Valérie Brochard, Hugo Couturier & Sasha Beckermann reçoivent cette semaine :
- La députée "Union des droites" (UDR) de l'Isère, Hanane Mansouri
- Suivi du député "Les Démocrates" des Français établis hors de France, Frédéric Petit
Chaque mercredi en direct sur Twitch, après les deux séances de Questions au gouvernement de la semaine, deux personnalités politiques se succèdent pour répondre aux questions de deux streamers : Hugo au Perchoir chaque semaine, accompagné de Sasha Beckerman en alternance avec un autre streamer. Les invités répondent également aux questions des internautes exprimées dans le chat et relayées par Valérie Brochard, en alternance avec Maël Morin une fois par mois.
- La députée "Union des droites" (UDR) de l'Isère, Hanane Mansouri
- Suivi du député "Les Démocrates" des Français établis hors de France, Frédéric Petit
Chaque mercredi en direct sur Twitch, après les deux séances de Questions au gouvernement de la semaine, deux personnalités politiques se succèdent pour répondre aux questions de deux streamers : Hugo au Perchoir chaque semaine, accompagné de Sasha Beckerman en alternance avec un autre streamer. Les invités répondent également aux questions des internautes exprimées dans le chat et relayées par Valérie Brochard, en alternance avec Maël Morin une fois par mois.
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00:00:00Robyn, attends, une réponse.
00:00:01Bonjour. On a déjà commencé à discuter
00:00:04sur le live Twitch, le LegiStream,
00:00:07la chaîne Twitch de la chaîne parlementaire.
00:00:09Bonjour, Anand Mansoury.
00:00:11Bonjour, Hugo Couturier, aka Hugo au perchoir.
00:00:14Aka la courte nuit.
00:00:15Bonjour, Sacha, Bécarmen.
00:00:17Bonjour, Valérie.
00:00:18Ca va bien ?
00:00:19Pas beaucoup dormi.
00:00:20On a beaucoup parlé des Etats-Unis.
00:00:22On va en parler avec vous aussi.
00:00:24Je vais d'abord vous présenter.
00:00:26Vous êtes donc députée UDR.
00:00:29UDR pour Union des Droites pour la République.
00:00:31Avec une petite référence. On y reviendra plus tard.
00:00:35De la 8e circonscription de l'ISER.
00:00:37Ce qui est intéressant dans votre parcours,
00:00:39c'est que vous êtes la Benjamine de l'Assemblée nationale.
00:00:42Vous êtes la plus jeune élue de cet hémicycle.
00:00:45Vous étiez...
00:00:46Vous êtes née en 2000 et ça fout un coup de vieux.
00:00:49Je suis encore dans le dernier.
00:00:51Je suis de 98, je suis dans le deuxième.
00:00:53Ca va.
00:00:55Bon, passons sur cette histoire. Merci.
00:00:57Et puis surtout,
00:00:58vous êtes une des rares élues à avoir soutenu Trump.
00:01:03Là, il est élu 47e président des Etats-Unis.
00:01:05J'imagine que vous lui dites bravo.
00:01:07Oui, félicitations.
00:01:09Qu'est-ce qui vous plaît chez lui ? Sa coupe de cheveux ?
00:01:12Ses lois anti-amour ? Ses lois anti-avortement ?
00:01:16C'est cliché.
00:01:17Non, sur la personnalité en tant que telle,
00:01:19c'est vrai qu'il y a un côté qui me plaît bien dans son franc-parler.
00:01:23Très honnêtement, de dire les choses très clairement.
00:01:26Il fait exactement la même chose.
00:01:28Il brise les codes.
00:01:29Les immigrés mangent des chats et des chiens, c'est du franc-parler ?
00:01:33Non, mais sur d'autres sujets,
00:01:35notamment sur l'aspect tout patriotique,
00:01:37il parle très franchement.
00:01:39Ca plaît au vu des résultats, donc je le félicite.
00:01:42Je crois que ça va être un très bon président.
00:01:44Il l'a déjà prouvé une fois
00:01:46et les Américains ont décidé de lui refaire confiance.
00:01:49Ca s'est mal terminé.
00:01:50Vous avez le rapport de la commission d'enquête
00:01:53sur l'assaut du Capitole.
00:01:54Vous pourriez apprendre des choses.
00:01:56C'est encore en cours pour ce sujet-là.
00:01:59Ce qui est indéniable, c'est que les Américains lui ont fait confiance.
00:02:02Il a le vote populaire, ce qui n'était pas arrivé
00:02:05depuis un certain temps aux Etats-Unis.
00:02:07On n'est pas juste sur la base des grands électeurs.
00:02:10C'est pas que les grands électeurs.
00:02:12Le vote populaire lui a fait confiance.
00:02:14Ca, c'est très positif.
00:02:16Ca me fait penser aux élections législatives.
00:02:18Je vais faire un parallèle avec la France
00:02:21où l'UDR, avec le Rassemblement national,
00:02:23on a fait le plus grand nombre de voix
00:02:25en termes de citoyens français.
00:02:30Malheureusement, on n'a pas gagné les élections
00:02:32d'un point de vue numérique à l'Assemblée nationale,
00:02:35ce qui pose un questionnement sur la représentativité.
00:02:38En l'espèce, aux Etats-Unis, ça a été respecté.
00:02:41Grand bien de lui fasse, tant mieux pour lui.
00:02:43Je suis satisfaite pour les Américains,
00:02:45si c'est leur choix.
00:02:47Le peuple vote, le peuple gagne.
00:02:49Si on est purement pragmatique,
00:02:52si on suit le programme de Trump,
00:02:55c'est un programme ultra-protectionniste.
00:02:57L'UDR se définit comme un parti ultra-libéral.
00:03:00Pourquoi ? Qu'est-ce que vous vous retrouvez...
00:03:03En quoi vous vous retrouvez, en Donald Trump,
00:03:05sur le plan économique, politique ?
00:03:08Dites-nous, est-ce qu'il y a une mesure phare,
00:03:11par exemple, de Donald Trump,
00:03:13à part les immigrés, qui vous plaît ?
00:03:16C'est quand même un peu...
00:03:17C'est pas caricatural, c'est la vérité.
00:03:20C'est une connotation qui est négative.
00:03:22Effectivement...
00:03:23Les musulmanes, voilà, c'est un...
00:03:26Dans le positionnement,
00:03:28notamment, si on veut réagir là-dessus,
00:03:30on voit que le vote communautaire,
00:03:32de ce qu'on appelle les minorités aux Etats-Unis,
00:03:35il a augmenté.
00:03:36Les latinos, 60 %, oui.
00:03:38Pareil, les musulmans du Michigan ont appelé à voter Trump.
00:03:41Il y a une prise de conscience,
00:03:43et c'est là aussi où ils sont en avance par rapport à la France,
00:03:46sur le fait que le patriotisme
00:03:48ne relève pas simplement d'une identité minoritaire.
00:03:51Le patriotisme américain,
00:03:53c'est pas une bonne nouvelle pour nous, Européens ?
00:03:55Non, mais c'est pour ça que...
00:03:57On peut revenir sur le programme économique de Trump,
00:04:00qui nous fout un peu dans la merde.
00:04:02Moi, je dis ça, grand bien leur face pour leur Etat.
00:04:05Le peuple américain a choisi ce président de la République
00:04:08parce qu'il défend les intérêts des Américains.
00:04:11Je crois que dans son discours, c'est le cas.
00:04:13Ce qui m'intéresse, c'est les intérêts de la France.
00:04:16C'est là que Donald Trump les mettra à mal.
00:04:19Vous êtes très peu nombreux,
00:04:20parmi les députés de l'hémicycle, dans les 60-77,
00:04:23je pense que, je sais pas, on peut les compter
00:04:26sur les doigts d'une main, à soutenir Trump,
00:04:28à l'avoir soutenu avant, à se féliciter de son...
00:04:31L'UDR, il y a eu le représentant des Républicains en France
00:04:34qui a été candidat et qui a perdu.
00:04:36Exactement. Comment vous l'expliquez ?
