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NewsTranscription
00:00Une grande pancarte surplombant la route indiquait
00:08Bienvenue au domicile de Maman Marie
00:11C'est qui Maman Marie ? Demanda à qui cibler ?
00:15La Vierge Marie, l'épouse d'un charpentier du nom de Joseph,
00:19la mère de Jésus de Nazareth, elle-même répondit cassis
00:23Mesdames et Messieurs, vous l'avez deviné, nous parlerons donc de littérature dans ce
00:28nouveau numéro de C'est-à-dire que je prends beaucoup de plaisir à présenter.
00:31Justement, nous recevons sur ce plateau un invité d'exception,
00:35un écrivain incontournable de la scène littéraire ivoirienne,
00:39il s'agit bel et bien de M. Venance Conan. Auteur prolifique, ses œuvres captives
00:45interrogent et bousculent souvent les consciences. Aujourd'hui, nous allons
00:49plonger dans le rôle de l'écrivain dans le monde littéraire qui est désormais
00:53assez moderne. Comment se rédéfinit-il face aux évolutions du livre, aux nouvelles
00:59formes d'expression et surtout, comment continue-t-il à jouer ce rôle de miroir
01:03de la société ? M. Venance Conan, c'était un réel plaisir de vous avoir sur le plateau.
01:07C'est un honneur pour moi d'être sur votre plateau.
01:09Alors, avant d'aboutir, avant de connaître de fonte en comble le contenu de cette œuvre
01:16dénommée Robert Caterpillar et l'Empailleuse, permettez qu'on fasse un tour d'horizon
01:21sur l'actualité africaine, enfin l'actualité littéraire africaine sur la scène internationale.
01:26Et la première question que je m'en vais vous poser, c'est, selon vous, quel rôle
01:31l'écrivain africain peut-il jouer justement dans la promotion de la culture et de l'histoire
01:36de son continent ? Je crois que la promotion de la culture, de l'histoire, quand vous mettez
01:43les deux ensemble, c'est essentiellement l'œuvre des écrivains. Quels sont ceux
01:47qui écrivent l'histoire ? Quels sont ceux qui font connaître l'histoire ? Quels sont
01:50ceux qui font connaître la culture ? Ce sont les écrivains. Nous avons un rôle d'éclaireur.
01:57Mais nous avons aussi, quand je dis éclaireur, c'est éclairer les mentalités, éclairer
02:02les esprits. Bien sûr, tous les écrivains ne sont pas forcément des lumières, mais
02:07chacun tend à être une petite lumière dans son petit domaine et quand on écrit, on espère
02:12qu'on va ouvrir un cerveau, on va ouvrir un esprit, qu'on va apporter quelque chose
02:16à celui qui va lire notre œuvre. Oui, c'est à nous de faire connaître l'histoire. Et c'est
02:21important pour moi l'histoire et la culture. C'est important pour vous l'histoire. Du coup,
02:25comment est-ce que vous percevez l'évolution de la littérature africaine contemporaine et
02:30quel espoir justement nourrissez-vous pour sa reconnaissance mondiale ? Déjà, la reconnaissance
02:35mondiale de la littérature africaine est déjà faite. Nous avons un grand prix littéraire. Prix
02:40Nobel, pardon. En effet. C'est peut-être peu, mais c'est déjà ça. On a aussi un Égyptien qui a
02:48eu un prix Nobel de littérature. Espérons qu'il y en aura d'autres. Il y a de grands écrivains. Il
02:53y a de plus en plus de grands écrivains. Il y a quelques décennies, il y avait très peu d'écrivains.
