Le projet de la route du fleuve revient dans les débats alors que la sécheresse sévit sur les fleuve guyanais. Muriel Briquet et Jessi Américain, conseillers territoriaux à la CTG, exposent leurs arguments en faveur de sa construction. #guyane #973
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00:00Les Guyanais qui vivent sur les fleuves Maroni et Oyapoc subissent actuellement une situation de crise majeure.
00:08La gestion de cette crise est de la responsabilité de la CTG et de l'Etat qui doivent mettre les moyens pour une aide à nos compatriotes.
00:17Malheureusement, nous savons que les situations de sécheresse et d'inondations sont récurrentes sur les fleuves Oyapoc et Maroni.
00:25Les crises vont certainement s'accentuer sous l'effet climatique.
00:29Et d'ici 2040, nous savons qu'entre Saint-Laurent-du-Maroni et Maripasoula se sont près de 200 000 Guyanais qui résident sur cette partie du territoire.
00:38Cela veut dire que l'impact financier et humain sera accentué, sera multiplié par trois d'ici 2040.
00:47Et une des solutions pour traiter politiquement cette question à la fois de la vie chère et des situations d'urgence, c'est la route.
00:56Puisque la route va pouvoir agir sur la cherté de la vie et puis ça va permettre un développement équilibré.
01:03La route est à notre portée. Financièrement, il y a des solutions.
01:09Mais politiquement, est-ce qu'on attend plus de crises pour prendre une décision ?