00:04:39Écoutez, je sais pas, je pense que c'est vraiment
00:04:42la philosophie globale qui nous rapproche,
00:04:44le fait de défendre son pays à tout prix,
00:04:46c'est un sujet qui nous parle à l'UDR,
00:04:49donc nous, on n'a aucun souci là-dessus,
00:04:51et on le dit avec honnêteté.
00:04:53J'enchaîne juste, et après, je vous laisse la parole.
00:04:56Je reviens sur... Je l'ai fait un peu en boutade,
00:04:58vous l'avez dit, c'est des caricatures,
00:05:01mais moi, je crois pas que ce soit,
00:05:03notamment sur l'avortement,
00:05:04sur le droit des femmes à disposer de leur corps.
00:05:07C'est quelque chose que vous soutenez ?
00:05:09Vous dites que c'est super ?
00:05:11Ou alors, vous hiérarchisez la priorité
00:05:13de vos idéologies politiques, en fait ?
00:05:16Donc, les femmes, après l'immigration ?
00:05:18Non, c'est pas ça, le sujet,
00:05:20je les mets pas en concurrence, pour le coup.
00:05:22Pour moi, la priorité, c'est les thématiques
00:05:25qui reviennent chez les Français et qui sont partagées
00:05:27avec les Américains, c'est les problématiques
00:05:30du quotidien, le pouvoir d'achat, la sécurité,
00:05:33et ça, c'est les deux causes principales
00:05:35qui sont défoncées par les citoyens américains.
00:05:38Sur le droit des femmes à disposer de leur corps ?
00:05:40Ce qui est important à dire, et ça a été instrumentalisé
00:05:43dans le débat en France sur l'avortement,
00:05:46c'est pas du tout le même système juridique qu'en France.
00:05:49Le droit à l'avortement, il n'est pas remis en question.
00:05:52Il n'a pas été question...
00:05:53Il n'a pas été question... Non, non.
00:05:56Il n'a pas été question de le retirer.
00:05:58Louis Hellio parlait d'IVG de confort,
00:06:00il y a des mouvements d'extrême droite...
00:06:02Est-ce que, factuellement, quelqu'un a essayé,
00:06:05d'un point de vue juridique, de le retirer, en France ?
00:06:08C'est pas parce que c'est pas encore arrivé
00:06:10que ça peut pas arriver.
00:06:11La constitutionisation de l'IVG permet un minimum de protéger...
00:06:15Elle était déjà protégée.
00:06:17Sauf qu'on rappelle que pour déconstruire
00:06:19quelque chose dans la Constitution,
00:06:21c'est la majorité des trois cinquièmes,
00:06:23alors qu'une simple loi, c'est une protection supplémentaire.
00:06:27Il faut quand même une majorité législative.
00:06:29Très honnêtement, c'est pas un sujet, même à droite,
00:06:32qui est prioritaire.
00:06:34En tout cas, il n'y a pas eu de proposition de loi anti-IVG
00:06:37avant ça.
00:06:38C'était pas du tout dans le programme
00:06:40ni de Marine Le Pen, ni des Républicains
00:06:43quand Eric Ciotti était président,
00:06:45et c'est pas dans le programme de l'UDR.
00:06:47Pour moi, c'est pas un sujet fin.
00:06:49Je reprends une question du chat,
00:06:51parce que c'est l'idée, évidemment.
00:06:53Tous les viewers participent et vous posent plein de questions.
00:06:57Je reprends celle de Maski Lili, qui dit...
00:07:03Vous êtes d'accord avec le comportement de Trump
00:07:05vis-à-vis des femmes ?
00:07:07Honnêtement, je vous dis, ça fait partie du personnage
00:07:10Donald Trump.
00:07:11Il est connu pour avoir des propos choquants.
00:07:13C'est pas que ça me dérange ou que ça me dérange pas.
00:07:16Déjà, c'est pas mon président de la République,
00:07:19donc ça n'a pas d'impact direct sur moi.
00:07:21Il y a certains propos qui sont déplacés.
00:07:24Oui, comme le dit très bien Valérie,
00:07:27on parle de trumpisation des esprits.
00:07:29On l'a vu avec votre chef, Eric Ciotti,
00:07:31sur le plateau de C'est à vous,
00:07:33où il est... Non, vous dites quelque chose de factuel,
00:07:36mais c'est pas vrai.
00:07:38Ca avait l'air de la post-vérité.
00:07:39Est-ce que vous comprenez que ça peut être inquiétant
00:07:42qu'on entre dans cette... On le voit en interview.
00:07:45On dit des choses factuelles, on dit non, non, c'est pas vrai,
00:07:48alors qu'on a les textes et tout ça,
00:07:50et on nous dit non, c'est pas vrai.
00:07:52Est-ce que vous comprenez qu'on vient par vrai ?
00:07:55Oui, alors je veux bien partager votre constat
00:07:57dans une moindre mesure,
00:07:59dans le sens où oui, effectivement,
00:08:01il a un franc parlé qui peut-être parfois
00:08:04dépasse certaines limites, ou en tout cas...
00:08:06Je pense que lui aussi en joue.
00:08:08On parle de Trump, pas d'Eric Ciotti.
00:08:10On peut arrêter de dire franc parlé.
00:08:12Il y a du mensonge, de la manipulation.
00:08:14C'est pas que du franc parlé.
00:08:16Il a une façon de parler.
00:08:18C'est une qualité, le franc parlé de Donald Trump.
00:08:21Dans le sens où c'est à l'américaine,
00:08:23c'est dans le showbiz, dans l'élément de langage
00:08:25un peu touché, même pendant sa campagne.
00:08:28C'est quand même fou qu'un candidat à la présidentielle
00:08:31du jour au lendemain aille au McDonald's,
00:08:33mais c'est une histoire d'images,
00:08:35une histoire de communication, finalement.
00:08:37Est-ce que c'est ce qu'essaye de faire Eric Ciotti ?
00:08:40On va se dire, Eric Ciotti,
00:08:42de tous les articles qu'on lit sur pourquoi Eric Ciotti
00:08:45a créé l'UDR, c'est juste parce qu'il pense
00:08:47à la mairie de Nice en 2026.
00:08:49En soi, l'UDR a peu d'avenir après 2026,
00:08:51il faut se dire la vérité.
00:08:53C'est sympa, quand même, pour nos électeurs.
00:08:56Vous leur direz ça.
00:08:57Je crois qu'on a une vraie offre, une vraie proposition.
00:09:00Eric Ciotti a pris un risque en quittant Les Républicains,
00:09:03une famille politique dans laquelle il ne se retrouvait pas,
00:09:06qui est toujours sous plusieurs chapelles.
00:09:08On ne sait plus s'ils sont contre le gouvernement.
00:09:11Il a pris un votant dans le bureau,
00:09:13donc il était un peu attaché aux Républicains.
00:09:16C'était pas très correct.
00:09:17Il a basculé du temps de suivi.
00:09:19Si on écoutait les militants,
00:09:21peu importe ce qu'en disent les médias...
00:09:23Est-ce que ce serait ça, Eric Ciotti-Premier ministre
00:09:27ou Eric Ciotti-président, de trahir ses collègues ?
00:09:30J'ai interviewé plusieurs députés LR.
00:09:32Ils ont trahi leurs idées.
00:09:33C'est pas le sujet.
00:09:35On peut trahir des idées si on veut,
00:09:37mais c'est pas le sujet.
00:09:38A droite, trahir les idées, il y en a souvent,
00:09:41et à gauche aussi.
00:09:42Non, largement pas.
00:09:43Je préfère être honnête avec ce que je défends depuis des années,
00:09:47quitte à perdre ce qu'on appelle des amis en politique,
00:09:50même si, visiblement, ce n'est pas trop le cas,
00:09:53plutôt que de trahir mes idées
00:09:55juste pour avoir des postes dans des gouvernements.
00:09:57Certains disent qu'Eric Ciotti a trahi pour avoir un poste du RN.
00:10:01Non, mais il a quel poste, actuellement ?
00:10:04Il a construit sa structure,
00:10:06qui travaille en collaboration avec le RN.
00:10:08Si on regarde, Eric Ciotti, il avait tout à perdre là-dedans.
00:10:12Il se retrouve avec un groupe de 16 députés,
00:10:14qui est minime, parce qu'on a été victime des élections législatives,
00:10:18mais il a vraiment pris son courage à deux mains
00:10:21pour s'en sortir et pour défendre ses idées.