02:59Encore aujourd'hui, on est en contact avec Bernard Dadier, Adjafi. Mais après, il y a eu beaucoup
03:04d'autres qui sont venus. Nous autres, on est venus s'ajouter. Et après, nous, il y en a beaucoup
03:08d'autres très talentueux qui continuent de venir. Et comment vous expliquez cette explosion ? D'abord,
03:13il y a une explosion démographique. Il y a de plus en plus de gens qui savent écrire. Il y a beaucoup
03:20de demandeurs aussi. Il y a beaucoup de demandeurs. À un moment donné, j'avais eu peur. Je me suis
03:24dit est-ce que les Ivoiriens lisent encore ? Mais quand je vois le nombre de maisons d'édition qui
03:28ont vu le jour, quand je vois le nombre de livres qui sont écrits par les Ivoiriens, ça me rassure.
03:33Au dernier Salon du Livre, j'étais vraiment heureux de voir le nombre d'écrivains qu'il y avait,
03:38de jeunes écrivains. Vous avez eu vous-même un stand au Salon du Livre ? Oui, mon éditeur avait
03:44un stand. Et comme j'ai plusieurs éditeurs, je me partageais sur plusieurs stands. D'accord. Alors,
03:50la littérature africaine, est-ce que pour vous, elle a aujourd'hui suffisamment d'espace pour
03:55s'exprimer sur la scène internationale ? Elle existe sur la scène internationale. Je l'ai dit
04:00tout à l'heure, on a déjà le Grand Prix littéraire, mais il y a beaucoup d'autres. Il y a des Africains
04:03qui ont gagné le prix Goncou. Il y a deux ans, le prix Goncou en France, c'est un Sénégalais qui
04:08l'a gagné. On a des gens comme le Mabankou, Monet Mimbo, Véronique Tadjo. Il y a des grands primes
04:17africaines qui sont reconnues internationalement. Dieu merci. Mais ce n'est pas fermé, on peut
04:22toujours faire mieux. Oui, c'est ce que nous espérons tous. Moi, quand j'écris, je rêve de
04:26quoi ? Je rêve d'avoir peut-être un Grand Prix aussi ? En effet, on espère que ça viendra. Justement,
04:32avoir un Grand Prix n'est pas forcément chose aisée. Quels sont les défis auxquels vous faites
04:37face pour faire entendre votre voix dans le monde littéraire, mais de façon très globalisée ?
04:41Le gros problème qu'on a ici, nous, écrivains africains, c'est la distribution. Lorsque vous
04:47écrivez ici, lorsque vous êtes édité en Côte d'Ivoire, généralement votre livre n'est lu qu'en
04:52Côte d'Ivoire. Équationnellement, ça peut aller jusqu'au Burkina Faso, au Mali, au Togo, au Bénin, au Sénégal, mais c'est
05:00difficile que ça aille plus loin. Et pourquoi justement ? Parce que c'est le problème de distribution. Avant, il y avait
05:05une maison de distribution qui s'appelait Néa, nouvelle édition africaine, qui avait un bureau
05:12à Dakar et un autre au Cameroun. Et lorsque vous sortiez un livre, c'était distribué dans toute l'Afrique
05:16francophone. Après, ça s'est émietté, c'est devenu Néa en Côte d'Ivoire, Néa au Sénégal, bref, un peu comme Air Afrique.
05:23On avait une compagnie multi... panafricaine, et puis après, chaque pays a créé son truc. Donc, le paradoxe, c'est que
05:31lorsque vous voulez être lu dans toute l'Afrique, il est mieux de se faire éditer en France. Donc, on est partagé entre le désir de se faire
05:38éditer en France pour être distribué dans toute l'Afrique et celui de se faire éditer ici parce qu'on a des histoires qui
05:45collent plus au lectorat ivoirien. – En effet, ou à l'africain.
05:49– Africain. Donc, on est entre ces deux, là. Entre ces deux pôles-là. Lorsque vous écrivez en Europe, lorsque vous êtes édité par une
05:57grande maison européenne, française, à l'occurrence, vous êtes obligé de vous plier à certaines règles.
06:03– Vous vous tropicalisez. – Oui, un peu, si on veut voir.
06:07– J'ai l'impression que ça ne vous plaît pas, cette tropicalisation littéraire.
