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Hidalgo veut l'arrêt des voitures à Paris

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##LES_PERLES_DU_JOUR-2024-11-07##

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News
Transcription
00:00Appesantissons-nous un moment sur certaines réactions.
00:04Alors on va vous lire les réactions depuis hier d'un certain nombre de gens que vous connaissez.
00:18Par exemple, le sénateur E.L.V. de Paris, Yannick Jadot, qui tweet
00:24Grosse gueule de bois ce matin, tous les pouvoirs fédéraux, présidence, sénat,
00:30cour suprême aux mains de Trump.
00:34Sandrine Rousseau, députée de Paris du 9ème, E.L.V.
00:39Les États-Unis sont le théâtre d'un backlash climatosceptique, masculiniste et raciste,
00:45soutenu et encouragé par les acteurs d'une économie libérale avide de provis.
00:51Et elle ajoute, angoisse, angoisse, Pierre Moscovici, oui, même Pierre Moscovici, président
00:58de la Cour des comptes.
01:00Nuit blanche, nuit sombre, c'est pas beau ça, c'est beau comme de l'antique.
01:04Et enfin, Marine Tondelier, secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts.
01:10Cet enfer qui se profile, courage aux Américaines et aux Américains qui sont en première ligne
01:18avec des politiques de Trump, courage à nous toutes et tous, voilà, c'est l'occupation,
01:24c'est Hitler, c'est les chemises grises, on est morts, on est fichus, la résistance arrive.
01:30Et parmi, c'est intéressant Stéphane Bureau, vous savez que nous avons beaucoup d'analystes,
01:36nous avons les généraux de plateau, nous avons les politiques de plateau, nous avons de tout.
01:41Et notamment sur France Inter, c'était la veille, c'était, non non non, attendez, c'est pas la veille,
01:47c'était en août 2024, en août dernier, un journaliste Thomas Negaroff faisait l'analyse
01:55du moment où on avait décidé que Biden partait et qu'Akamal Harris arrivait.
02:02Donc en août 2024, sur France Inter, écoutez ce que disait ce journaliste.
02:06— Est-il pour Donald Trump ? — Oui, moi je pense que c'est la pire des candidates pour Donald Trump.
02:10Autant Joe Biden était le meilleur des candidats parce que, et Emile le rappelait il y a un instant,
02:14le duel présidentiel, c'est toujours un corps à corps. Et dans ce corps à corps, vous aviez la virilité
02:19de Donald Trump et l'empathie fragile et la faiblesse de Joe Biden. Là, le corps à corps change de forme.
02:26Et vous avez tout à coup un Donald Trump qui non seulement apparaît comme vieilli,
02:29mais aussi un vieux mâle blanc face à une jeune femme métisse, très dynamique
02:34et compétente sur les dossiers, ça c'est très important. Et dans ce contexte-là,
02:39dans ce duel-là de corps à corps, moi je pense qu'il y a beaucoup de jeunes électeurs américains
02:43qui hésitaient et qui ne voulaient pas voter pour Joe Biden, qui n'hésiteront pas.
02:46— Voilà, le vieux mâle blanc contre la jeune métisse dynamique. C'est joué, c'est plié, c'est en août dernier.
02:52— Je vous dirais que dans le pire des cas, c'était le moindre mâle pour beaucoup d'électeurs américains
02:57qui ont choisi Trump à hauteur de 51 %, je le répète, double légitimité.
03:02Il emporte le vote populaire, c'est la première fois qu'il le fait, en trois présidentielles,
03:07et contrôle assez net du collège électoral.
03:10— C'est-à-dire, à fond, que les analystes, vraiment, c'est intéressant de voir ce qui peut se dire.
03:15— Mais à distance, on dit aussi un certain nombre de bêtises sur les États-Unis.
03:18Par exemple, sur la question environnementale. Alors on va dire c'est tragique,
03:25on s'apprête à retourner, à reculer et retourner en arrière avec M. Trump.
03:29Alors quand il avait déchiré le traité de Paris, évidemment, ça avait créé beaucoup d'émoi,
03:34beaucoup de réactions, je peux le comprendre. Il y a des enjeux, il y a de vrais enjeux.
03:38Mais aux États-Unis, le président n'est pas souverain.
03:41Le « là » en matière automobile, par exemple, il est donné par la réglementation en Californie.
03:46Les constructeurs automobiles, quand ils se préoccupent de l'efficacité énergétique de leurs moteurs,
03:53ne regardent pas Washington, ils s'intéressent à ce qui se dit et pensent à Sacramento,
03:58qui est la capitale de la Californie. Et c'est là que ça se joue.
04:02Mais ce « bien sûr » veut dire qu'il y a aussi des contre-pouvoirs.
04:05Bien sûr, et heureusement, d'ailleurs, quelque part.
04:07Et qui sont toujours occultés parce qu'on se dit « ça y est, on est en face de nous, un dictateur total ».
04:11Et revenons même au 6 janvier 2021.
04:14Non, ça sera très courtement. Pour vous dire que les seuls adversaires sur la route de M. Trump
04:19étaient des alliés politiques, des républicains en Géorgie et en Arizona qui ont dit « bon, cette farce,
04:25il faut y mettre un terme ».
04:27Donc, cette idée qu'il est laissé à lui-même, qu'il n'y a plus de garde-fous.
04:31Non, mais même, même, d'ailleurs sur l'environnement, il y aurait beaucoup de choses à dire,
04:34on en reparlera avec vous Stéphane Bureau.
04:36Merci en tout cas de vos éclaircissements et merci d'être venu pour analyser cette campagne
04:41vraiment pas comme les autres.

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