00:10:23C'est tout à son heure.
00:10:25Moi, je ne comprends pas très bien la différence
00:10:28entre UDR et RN.
00:10:30Enfin, un côté très, très libéral,
00:10:32Marine Le Pen, qui va être beaucoup plus protectionniste,
00:10:35souverainiste, mais finalement, vous vous rejoignez quand même.
00:10:39Eric Ciotti, c'est un peu lancé dans les amis du RN.
00:10:42Il y avait une espèce de porosité qui était très assumée.
00:10:45Je ne comprends pas.
00:10:47Vous pouvez m'expliquer ?
00:10:48C'est une alliance de gouvernements,
00:10:50en tout cas, pour les législatives.
00:10:52L'objectif, c'est d'avoir un projet de gouvernement
00:10:55qui soit, comment dire,
00:10:57qui soit en coordination sur le fond des idées,
00:10:59sur la base, en tout cas, on a un socle commun,
00:11:02qui est patriote, qu'on partage à 100 %,
00:11:04face à l'urgence de notre pays,
00:11:06face à l'urgence et au risque de faire gagner
00:11:09la gauche ou l'extrême-gauche et de les avoir au pouvoir.
00:11:12C'était, comment dire, une alliance de circonstances
00:11:15à ce moment-là.
00:11:16Là, on essaie de faire perdurer cette alliance-là,
00:11:19puisqu'on se rend compte qu'on a une base d'idées
00:11:22qui sont les mêmes et qui parlent au français,
00:11:24comme je le disais, sur le pouvoir d'achat et la sécurité.
00:11:27On a des points de divergence, justement,
00:11:30j'ai dit bien, on a des points de divergence,
00:11:32notamment sur ce point-là, sur le côté libéral,
00:11:35sur certains points sociaux,
00:11:37mais ça ne nous empêche pas de travailler ensemble.
00:11:40C'est juste savoir mettre de l'eau dans son vin
00:11:43sur certaines thématiques.
00:11:44La réforme des retraites, par exemple ?
00:11:46Vous ne l'avez pas votée.
00:11:48Non, mais ça faisait partie de l'accord
00:11:50et ça s'est fait en totale discussion
00:11:53entre Marine Le Pen et Éric Ciotti,
00:11:55c'était un accord de base.
00:11:56Nous, on ne défend pas ça,
00:11:58eux l'ont défendu avec courage,
00:12:00parce que ça fait partie de leur conviction.
00:12:02Le procès, il ne faut pas le faire à l'UDR,
00:12:05mais à la gauche.
00:12:06Pourquoi vous accusez la gauche
00:12:08d'avoir refusé de voter l'abrogation
00:12:10de la réforme des retraites du RN,
00:12:12alors que vous ne l'avez pas votée ?
00:12:14Parce que nous, l'UDR, on partage le même constat
00:12:16qu'on considère que la réforme des retraites d'Emmanuel Macron
00:12:20est incorrecte, mauvaise pour les Français,
00:12:22mais par contre, sur la façon de l'appliquer,
00:12:25on n'est pas en phase.
00:12:27Très honnêtement, c'est un sujet qu'on a déjà discuté.
00:12:30Par contre, la gauche partage le même constat
00:12:32que le RN.
00:12:33Ils vont le proposer la semaine prochaine en niche,
00:12:36elle et fille, d'abroger la réforme des retraites.
00:12:39Le seul argument qui a été donné,
00:12:41même Sandrine Rousseau l'a dit honnêtement,
00:12:44c'est que c'est le RN qui le propose.
00:12:46Donc oui, le procès, c'est à la gauche.
00:12:48J'ai une petite question du chat,
00:12:50qui dit...
00:12:51Comment on peut passer de présidente des Jeunes avec Barnier
00:12:55à opposante à M. Barnier ?
00:12:56C'est ça, il faut l'expliquer.
00:12:58Vous avez travaillé, vous avez été très proche.
00:13:00Vous avez eu un détour par Gretta Haye aussi.
00:13:03Les deux sont devenus Premier ministre et ministre de l'Intérieur.
00:13:07Vous n'avez pas loupé le coche ?
00:13:08Honnêtement, à 23 ans, je crois que je m'en sors plutôt bien
00:13:12et je suis très contente parce que je reste fidèle à ma valeur.
00:13:15Moi, j'ai défendu un Michel Barnier
00:13:17pendant la primaire pour les présidentielles
00:13:20chez Les Républicains,
00:13:21qui avait un programme qui était ferme,
00:13:23notamment sur l'immigration.
00:13:25Il avait des propos très forts.
00:13:27Il proposait même un moratoire sur l'immigration,
00:13:29qui était une mesure qui me plaisait bien
00:13:32parce qu'elle correspondait aussi à une problématique française
00:13:35qui était importante.
00:13:37Maintenant, il est dans un gouvernement
00:13:39qui est complètement bloqué, un gouvernement macroniste.
00:13:42Quand on voit Bruno Retailleau qui a des propos très fermes,
00:13:45et lui aussi, je l'ai soutenu pour la présidence du parti,
00:13:48il avait des propos qui sont les mêmes qu'aujourd'hui,
00:13:51mais malheureusement, il ne peut pas les appliquer
00:13:54vu la composition actuelle du gouvernement.
00:13:56C'est très bien d'avoir des propos qui soient fermes,
00:13:59dans l'air du temps, qui plaisent,
00:14:01mais par contre, si on est élu et dans un gouvernement,
00:14:04c'est aussi pour appliquer les choses
00:14:06et changer la donne pour les Français.
00:14:08C'est quoi, le problème ?
00:14:10C'est la dissolution dans la Macronie ?
00:14:12Avec le ministre de la Justice ?
00:14:14C'est ça ?
00:14:15Bien sûr.
00:14:16Il y a une question pour vous dans le tchat de Alexis,
00:14:19qui dit que du protectionnisme, c'est protéger le peuple.
00:14:24Comment peut-on être protectionniste et libérale ?
00:14:26Est-ce totalement antinomique ?
00:14:28Non, je pense pas.
00:14:29Je pense que nous, on est libéraux d'un point de vue français.
00:14:33L'objectif, c'est la préférence nationale,
00:14:35de permettre à tous ceux qui travaillent,
00:14:37qui ont des volontés entreprenariales,
00:14:39notamment les jeunes,
00:14:41qui veulent se lancer dans le monde de l'entreprise,
00:14:43d'une liberté et d'accompagnement de l'Etat,
00:14:46ou, au moins, de ne pas être submergés par des normes,
00:14:48par des taxes, de pouvoir se lancer
00:14:50et vivre dignement de leur travail.
00:14:53Pour moi, les deux sont complémentaires.
00:14:55Il faut juste un...
00:14:56Et vous, comment vous vous définiriez,
00:14:58politiquement ?
00:14:59On parle de l'UDR comme un mouvement ultralibéral.
00:15:02On le voit dans les députés qui vous composent.
00:15:05Il y en a qui sont extrêmement libérales.
00:15:07Vous, à titre personnel, comment vous vous définiriez ?
00:15:10Je pense que je suis libérale aussi.
00:15:12J'ai une fibre plutôt sociale.
00:15:14Ca vient dans ce que je viens de dire.
00:15:16L'objectif, c'est vraiment...
00:15:18Je suis pour la valeur travail, tout simplement,
00:15:21pour que le travail paye,
00:15:22pour qu'on soit pas dans une société d'assistanat.
00:15:25Voilà, donc c'est ça, à peu près.
00:15:27C'est quoi, l'assistanat ?
00:15:29L'assistanat, c'est notamment que, je sais pas,
00:15:31les aides sociales payent plus.
00:15:33Aujourd'hui, on a des situations où être au chômage,
00:15:36c'est beaucoup plus rentable que lancer son entreprise.
00:15:39Pour un jeune, c'est beaucoup plus rentable.
00:15:41Je parle à titre personnel.
00:15:43C'est grâce au chômage que je suis qui je suis aujourd'hui.
00:15:46Evidemment qu'il y a des cas,
00:15:48mais pour moi, ça doit pas être la norme,
00:15:50ça doit être l'exception, un outil à un moment.