06:12– Si, c'est pas ça. On a envie d'être lu par le maximum de personnes. Donc, c'est tentant d'être édité en France.
06:19J'ai été édité en France. J'ai trois éditeurs en France. Ça m'a permis d'être connu là-bas. Et ailleurs, c'est bien.
06:26– Avec quelle oeuvre on peut rappeler ça ? – Ou la Catapilla, c'est Zingra. Catapilla, chef du village.
06:32– D'accord. – Chronique à France Arcadise, qui a été édité par une maison suisse.
06:35Si le noir n'est pas capable de se tenir debout, laissez-le tomber, qui a été édité par Michel Laffont.
06:40Bon, j'ai au moins quatre ou cinq livres qui ont été édités en France.
06:43– D'accord. Alors, vous l'avez cité, et je tiens à rappeler à nos téléspectateurs que vous êtes auteur d'une quinzaine d'oeuvres littéraires.
06:51On se rappelle encore de Robert Catapilla et l'Orpaïeuse. Justement, c'est ce qu'on tient là, c'est la dernière.
06:57Est-ce qu'on pourrait revenir sur ce qui vous a inspiré à écrire cette histoire ?
07:02– C'est la vie de tous les jours. C'est des fêtes. Je vois des choses, ça me reste en tête. Et puis après, un jour, ça ressort.
07:09Lorsque vous lisez Salaud de chien, c'est une histoire qui est arrivée à quelqu'un.
07:14Bon, c'est une vieille histoire, et puis après, ça me revenait en tête.
07:18Quand vous lisez Ce peuple si méchant, c'est un peu mon histoire personnelle.
07:24J'ai fait une petite incursion dans la politique, j'ai eu le temps de voir comment on fait une campagne.
07:28Bon, je n'ai pas été élu, mais j'ai eu le temps quand même de voir comment ça se passe.
07:33Donc, quelque part, je me moque un peu de moi.
07:35Donc, c'est des fêtes de tous les jours, c'est du vécu, ou par moi, ou par des gens à côté de moi, ou même rentant.
07:41– Et c'est différentes thématiques que vous abordez au cœur de ce livre ?
07:45– Dans ça, oui, là, c'est un recueil de nouvelles. Donc, c'est six histoires différentes.
07:49Ce n'est pas un roman qui a une histoire continue du début jusqu'à la fin,
07:52mais là, c'est six histoires totalement différentes.
07:54– Alors, comment le personnage de Robert Katapila incarne-t-il les réalités de la société africaine actuelle ?
08:01– J'ai commencé par Robert et les Katapilas, il y a une vingtaine d'années.
08:06Ça racontait l'histoire de la cohabitation entre deux types de populations qu'on trouve en Côte d'Ivoire,
08:10ceux qu'on appelle les halogènes, ceux qu'on appelle les autochtones.
08:14Donc, c'était cette histoire-là que j'ai racontée, avec comment ils vivent ensemble et comment ça se bat.
08:22Et puis, j'ai été inspiré par l'histoire de la Côte d'Ivoire, notre crise qu'on avait connue.
08:28J'ai eu envie de la raconter sous le prisme de Robert et les Katapilas.
08:32Donc, il y a un personnage qui s'appelle Robert et d'autres qui s'appellent les Katapilas.
08:36Les Katapilas, c'est ceux qui sont venus d'ailleurs.
08:39Ils travaillaient tellement dur qu'on les a nommés les Katapilas, des formations des Katapilas.
08:43Donc, c'est la cohabitation entre ces deux types de populations qui sont en Côte d'Ivoire.
08:48Donc, il y a eu Katapila, c'est Zingra.
08:50Et puis, après, l'actualité, elle m'a inspiré encore pour faire une troisième,
08:55avec les mêmes personnages, dans les mêmes décors, mais des histoires totalement différentes.
09:00Et puis, l'inspiration est venue encore pour ça, Robert Katapila.
