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Tenu en échec à domicile par Lille (2-2), dimanche, Nice enchaîne un quatrième match d'affilé sans défaite. Pour son entraîneur, Franck Haise, le point obtenu dans les dernières minutes n'est pas « miraculeux ». Il salue ses joueurs qui ont « montré du coeur ».

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Transcription
00:00D'abord, mon équipe a montré du cœur et c'est une belle vertu, d'abord.
00:05Ensuite, miraculeux, parce qu'il vient très tard, mais sur l'ensemble du match, même
00:11si les deux équipes ont eu des grosses occasions, mais nous aussi on en a eu des grosses.
00:16Les XEG nous sont favorables, donc sur l'ensemble du match, je ne pense pas qu'il soit miraculeux
00:21le point.
00:22Le fait qu'il arrive aussi tardivement et de cette manière-là amène peut-être à
00:28ce jugement-là ou à cette interprétation-là, mais on a été là chercher en tout cas cette
00:32égalisation.
00:33Ce qui ressemble au match de jeudi, c'est que notamment sur la première mi-temps, on
00:39a eu des difficultés, et notamment les 20 ou 25 premières minutes, à engager une vraie
00:47pression face à cette équipe qui est très bien rodée, qui crée toujours du sonombre
00:53à l'intérieur pour ensuite trouver de la largeur.
00:56Et comme on n'a pas été suffisamment performants dans nos animations défensives collectives
01:04de l'ensemble de l'équipe, en tout cas pendant un bon moment, ça ressemble un peu de ce
01:10côté-là.
01:11C'est aussi pour ça que j'ai changé le système à la mi-temps.
01:14Et puis après, ce qui ressemble aussi, en effet, c'est ce refus de la défaite, la
01:22capacité, même face à être mon adversaire, à se créer beaucoup d'occasions, à créer
01:27du jeu, sur attaques placées, sur transitions, sur coups de priorité.
01:31Ça, c'est une très bonne chose sur laquelle on peut construire, même s'il y a encore
01:36des choses sur lesquelles on doit avancer.
01:37Le match nul, il est pour les deux équipes, mais le scénario positif, il est forcément
01:41pour nous qui est égalisant à la fin de match.
01:43Je vous l'ai dit, quand on ne peut pas gagner, j'aime qu'on refuse la défaite.
01:50Et ça, c'est en effet du cœur, du caractère, de la personnalité, tout ce qu'on veut.
01:55En tout cas, les joueurs ne renoncent pas, ne renoncent jamais et ça compte pour faire
02:01des résultats.
02:02Quand le plan A, il ne marche pas, il faut un plan B et il en faut même d'autres parce
02:06qu'on a même changé encore une fin de système de nouveau à la fin, puisqu'on est passé
02:11complètement 4-4-2, parce qu'il faut aller chercher des choses et puis que les changements
02:17de système ne font pas tout.
02:18Il y a d'abord ce qu'on y met dedans, mais après oui, je pense qu'on a mieux récupéré
02:22le ballon, c'était plus facile de matcher, d'avoir moins de surnombre des joueurs lillois
02:29dans certaines zones.
02:30Et puis après, je trouve qu'offensivement, on a aussi évidemment eu plus de situations
02:35en deuxième période, même si je pense qu'en première, si on va au bout de nos intentions,
02:39notamment sur plusieurs centres, si on y met suffisamment de présence, c'est d'ailleurs
02:43pour ça que j'ai un peu piqué les joueurs offensifs.
02:46Ça ne peut pas être que Pablo Rosario qui est dans les 6 mètres sur un centre en fin
02:52de première mi-temps.
02:53Mais ce n'est pas qu'il y a une équipe bis, il n'y a qu'une équipe, mais il y a 20 joueurs.
02:56Il y en a qui sont prêts, d'autres pas tout à fait, d'autres qui progressent.
03:03L'équipe une, l'équipe bis, l'équipe des coiffeurs, ça n'existe pas, pas pour moi
03:12en tout cas.
03:13Après, dans un groupe de 23-24, il y a évidemment de la place pour beaucoup, pas pour tous,
03:20et c'est les performances.

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