00:15:53C'est pour ça que je me considère pas ultra-libérale.
00:15:56Il y a des aléas dans la vie aussi.
00:15:58C'est un discours ultra-culpabilisant, quand même.
00:16:00Vous voulez aller chercher les classes populaires,
00:16:03mais c'est un discours ultra-culpabilisant.
00:16:06Non, parce que je considère qu'il y a des aléas de la vie
00:16:09et l'Etat, au contraire.
00:16:11Je suis patriote et je suis pour la fraternité.
00:16:13Je considère que la solidarité nationale doit se faire.
00:16:16C'est pour ça qu'on cotise et je suis pas contre l'impôt,
00:16:19mais je veux que l'impôt soit juste,
00:16:21qui permette à ceux qui ont des problèmes de santé
00:16:24de pouvoir être aidés,
00:16:25qui ont des problèmes professionnels,
00:16:27mais l'objectif, c'est de pouvoir réinsérer les gens.
00:16:30Ca réagit pas mal dans le tchat.
00:16:32Il y a des gens qui disent qu'elle connaît des chômeurs sérieux.
00:16:36Il y en a qui disent que le chômage,
00:16:38c'est des cotisations, donc c'est un droit qu'on gagne.
00:16:41C'est une discussion qu'on a souvent eue en live.
00:16:44Quand on entend certains discours,
00:16:46notamment la droite libérale sur le chômage, les allocations,
00:16:50certains se sentent un peu comme de la merde.
00:16:52Je vous le dis, quand j'étais au chômage
00:16:54et que j'entendais ce que Laurent Wauquiez ou Eric Ciotti
00:16:58pouvaient dire, parce que j'ai envoyé des CV,
00:17:00je suis allé dans des magasins, on m'a jamais répondu,
00:17:03et quand j'allume la télé, j'entends dire
00:17:05qu'on est des grosses feignasses.
00:17:07C'est pas mon propos, en tout cas.
00:17:09Je ne sais pas si vous avez entendu ça.
00:17:11La politique, c'est aussi comment on le réceptionne.
00:17:14Je vois l'idée.
00:17:15C'est peu plaisant.
00:17:16Je vois l'idée, mais c'est pas ça que je veux dire.
00:17:19Encore une fois, pour moi, les aides sociales,
00:17:22elles sont là d'un point de vue solidarité nationale.
00:17:25C'est normal qu'elles existent. Je suis pas contre ça.
00:17:27Mais maintenant, l'objectif, c'est que les gens
00:17:30qui peuvent travailler, qui ont envie de travailler
00:17:33dans un métier, c'est vraiment l'idéal de l'idéal,
00:17:36dans un secteur qui leur plaise,
00:17:37puissent travailler convenablement
00:17:39par rapport à des allocations familiales
00:17:42ou des logements sociaux.
00:17:43Pourquoi, dans ce cas-là, taper les chômeurs,
00:17:45parce que toutes les réformes chômage,
00:17:48c'est pour taper les chômeurs,
00:17:49et pas accompagner ou même forcer les entreprises
00:17:52à répondre au CV ?
00:17:53Quand on envoie des centaines de CV
00:17:55et qu'on n'a pas une seule réponse,
00:17:57et que la seule réponse qu'on reçoit,
00:17:59c'est que dans 4 mois, vous n'avez pas de réponse,
00:18:02votre profil ne vous intéresse pas, c'est compliqué.
00:18:04Pour le coup, je suis pas pour, encore une fois,
00:18:07imposer quoi que ce soit aux entreprises
00:18:09de ce point de vue-là.
00:18:10Vous avez déjà été au chômage ?
00:18:12Non, jamais.
00:18:13Vous avez déjà distribué des CV ?
00:18:15Plein de fois, oui.
00:18:16J'ai commencé très tôt à bosser,
00:18:18j'ai bossé à 16 ans au McDo,
00:18:19après, j'ai fait caissière, serveuse.
00:18:22Je sais ce que c'est de déposer plein de CV
00:18:24et d'avoir un jour une réponse, ça...
00:18:26Ne vous inquiétez pas là-dessus.
00:18:28Mais oui, non, les entreprises, la vérité,
00:18:31c'est qu'elles sont déjà surchargées par les normes,
00:18:33par l'administration,
00:18:35c'est le cas de tous les Français,
00:18:37mais les entreprises aussi.
00:18:38Et maintenant, l'objectif,
00:18:40c'est de pouvoir libérer les entreprises
00:18:42de ce point de vue-là aussi sur les charges.
00:18:44Quand on embauche quelqu'un,
00:18:46là, d'ailleurs, on le voit pendant le budget,
00:18:48on va peut-être en parler.
00:18:50J'attendais que vous finissiez.
00:18:52On voulait vous amener vers le budget,
00:18:54vous disiez tout à l'heure,
00:18:55j'ai rien contre le fait de payer des impôts,
00:18:58donc je l'ai gardé en tête,
00:18:59ça me fera le lien, mais je vous laisse continuer.
00:19:02Tout ça pour dire
00:19:03que les entreprises aussi sont surchargées
00:19:05de normes et de taxes,
00:19:07et l'objectif, c'est aussi de les libérer
00:19:09pour pouvoir créer de l'emploi,
00:19:11et d'avoir la capacité d'embaucher plus rapidement,
00:19:14plus facilement de la main-d'oeuvre
00:19:16et de permettre aux gens de travailler
00:19:18s'ils peuvent et ont envie de travailler dans un secteur.
00:19:21On n'a pas plus de chômeurs que d'emplois disponibles.
00:19:24Si tous les emplois sont pourvus,
00:19:25il y aura toujours des chômeurs
00:19:27et on ne peut pas créer de l'emploi qui n'existe pas.
00:19:30Il y en a qu'ont essayé,
00:19:31ils ont eu des problèmes.
00:19:33Ils ont eu des problèmes, oui.
00:19:35Donc, bon, tout ça nous amène un peu sur le budget.
00:19:38Alors, déjà, budget de manière générale,
00:19:40et puis après, on ira peut-être aussi sur le PLFSS,
00:19:43qui vous intéresse peut-être plus particulièrement,
00:19:46mais là, ce budget, on va droit dans le mur.
00:19:49Comment ça se passe ?
00:19:50Il y aura de toute façon un 49-3 et...
00:19:52Alors, moi, je pense qu'il y aura un 49-3
00:19:55quand on voit la lenteur des débats,
00:19:57notamment sur le PLFSS,
00:19:58c'est quasiment fait,
00:19:59mais du coup, sur le budget, pour moi, c'est catastrophique.
00:20:03On a une hausse de 60 milliards d'impôts.
00:20:05En fait, on a un gouvernement...
00:20:07Pour les plus riches, à priori, donc la copie qui a été...
00:20:10Pas particulièrement.
00:20:12Il y a un impact qui est fait à la fois sur les gros revenus...
00:20:15Sur les gros salaires, pardon.
00:20:17Il y a aussi les retraités.
00:20:18C'est un impact qui est énorme.
00:20:20Quand on enlève la désindexation pour l'année prochaine,
00:20:23c'est complètement injuste.
00:20:25Il y a beaucoup de retraités qui gagnent 2 à 4,
00:20:272 à 4 fois plus que ce qu'ils ont cotisé pendant toute l'année.
00:20:31Ça n'a pas été examiné encore, puisqu'on a arrêté avant.
00:20:34C'est pas aux Français de payer
00:20:36pour l'Etat qui a mal utilisé l'argent, quand même.
00:20:39Pour moi, je ne sais pas.
00:20:40Vous, quand vous voyez que vous n'arrivez plus
00:20:43à payer telle ou telle chose à la fin du mois,
00:20:45vous ne vous dites pas
00:20:46que vous allez chercher de l'argent chez le voisin.
00:20:49Vous dites que vous réduirez les dépenses.
00:20:51Là, l'Etat a réfléchi à l'envers.
00:20:53Au lieu de réduire les dépenses qui concernent l'Etat,
00:20:56ils se sont dit qu'ils allaient trouver des recettes.
00:20:59C'est quoi, le fonctionnement de l'Etat ?
00:21:01C'est les profs, par exemple ?
00:21:03Non, non.
00:21:04Il y a d'autres sujets.