09:05Et cette fois-ci, il y a un autre personnage qui s'ajoute, qui est l'orpailleuse.
09:08L'orpailleuse, donc on parle d'orpaillage et c'est le thème central dans ce livre
09:12que symbolise justement l'orpailleuse dans votre récit
09:15et quel message voulez-vous transmettre à vos lecteurs?
09:19Est-ce que quand on écrit, on veut forcément transmettre un message? Je ne sais pas.
09:26Ce livre-là, je le vois plutôt comme un déclencheur d'émotions.
09:30Ce que je souhaitais, c'est détendre un peu les gens.
09:34Pas forcément passer un message.
09:35Celui qui trouve un message dans une histoire, tant mieux.
09:38Mais l'objectif, c'est de faire sourire un peu, détendre un peu, pour que vous preniez du bon temps.
09:43Soit vous avez fini le travail, vous êtes fatigué.
09:45Je veux qu'en le lisant, ça vous tire une éclat de rire ou un sourire.
09:50Alors, ce qu'on remarque plus généralement dans vos histoires,
09:53c'est que vos personnages sont souvent marqués par leur environnement et leur lutte.
09:58Quelle importance vous accordez au contexte social dans la construction de ces personnages-là en question?
10:04Comme je vous l'ai dit, je regarde la société ivoirienne.
10:08Et c'est cette société ivoirienne que j'essaie de dépeindre,
10:10ou plutôt de peindre à travers mes livres.
10:14Donc, sur plusieurs aspects, la société ivoirienne dans tout ce qu'elle est.
10:20Là, le salaud du chien, c'est une histoire d'infidélité.
10:23Ce n'est pas nouveau, ce n'est pas propre à la Côte d'Ivoire.
10:26J'ai cité la France-Afrique, c'est une histoire d'amour entre un Français et une Africaine.
10:32D'accord.
10:33Chacun veut aller tellement vers l'autre qu'ils finissent par se dépasser.
10:38D'accord.
10:38Je vous laisse lire.
10:40Robert Katapila et Laure Payeuse, c'est les mêmes personnages.
10:46Allogènes, autochtones, ils cohabitent difficilement, parfois joyeusement.
10:52Et puis, il y a un troisième personnage qui arrive, qui est Laure Payeuse,
10:56mais qui fait son empaillage dans les poches des autres.
10:57Alors, comment dire ça ?
11:00L'Afrique, aujourd'hui, fait quand même face à des défis sociaux et économiques.
11:05Qu'est-ce que Robert Katapila et Laure Payeuse nous dit sur ces défis-là ?
11:09Quand vous finirez le livre, vous verrez qu'à la fin,
11:12Laure Payeuse, en fait, celle que j'appelle Laure Payeuse,
11:14ce n'est pas vraiment son nom, mais il y a un des personnages,
11:17un des personnages, mais c'est une femme,
11:19avec beaucoup d'argent qu'elle a gagné, elle prend le bateau
11:22pour aller essayer de passer par l'Ampédouza.
11:26C'est malheureusement ce qu'on vit aujourd'hui dans notre société.
11:30Il y a beaucoup de gens qui travaillent dur pour gagner un peu d'argent,
11:32pour économiser beaucoup d'argent, pour aller prendre la mer.
11:37Et très souvent, malheureusement, ils disparaissent.
11:40Alors qu'avec cet argent, ils auraient pu commencer une petite affaire ici, quelque chose.
11:45Mais bon, ça, c'est une autre réflexion qu'on peut avoir.
11:47Qu'est-ce qui pousse les gens à un tel désespoir pour qu'ils fassent ça,
11:50pour qu'ils travaillent dur, pour gagner de l'argent,
11:53pour aller se mettre, traverser le désert,
11:55prendre un bateau totalement pourri et aller mourir ?
11:58Alors là, c'est quand même un message fort que vous envoyez à la jeunesse africaine et uvarienne.
12:02Vous disiez tantôt que ce n'est pas évident pour vous de tenter de donner un message à l'Ampédouza.
