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00:00C'est un incident diplomatique qui en rappelle un autre 30 ans plus tôt.
00:05Ce jeudi 7 novembre, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrault, s'est rendu à Jérusalem.
00:10Et rien ne s'est passé comme prévu.
00:12D'abord parce que deux gendarmes français en civil ont été maîtrisés par des policiers israéliens
00:16qui les ont brièvement arrêtés, et ce, devant des caméras.
00:21Mais aussi parce que quelques minutes plus tôt, des policiers israéliens armés et sans autorisation
00:26sont entrés dans le domaine de l'Eleona, un territoire qui appartient à la France.
00:30Le ministre a donc refusé d'y pénétrer.
00:32Les forces de sécurité israéliennes sont entrées de manière armée,
00:38sans obtenir auparavant l'autorisation de la France,
00:42et sans accepter d'en sortir aujourd'hui.
00:46Je veux le dire, avec beaucoup de fermeté et avec beaucoup de gravité,
00:51cette situation est inacceptable.
00:54Une situation qui rappelle celle avec Jacques Chirac en 1996.
00:58Le président français est alors en tournée diplomatique au Moyen-Orient et se rend à Jérusalem.
01:03Une visite marquée par son fameux coup de sang contre la police israélienne
01:07qu'il juge trop étouffante pendant sa déambulation.
01:18Un déplacement marqué aussi par cet autre incident à l'église Sainte-Anne,
01:22qui est encore un territoire français où sont entrées des soldats israéliens armés.
01:31Le premier ministre israélien, déjà Benjamin Netanyahou à l'époque,
01:35avait présenté ses excuses au président français.
01:38En 2020, Emmanuel Macron a été confronté au même scénario,
01:42et a lui aussi élevé la voix contre des soldats israéliens plantés devant l'entrée de l'église Sainte-Anne.
01:52Personne ne doit provoquer, personne, ok ?
01:56On reste calme.
01:58On a fait un travail merveilleux.
02:00Vous avez fait un bon travail dans la ville, je vous apprécie.
02:03S'il vous plaît, respectez les règles.
02:05Elles existent depuis des siècles.