00:21:06Sur le PLFSS, il y a l'AME, par exemple.
00:21:08L'AME, c'est 1,3 milliard chaque année.
00:21:11C'est déjà un sujet sur lequel il faut réfléchir.
00:21:13Il y a d'autres éléments.
00:21:15Vous disiez que vous étiez un peu humaniste et social.
00:21:18Tout à l'heure, le retrait de l'AME,
00:21:20c'est quand même une mesure ultra-violente.
00:21:22Quand on est un pays humaniste, le pays des Lumières,
00:21:25on peut aider les gens qui viennent chez nous.
00:21:27Oui, mais avant de vouloir aider les gens qui viennent chez nous,
00:21:31on pourrait aider les gens sur notre territoire.
00:21:33On en parlait tout à l'heure.
00:21:35Je suis diabétique.
00:21:37Vous parliez d'assister, et là, vous dites qu'on n'aide pas assez.
00:21:41Oui, il y a des gens qu'on n'aide pas suffisamment.
00:21:43Il y a plein de dysfonctionnements en France
00:21:46qui devraient être réglés avant.
00:21:47Le budget de l'Etat fait partie d'un sujet important.
00:21:50On doit d'abord s'occuper d'avoir une bonne gestion de l'Etat
00:21:53et de notre compétitivité à l'étranger,
00:21:55et après, l'image de la France,
00:21:57avant de vouloir aider les gens de l'extérieur.
00:22:00Il y a un impact de santé.
00:22:02Il y a l'argument notamment à droite...
00:22:04Sur les oreilles décollées, etc.
00:22:06Sauf que les chiffres ont été démontrés.
00:22:08Ça veut dire quoi ? Cinq personnes co-étaient...
00:22:11On peut revenir là-dessus.
00:22:12Justifier la suppression de l'AME
00:22:14pour cinq pélos qui se sont fait recoller les oreilles...
00:22:17Je ne justifie pas ça pour cinq pélos qui se sont fait recoller
00:22:21les oreilles.
00:22:22Dans les arguments qu'on entend.
00:22:24Il y a eu un rapport, je ne sais plus le nom des députés,
00:22:27peut-être que tu les as, Valérie,
00:22:29qui avait fait un rapport sur l'AME des députés de droite
00:22:32qui disaient qu'elles pouvaient rester telles quelles
00:22:34quand ils étaient contre la suppression de l'AME.
00:22:37En tout cas, je suis plutôt favorable,
00:22:39peut-être pas à la suppression,
00:22:41mais en tout cas à la transformation de l'AME en AMU,
00:22:44avec des droits qui sont un peu plus restreints
00:22:47qu'en état actuel des choses.
00:22:48Pour moi, ce n'est pas du tout un gros mot.
00:22:51Budgettairement parlant, transformer l'AME à l'AMU,
00:22:54on économiserait combien ?
00:22:55On peut économiser au moins la moitié
00:22:57juste en la transformant en AMU.
00:22:59Donc là, elle est... Actuellement, l'AME, c'est 1,3 milliard.
00:23:03700 millions d'euros, à peu près.
00:23:05C'est l'économie, quand même.
00:23:07C'est une économie qui permettrait, par exemple,
00:23:10de ne pas demander aux retraités de payer ce coût-là.
00:23:12Vous parliez tout à l'heure du fait d'assumer
00:23:15la préférence nationale.
00:23:16Indépendamment de l'AME, ça se caractérise comment ?
00:23:19Ca se caractérise sur l'entreprise,
00:23:21par exemple, sur nos industries.
00:23:23Retour au protectionnisme, du coup, pareil ?
00:23:26Pas retour forcément au protectionnisme,
00:23:28mais en tout cas, permettre à nos entreprises françaises
00:23:31d'être compétitives à l'étranger,
00:23:33ne pas les surcharger de normes, par exemple,
00:23:35alors que nous, on importe des produits étrangers.
00:23:38Je vous parle même pas des agriculteurs,
00:23:40qui est un autre sujet.
00:23:41Par exemple, sur le textile,
00:23:43on a perdu tout le savoir-faire français sur le textile
00:23:46parce qu'on a décidé de mettre des normes
00:23:48de protection parfois, et même pour la plupart,
00:23:50sur le textile écologique, alors qu'on importe,
00:23:53par exemple, de Chine et qu'on a un développement
00:23:55de la fast fashion en France.
00:23:57Donc, c'est pas...
00:23:58On va appeler ça un protectionnisme.
00:24:00On sort de l'UE ?
00:24:01Non, on remet en place la souveraineté nationale.
00:24:04On n'a pas besoin de sortir de l'UE pour ça.
00:24:07Et justement, quand vous voyez que...
00:24:09Là, c'est un chiffre que j'ai vu passer.
00:24:1122 %, je sais pas si vous avez ça,
00:24:13mais 22 % des colis distribués en France
00:24:15actuellement par La Poste,
00:24:17ce sont des colis de Chine et de...
00:24:20Enfin, l'entreprise Chine, et de Tému.
00:24:22OK.
00:24:2322 %, c'est des produits issus du dropshipping.
00:24:26Comment vous voyez ça, vous ?
00:24:28Écoutez, moi, je trouve ça très triste.
00:24:31C'est triste, mais en même temps,
00:24:32quand on a un pouvoir d'achat...
00:24:34C'est ça. C'est ce que je vais y venir.
00:24:36Y a aucun souci là-dessus.
00:24:38Je trouve ça très triste parce que c'est un savoir-faire,
00:24:41encore une fois, qu'on avait en France,
00:24:43qu'on a perdu, et qu'aujourd'hui,
00:24:45on n'a pas les moyens en France d'être compétitifs face à ça.
00:24:48Quelqu'un qui galère déjà dans sa vie,
00:24:50qui a du mal à payer ses factures
00:24:52et qui veut acheter des vêtements à ses enfants,
00:24:55c'est pas moi qui vais lui dire
00:24:56que tu vas acheter chez l'artisan du coin
00:24:58un T-shirt qui va te coûter 70 euros
00:25:01alors que tu peux l'acheter pour 3 euros sur Chine.
00:25:03Et vous consommez, vous, sur Chine ?
00:25:05Comment ?
00:25:06Personnellement, non.
00:25:08Vous essayez de vous y tenir, en tout cas.
00:25:10Oui, oui, bah, du mieux que je peux, pareil.
00:25:13Je suis pas exemplaire.
00:25:14Vous gagnez mieux votre vie, maintenant, que l'outside ?
00:25:17Maintenant, oui, mais même quand j'étais plus jeune,
00:25:20je consommais pas forcément sur ces sites-là,
00:25:24mais je consommais, oui, des vêtements de mauvaise qualité,
00:25:28on va dire, qui étaient fabriqués aussi à l'étranger,
00:25:31mais comme toujours.
00:25:32Alors que les fripées...
00:25:33J'ai une petite question, communication,
00:25:36parce que j'aime bien ça.
00:25:37Vous avez un point commun avec les Insoumis,
00:25:40et je pense que vous avez ça à vous.
00:25:42J'ai vu le regard inclé.
00:25:44Je sais où elle va en venir.
00:25:46Je trouve que vous êtes ce qu'on appelle une députée twittos,
00:25:49c'est-à-dire que vous aimez beaucoup publier les coups d'éclat,
00:25:52surtout en ce moment,
00:25:54pendant toutes les discussions autour du budget,
00:25:57notamment le menteuse à Sandrine Rousseau, tout ça.
00:25:59Vous le disiez tout à l'heure,
00:26:01il y a un fort risque de 49-3 sur ce budget.
00:26:04Est-ce qu'il n'y a pas un risque, au final,
00:26:06que cette théâtralisation permanente
00:26:08de la vie politique sur les réseaux sociaux,
00:26:11vos électeurs, à un moment, vont arrêter de vous suivre,
00:26:14parce qu'ils vont voir que, peut-être que vous gagnez des trucs
00:26:17pendant les commissions sur des amendements,
00:26:20mais tout est balayé par un 49-3.
00:26:22Oui, mais ça m'embête, même d'un point de vue démocratique,
00:26:25de devoir expliquer aux personnes qui ont voté pour moi
00:26:28que j'ai passé deux semaines à Paris
00:26:30à défendre des amendements qui ne sont pas passés,
00:26:33parce que même si la gauche était d'accord,
00:26:35les centristes et les LR n'étaient pas présents dans l'hémicycle.