12:07Quand j'écris, je ne dis pas que je vais donner un message.
12:11Mais chacun peut y trouver un message.
12:12Moi, je parle de cette histoire de la dame qui tente d'aller à l'Ampédouza par les moyens clandestins.
12:20Chacun verra le message qu'il comprendra.
12:23Mais je ne me dis pas, tiens, j'écris ça pour envoyer un message.
12:26Vous l'avez dit tantôt, aujourd'hui, on assiste à une explosion de jeunes écrivains.
12:31Aujourd'hui, quel conseil vous donneriez à ces jeunes auteurs africains
12:35qui cherchent justement à se faire un nom dans le monde littéraire actuel ?
12:41Qu'ils travaillent, c'est le même conseil que je donnerais à tout le monde.
12:45Qu'ils travaillent, qu'ils mettent du sérieux, qu'ils aient la passion d'abord.
12:49Mais quand je les vois, quand ils discutent avec eux,
12:51on est une association des écrivains, on se rencontre souvent.
12:54Parfois aussi, on se croise de façon informelle.
12:56Il y a quelques jours, j'étais à une dédicace, il y en a un ou deux qui sont venus.
13:00On a échangé, c'était très passionnant.
13:02Mais ce qui me plaît, c'est la passion qu'ils ont.
13:04D'accord, c'est déjà ça.
13:06C'est déjà ça.
13:07Mais le reste, il faut travailler.
13:08Il faut travailler son écriture.
13:11Malheureusement, il y a beaucoup de fautes dans beaucoup de livres qu'on lit.
13:13Et si vous voulez écrire en français, il faut apprendre le français, ça fait des choses.
13:19Maintenant, les histoires, ça, chacun cherche son histoire à raconter avec son talent.
13:24Avec son talent, selon son inspiration, selon son environnement.
13:28Mais surtout, il faut soigner le langage et l'écriture.
13:32Alors, nous tirons allègrement vers la fin de cette émission.
13:36Robert Katapila et Laure Payeuse, l'actualité de ce livre actuellement, c'est laquelle ?
13:40Où peut-on l'avoir ?
13:41Dans toutes les bonnes librairies.
13:43Pourquoi vous avez dit bonnes librairies ?
13:46Parce qu'il y a des mauvaises.
13:48Il y a des librairies par terre.
13:49Dieu merci, nous avons de très bonnes librairies.
13:51Je n'ai pas dû faire la publicité ici.
13:54Mais vous allez dans toutes les librairies sérieuses.
13:56Dieu merci, on en trouve.
13:58Mais ça va très vite, ça, je le sais.
14:00Quand j'ai fait le dédicace, j'ai vu.
14:02Donc, dépêchez-vous d'aller acheter.
14:03Sinon, vous risquez de ne plus en avoir.
14:05Alors, en offre, vous disiez que vous êtes en train de travailler.
14:07Ou c'est déjà sorti ?
14:08C'est déjà sorti.
14:09C'est sorti le samedi dernier.
14:10J'ai été très surpris, d'ailleurs, ils ne m'ont pas prévenu.
14:12D'accord.
14:13J'ai fait la dédicace et puis j'ai trouvé ça là.
14:15Alors.
14:15C'est Chroniques à lire par temps de pluie.
14:18Chroniques ?
14:19À lire par temps de pluie.
14:21Chroniques à lire par temps de pluie.
14:23C'est la dernière parution, donc, de notre invité.
14:26Il s'appelle M. Venance Conan.
14:28Il est écrivain.
14:29Merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation.
14:32Merci, cette info.
14:33Mesdames et messieurs, cette émission est terminée.
14:35On espère que vous avez pris beaucoup de plaisir à nous écouter.
14:38Restez sur cette info.
14:39Les programmes se poursuivent.
14:41Mais dépêchez-vous, justement, d'acheter Robert Caterpillar et l'Orpheus.
14:45Au revoir.