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Patrice Arditti, à propos de la rencontre France-Israël : «Ce qui m'inquiète, c'est après le match».

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Transcription
00:00Bien entendu, bien entendu qu'à l'intérieur du stade, tout a été prêt, tout est fabriqué pour qu'il n'y ait absolument aucun débordement.
00:11Il va y avoir des policiers partout. Ce qui m'inquiète, moi, c'est ce qui peut se passer après.
00:16Moi, j'aurais souhaité, est-ce que c'est faisable ? Je n'en sais rien.
00:20J'aurais souhaité qu'il y ait une interdiction de manifester, qu'il y ait une interdiction de rassemblement de plus de tant de personnes une heure après le match.
00:28Bien entendu, parce que lorsqu'on sort d'un stade, il est évident qu'il y a une foule.
00:32Mais si d'un seul coup, on voit 80 personnes avec des jogging, des capuches qui se réunissent à un moment donné, je veux dire, on peut supputer qu'il va se passer quelque chose.
00:44Et moi, ce qui me gêne, c'est que la police va dire on a fait le maximum pendant le match.
00:51Juste avant, on a l'habitude des fan zones, c'est très bien fait et généralement, il ne se passe rien.
00:58Il va se passer la même chose et là, il n'y aura pas de banderole comme celle que vous évoquiez il y a un instant.
01:04Mais moi, c'est la suite qui m'ennuie et c'est la suite aux abords du Stade de France, mais peut-être beaucoup plus loin.

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