00:26:38Mais il ne faut pas revoir cette communication
00:26:41sur les réseaux sociaux.
00:26:42Je la fais naturellement.
00:26:44Je parle sur Twitter comme je parle dans la vraie vie,
00:26:47et je pense aussi que c'est générationnel.
00:26:49Je préfère dire honnêtement ce que je pense,
00:26:52même si c'est sur les réseaux, plutôt que de mentir
00:26:54et de le mettre en scène d'une autre façon.
00:26:57Le budget de la santé, qui s'est arrêté hier,
00:26:59pour les questions de délai, c'est un regret,
00:27:02c'est une frustration ?
00:27:03C'est une frustration qui est énorme.
00:27:05On avait encore plusieurs amendements à proposer,
00:27:08même concernant les retraites.
00:27:10On voulait proposer le retour d'une dose de capitalisation
00:27:13dans les retraites via un fonds de réserve des retraites
00:27:16qui a été créé en 2011 et qui a arrêté d'être abondé,
00:27:19alors qu'il rapportait une certaine somme...
00:27:22Désolée, je n'ai plus le chiffre en tête.
00:27:24Un système par capitalisation ?
00:27:26Un système par capitalisation.
00:27:28Et aussi, surtout, et on sait pourquoi ça s'est arrêté,
00:27:31on était en train d'arriver à l'article
00:27:33qui annonce la désindexation des retraites pour l'année prochaine.
00:27:37Le gouvernement ne voulait pas avoir ce débat-là.
00:27:39Et si il y a une motion de censure, vous la voterez ou pas ?
00:27:42Pour l'instant, je pourrais pas vous dire.
00:27:46Vous pourriez voter une motion de censure
00:27:49contre l'ancienne personne que vous avez supportée ?
00:27:51Bien sûr, je fais de la politique,
00:27:53je représente les personnes qui ont voté pour moi.
00:27:56Michel Barnet, c'est quelqu'un que j'apprécie énormément,
00:27:59parce qu'il est très sympathique, il m'apprécie aussi, je crois.
00:28:03J'aime bien le je crois.
00:28:04Il n'y a aucun souci quand on se dit bonjour,
00:28:06on discute 5 minutes, mais politiquement,
00:28:09on est plus en phase sur la stratégie,
00:28:11peut-être sur certains points de fond.
00:28:13Il y a une question dans le tchat.
00:28:15C'est quoi le plus dur dans l'Assemblée ?
00:28:17Être la plus jeune ou être d'origine étrangère ?
00:28:20Ouh là !
00:28:21Être la plus jeune ou d'origine étrangère ?
00:28:23Eh ben...
00:28:24Vous avez fait un tweet sur le sujet.
00:28:26Vous avez beaucoup ramené à vos origines.
00:28:29Oui, carrément.
00:28:30Enfin, je mets des grosses guillemets,
00:28:32un rable de service, tout ça.
00:28:34Ca a été le cas déjà pendant ma campagne.
00:28:37Dès que j'ai annoncé ma candidature,
00:28:39j'ai vraiment reçu une vague de harcèlement
00:28:41comme je n'ai jamais vu de ma vie.
00:28:43Et oui, à l'Assemblée, ça continue,
00:28:45parce que la gauche a du mal à comprendre ça.
00:28:47La gauche a du mal à comprendre...
00:28:49C'était des insultes qui ne venaient que de la gauche ?
00:28:52Sur Twitter, ouais, complètement.
00:28:54Et là, à l'Assemblée aussi,
00:28:56quand on remet encore ce sujet-là dans la tête,
00:28:58ça vient toujours de la gauche.
00:29:00Pour eux, ils se considèrent antiracistes,
00:29:02mais c'est les seuls à me rappeler
00:29:04que j'ai des origines.
00:29:05Je me demande s'ils ont compris
00:29:07que j'étais française dans ma petite queue.
00:29:10C'est un sujet qui revient beaucoup.
00:29:12Après, sur la jeunesse, non, oui...
00:29:14Le Benjamin de l'Assemblée a démissionné.
00:29:16C'était bien terminé, il a démissionné.
00:29:18Je me souviens d'une séquence au début de la mandature
00:29:21quand les députés ne voulaient pas vous serrer la main.
00:29:24C'est un peu violent dans l'apprentissage
00:29:27de la vie politique, ça, ou pas ?
00:29:29Evidemment, c'est...
00:29:30C'est pas violent, mais...
00:29:31Vous vous y attendiez ?
00:29:33Je m'y attendais, oui, vu le niveau du débat politique.
00:29:36En ce moment, je m'y attendais, mais c'est juste...
00:29:39Comment dire ?
00:29:40C'est une preuve d'irrespect au possible.
00:29:42Je ne suis pas d'accord avec eux, mais il n'y a pas de problème.
00:29:46Le strict minimum de la politesse, c'est de dire bonjour.
00:29:49Me serrer la main, ça ne va pas les faire voter pour moi.
00:29:52C'est un manque de respect à la fois personnel pour moi,
00:29:55mais c'est une question d'ego qu'on peut laisser de côté,
00:29:58surtout pour les gens qui ont voté pour moi
00:30:01ou pour le RN.
00:30:02De leur dire qu'on ne sert pas la représentante
00:30:05de certaines personnes parce qu'elle est raciste
00:30:07ou je ne sais quelle excuse qu'on pourrait...
00:30:10J'ai une dernière question.
00:30:12Vous vouliez toujours au RN quand vous ne parlaissez jamais,
00:30:15l'UDR tout seul, c'est l'UDR plus le RN.
00:30:17Est-ce que l'UDR a une raison d'exister sans le RN ?
00:30:20Je vous l'ai dit, on a des points différents.
00:30:23Vous avez 16 députés, vous êtes à un député.
00:30:25On est un groupe,
00:30:26on est représentant d'une certaine partie de Français
00:30:29qui se retrouvent dans nos valeurs.
00:30:31Quand vous avez candidaté au législatif,
00:30:34c'était une alliance UDR...
00:30:35Union de l'extrême droite, pour le ministère de l'Intérieur.
00:30:39Pour le ministère de l'Intérieur.
00:30:41C'est un peu grossier.
00:30:42On s'intéresse que sans cette union, l'UDR existe.
00:30:45Avant ça, non, parce qu'il n'y avait pas...
00:30:48Personne n'avait la volonté de faire cette démarche-là.
00:30:51C'est pour ça que l'UDR existe maintenant,
00:30:53grâce au courage d'Eric Ciotti.
00:30:55Vous allez la chercher avec Reconquête ?
00:30:57S'ils veulent rejoindre, nous, on est une union
00:31:00de tous les patriotes.
00:31:01L'objectif, c'est de faire gagner les patriotes,
00:31:04les Français, aux prochaines élections.
00:31:06C'est plus une question de telle écurie, telle écurie.
00:31:09On a une structure, un groupe de députés
00:31:11qui porte certaines idées à l'Assemblée.
00:31:14L'objectif, c'est de faire gagner nos valeurs
00:31:16et sortir de cette logique-là.
00:31:18C'est aussi une des raisons pour lesquelles
00:31:21on a quitté les Républicains.
00:31:22Il n'y avait pas de cap clair,
00:31:24donc il faut un cap clair.
00:31:26On ne va pas refaire l'UDR, là.
00:31:28Je ressemble un peu trop à la gauche.
00:31:31Attention, vous allez vous faire virer.
00:31:33C'est clair. On coupera.
00:31:34On est en direct à l'annonce.
00:31:36Merci beaucoup d'avoir participé à cette discussion.
00:31:39Merci infiniment pour ce partage.
00:31:42Et puis, voilà, il faut s'abonner, il faut suivre.
00:31:45Il y a votre ancien collègue qui est streamer
00:31:48qui vous salue, Drakeos, qui vous salue également.
00:31:51Merci beaucoup et à la semaine prochaine.
00:31:53Merci.
00:31:54Merci beaucoup.
00:31:55Et on accueille tout de suite...
00:32:00Frédéric Petit, bonjour.
00:32:02Bonjour, monsieur le député.
