48une production de 1000 paires par semaine et qu'il n'y aurait plus rien de fait à
00:53l'extérieur.
00:54Et pour l'instant, on ne sait pas ce qui se passe.
00:56Si l'usine Romanes a été mise en chômage partiel, poursuit Valérie Treffet-Chavant,
01:00c'est parce que la direction avait déjà pris des engagements avec des sous-traitants
01:04pour la production.
01:05D'accord, mais pour la suite, il se passe quoi ?
01:06Alors là, c'est vraiment le grand flou.
01:08Si on en croit Sandrine Martorana, elle est déléguée force ouvrière, d'autant que
01:13l'atelier de production de Clergerie travaille par à-coups depuis que la marque a été reprise.
01:19L'an dernier, il y a régulièrement des problèmes d'approvisionnement en matière
01:23première.
01:24Des fois, on restait 15 jours sans rien faire ou une semaine.
01:26Après ça arrivait, un compte-gouttes où il manquait toujours quelque chose.
01:30Enfin bon, tout le monde en a marre de travailler comme ça.
01:33On travaille, hop, après on attend.
01:35On travaille, on attend.
01:37Ça fait un an que c'est comme ça, c'est pas fluide.
01:40La situation évidemment qui ne rassure pas le personnel, les salariés malgré tout veulent
01:44croire à l'avenir de leur entreprise, mais ils veulent aussi des preuves de l'engagement
01:49de leur patron.
01:50Valérie Treffet-Chavant.
01:51Ça fait un an et demi qu'il a reprise.
01:53Avec l'accord du tribunal, c'était deux ans.
01:57Deux ans, c'est au mois de juin-juillet.
01:58Est-ce qu'il ne nous dit pas qu'il va pérenniser les emplois et au mois de juin-juillet, il
02:02va tout laisser tomber ? On ne sait pas.
02:04Justement, le PDG, que dit-il aujourd'hui ?
02:07Alors, Joe Wacknin, sollicité par France Bleu de Romardèche, est actuellement en Australie
02:11et il apporte une réponse par mail.
02:13La réponse est laconique, mais elle est ferme.
02:16« Je ne sais pas ce que vous ont dit les salariés, écrit Joe Wacknin, mais j'ai l'intention
02:22formelle de garder l'usine ouverte et embaucher du personnel additionnel pour augmenter la
02:27production ».
02:28Est-ce que cela suffira à rassurer ?
02:30En tout cas, vous avez une réécoute possible de ce moment.
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