00:32:03Vous allez bien ?
00:32:05Mieux que le monde.
00:32:07Oui ? Ah bah, c'est déjà pas mal.
00:32:09C'est déjà pas mal.
00:32:11Je vous présente rapidement, vous êtes député modem
00:32:14de la 7e circonscription établie hors de France.
00:32:16Votre territoire, il couvre l'Europe de l'Est,
00:32:19pour le dire vite,
00:32:20et c'est surtout tous les pays
00:32:22qui bordent l'Ukraine.
00:32:24Bon...
00:32:25Ma circonscription, c'est l'Allemagne.
00:32:27Oui, l'Allemagne, et puis avec...
00:32:29Il me semble un petit bout...
00:32:31L'Allemagne, Europe centrale et Balkans.
00:32:33Jusqu'à l'Albanie, etc.
00:32:34C'est parti de la Moldavie, je vous expliquerai ces techniques.
00:32:38Moi, j'habite à Krakow.
00:32:39Très belle ville.
00:32:40Dziękuje barzo, si je vous dis ça, ça marche ?
00:32:43Je m'excuse.
00:32:44J'étais à Łódź.
00:32:45Vous connaissez Łódź ?
00:32:47Łódź.
00:32:48Ça, c'est la Pologne.
00:32:49Moi, je suis à la Varsovie.
00:32:51C'est bien bon.
00:32:52Les Polonais disent que je parle très bien français.
00:32:55Rires
00:32:56Bon, voilà, vous le savez, je ne vous apprends rien,
00:32:59Trump a été élu,
00:33:0147e président des Etats-Unis,
00:33:04et comme il a dit qu'il allait régler le problème de l'Ukraine,
00:33:07le problème de la guerre en Ukraine en 24 ans,
00:33:10vous êtes rassuré ?
00:33:11Non, non, pas du tout, mais je...
00:33:14Voilà, Trump est élu.
00:33:16Je pense que ce n'est pas le problème de Trump,
00:33:18c'est le problème de ce qu'est l'Amérique,
00:33:21de ce que sont les Etats-Unis.
00:33:22Je ne suis pas de ceux qui contestent les élections,
00:33:25je suis de ceux qui contestent le fait
00:33:28que les élections, c'est toute la démocratie.
00:33:30La démocratie, c'est les citoyens,
00:33:32et je crois que les citoyens américains
00:33:35pensent beaucoup comme Trump aujourd'hui
00:33:37et que c'est ça qui doit nous interroger.
00:33:40C'est très profond.
00:33:41On le dit au Modem depuis très longtemps.
00:33:43Au-delà de la question boutade, vous êtes très inquiet ?
00:33:47Écoutez, moi, je suis, à la différence
00:33:50de la collègue qui m'a précédée,
00:33:53je suis plutôt âgé, je suis...
00:33:55Je suis à un âge où on est forcément optimiste.
00:33:58Voilà, je crois que le monde est passionnant,
00:34:00qu'il faut avancer, qu'il faut regarder,
00:34:03qu'il y a des conflits, il ne va pas bien.
00:34:06Pas si inquiet que ça ? J'arrive pas à vous suivre.
00:34:09Mais je crois que Trump, c'est pas mon problème.
00:34:12Mon problème, c'est qu'il y a la guerre chez moi
00:34:15et qu'on doit s'y mettre.
00:34:16Mais Trump est un maillon assez important,
00:34:18malheureusement, de cette guerre.
00:34:21Trump est un maillon important.
00:34:22Le fait que le sol soit gelé ou pas gelé,
00:34:26c'est important.
00:34:28C'est des situations que je considère,
00:34:30comme n'étant pas...
00:34:31C'est un élément parmi d'autres.
00:34:33Et de toute façon, si Kamala Harris était passée,
00:34:36on avait quand même un petit peu décalé,
00:34:39mais on aurait quand même eu les mêmes problèmes
00:34:41d'engagement des Etats-Unis.
00:34:43Les Etats-Unis, leur problème, c'est la Chine.
00:34:46Terminé. Vous savez que Biden a dit un jour,
00:34:48il a découvert un jour, dans une réunion,
00:34:51il parlait de quelque chose, il a dit,
00:34:53ça impacte les Européens, ça ?
00:34:55On lui a dit, bah oui, ça nous impacte.
00:34:57Donc, nous ne sommes plus au coeur des intérêts des Etats-Unis,
00:35:01donc il faut qu'on fasse notre job.
00:35:03Notre job, c'est de construire une Union européenne
00:35:06qui fait attention à ce qui se passe en Ukraine.
00:35:08Ca concerne les Européens, ça nous concerne.
00:35:11Et justement, comment on fait pour replacer l'Union européenne
00:35:14et l'Europe au coeur de tous ces enjeux
00:35:17face au mastodonte que sont la Chine, les Etats-Unis,
00:35:20et surtout, lui redonner un poids, aussi, dans cette guerre...
00:35:23Vous dites replacer, alors ça, c'est...
00:35:25Ou la placer tout court, je sais pas.
00:35:27Non, mais ça, c'est un problème de mise en scène,
00:35:30de replacer au milieu de la scène, au milieu des...
00:35:33Moi, je suis pour la vérité.
00:35:34L'Europe, elle pèse déjà un demi-milliard d'habitants
00:35:37qui sont parmi les plus riches du monde aujourd'hui,
00:35:40qui ne sont pas les plus idiots du monde,
00:35:42parce qu'on a quand même des capacités.
00:35:45Voilà, il faut qu'on se concentre,
00:35:48on n'est pas mauvais militairement,
00:35:50quoi qu'on en raconte, on est très bons culturellement.
00:35:53Vous savez que les Etats-Unis nous envient, par exemple, le RGPD.
00:35:57J'ai appris ça ce matin. Ils nous envient le RGP.
00:35:59Ils nous envient nos règlements sur le numérique,
00:36:02parce qu'ils n'y arrivent pas.
00:36:04Nous, on fait des choses...
00:36:05C'est ça, c'est que là, maintenant, ça va être compliqué.
00:36:09Quand vous dites replacer l'Europe,
00:36:11il y a des gens qui disent que le franco-allemand
00:36:13ne va pas bien. J'étais à Hambourg,
00:36:15le franco-allemand va très bien.
00:36:17C'est comme quand ça ne va pas dans une famille.
00:36:20On s'engueule toujours.
00:36:21L'Europe, elle marche.
00:36:22Elle ne marche pas comme elle marchera dans dix ans.
00:36:25Elle marche mieux qu'il y a dix ans.
00:36:27Il faut continuer à travailler et à arrêter de se battre,
00:36:30excusez-moi, de se battre avec des slogans et des drapeaux
00:36:33pour l'Europe, contre l'Europe.
00:36:35On est en Europe, on a des traités,
00:36:37on n'est pas en prison, nous avons des traités,
00:36:40on applique les traités, on les fait évoluer
00:36:42et on est conscients de sa force et on corrige ses faiblesses.
00:36:46-"On est conscients de sa force",
00:36:48ça ne sert à rien, pour l'instant.
00:36:50Aujourd'hui, il y a Viktor Orban,
00:36:51il y a Georges Mélenchon, etc.
00:36:53C'est très bien, mais les Hongrois...
00:36:55L'idée, c'est qu'en fait,
00:36:57il va y avoir une espèce d'Europe du chacun pour soi,
00:37:00comme l'Ukraine, Michel Barnier.
00:37:02Madame Mélenchon veut quitter l'Europe,
00:37:04M. Orban, il veut quitter l'Europe.
00:37:06Je reviens sur mon histoire du conflit.
00:37:08L'Europe, c'est pas une prison,
00:37:10c'est pas quelque chose qu'on a construit comme un grand pays,
00:37:13c'est pas un supranation, ça, c'est faux.
00:37:15L'Europe, c'est une méthode de médiation,
00:37:18pour ne pas se disputer avec son ennemi héréditaire.
00:37:21C'est ça, l'Europe.
00:37:22Ca fait 60 ans que ça dure,
00:37:24c'est pas la première fois que ça s'est arrivé,
00:37:26il y a eu d'autres expériences.
00:37:28Que nous ayons des Hongrois qui n'ont pas encore tout à fait digéré
00:37:32ce qui s'est passé dans leur histoire,
00:37:34parce que les Hongrois, ou même les Polonais,
00:37:36c'est pas toujours simple.
00:37:38Mais ils sont avec nous, ils sont dans la famille.
00:37:40Des fois, je me discute avec des gens de ma famille.
00:37:43Ca veut pas dire que j'ai pas envie que ma famille avance,
00:37:46que j'ai pas envie de m'occuper de ça.
00:37:49Vous vous trouvez dans l'argument du RN
00:37:51de passer à une Europe libérale qu'on a actuellement,
00:37:54une Europe des nations ?
00:37:55Ce que je reproche au RN, c'est, encore une fois,
00:37:58c'est une fiction, c'est ça qui m'inquiète.
00:38:01Aujourd'hui, la démocratie est attaquée par ceux qui font des fictions.
00:38:04On nous raconte des salades.
00:38:06Quand on nous dit qu'il faut sortir de l'Europe,
00:38:09ça veut rien dire.
00:38:10Ils nous disent qu'il faut sortir de l'Europe et signer des traités.
00:38:14L'Europe, ce n'est qu'un traité.
00:38:15Y a pas de Bruxelles, pas de prison, pas de mur.
00:38:18Si on veut sortir d'un traité, il faut faire un traité.
00:38:21Donc, on fera un autre traité.
00:38:23Au lieu de le faire à 27 en une seule fois,
00:38:25on fera 27 traités.
00:38:27Le Brexit, je vous rappelle que ça a duré neuf ans.
00:38:29Neuf années !
00:38:31Neuf années pour sortir, pour faire ce qu'ils appellent sortir.
00:38:35Et neuf années avec des morts à la frontière irlandaise.
00:38:38En Irlande, on s'est retapé dessus.
00:38:41L'Europe, ça sert à pas se taper dessus
00:38:43avec des gens qui sont pas comme nous,
00:38:45qui sont siants, qui ont des intérêts divergents.
00:38:48Je les connais, les Polonais, je les adore,
00:38:50mais ils sont pénibles.
00:38:52C'est ça, l'Union européenne, c'est dire
00:38:54que tu parles une langue qui n'est pas la mienne,
00:38:57tu manges des choses immangeables, à des heures pas possibles,
00:39:00tes intérêts, c'est pas les miens,
00:39:02mais on s'est tapé dessus pendant des millénaires
00:39:05et maintenant, on va plus se taper dessus.
00:39:07Et ça, avec Orban, c'est comme ça que ça marche.
00:39:10Orban...
00:39:11Si j'étais hongrois, je voterais pas pour lui,
00:39:14je pense que c'est un tricheur,
00:39:16je pense des tas de choses d'Orban.
00:39:18Il y a des gens au FIDESH qui sont des bons hommes d'Etat,
00:39:21des bonnes femmes d'Etat, j'en connais,
00:39:23mais je suis contre ce que fait Orban,
00:39:25mais je suis content qu'on soit ensemble
00:39:28pour faire avancer des choses ensemble.
00:39:30Et il le dit lui-même.
00:39:31Il a été président, il est encore président du Conseil, Orban,
00:39:35il est encore président du Conseil.
00:39:37C'est Orban qui préside le Conseil européen aujourd'hui.
00:39:40C'est ça qu'il faut dire.
00:39:42On fait gaffe à ce qu'il y ait, on n'est pas d'accord,
00:39:45mais il a choisi son programme sur la culture, par exemple,
00:39:48il a réussi à faire avancer,
00:39:49parce que c'était son moment à lui, donc il a fait ça.
00:39:52Et c'est ça, l'Union européenne, c'est uni dans la diversité,
00:39:56c'est pas tout le monde pareil, je veux voir qu'une tête.
00:39:59On fait rentrer Poutine dans la famille pour mieux le contenir ?
00:40:03Non, c'est très intéressant.
00:40:04Pourquoi ? Poutine, qu'est-ce qu'il dit ?
00:40:07Il dit exactement le contraire.
00:40:09Il dit à des gens qui n'habitent même pas en Russie,
00:40:11tu parles russe, donc c'est moi le chef.
00:40:14Alors que nous, on dit, non, nous, on a 24 langues officielles.
00:40:17Personne ne sait ça, mais le gaélique est une langue officielle.
00:40:21Le gaélique est une langue officielle.
00:40:23C'est magnifique.
00:40:24Pas le plate, pas le plate, je suis un ancien lorrain,
00:40:27pas le plate.
00:40:28C'est une langue régionale défendue,
00:40:30mais pas officielle.
00:40:31Toutes les directives de l'Union européenne
00:40:34sont traduites en gaélique.
00:40:35On a 24 langues, mais je le rappelle souvent pour rigoler,
00:40:39on a cinq alphabets.
00:40:40Et moi, quand vous étiez pas nés, j'étais en 90,
00:40:43il y a des gens qui disaient que c'était un problème.
00:40:46Vous y arriverez jamais, il faut que vous ayez la même langue.
00:40:49L'espéranto est revenu, mais il a été balayé,
00:40:52parce qu'on a dit, non, tant pis, on aura 24 langues.
00:40:55C'est comme ça qu'on est.
00:40:56Et Poutine dit le contraire.
00:40:58Poutine dit, non, moi, le monde russe...
00:41:00Rouskimir, c'est comme ça qu'il appelle ça,
00:41:03il dit le monde russe.
00:41:04Les tribunaux russes
00:41:07ont condamné,
00:41:09dans le droit russe,
00:41:11pour des actes qui n'étaient pas commis en Russie,
00:41:14la première ministre estonienne.
00:41:16Quand on dit pourquoi, elle parle russe.
00:41:18C'est comme si on mettait des PV aux Français
00:41:21qui roulent à gauche en Angleterre.
00:41:23C'est pareil.
00:41:24C'est pour ça qu'il ne peut pas rentrer, Poutine.
00:41:27D'abord, il refuse les frontières.
00:41:29Il charte des Nations unies.
00:41:31Ça, pour moi, c'est...
00:41:32Tant qu'il ne reculera pas là-dessus...
00:41:35Je rappelle à ceux qui disent que le don basse, les frontières...
00:41:38Poutine a mis, il y a moins de deux ans,
00:41:41dans la Constitution russe,
00:41:43que des villes qui n'ont jamais vu l'armée russe,
00:41:46encore aujourd'hui,
00:41:48Zaporizhia, Slovensk, des villes comme ça,
00:41:51font partie du territoire russe.
00:41:53Moi, ma Constitution, c'est comme si nous, la France,
00:41:56on disait que l'Allemagne, c'est la France.
00:41:59Mais on ne peut pas être dans l'Union européenne.
00:42:02C'est lui qui s'exclue aujourd'hui.
00:42:04C'est pas nous.
00:42:05J'ai une question du tchat.
00:42:07Le principe, c'est qu'il y a...
00:42:08J'adore ça.
00:42:10Tant mieux.
00:42:11Je préférais...
00:42:12Je vais faire une remarque, si vous permettez.
00:42:15Je suis très content d'être là et de ce débat-là.
00:42:17Moi, je préfère...
00:42:19J'aime beaucoup discuter avec les gens.
00:42:21J'ai toujours dit que, pendant les Gilets jaunes,
00:42:24sur les ronds-points, il y avait de l'intelligence citoyenne.
00:42:27Je me suis fait nasser avec des Gilets jaunes.
00:42:30Ce que j'aimerais et ce que je voudrais dire
00:42:32à tous ceux qui nous écoutent et avec qui je suis ravi
00:42:35de débattre de cette manière-là,
00:42:37c'est qu'on a besoin de tout.
00:42:39Au Parlement, on a besoin de faire le job profondément
00:42:42et pas de raconter des salades,
00:42:44pas de raconter des trucs pour se faire filmer
00:42:47et de dire 25 fois un mensonge
00:42:49auquel on répond 25 fois que c'est pas vrai.
00:42:52-"C'est à quelqu'un en particulier."
00:42:55Rires
00:42:56Donc, on a besoin de tout.
00:42:57Il y a des moments... C'est comme dans une famille.
00:43:00Quand on est amoureux, on fait la nuit, on fait la fête.
00:43:03Et on se demande ce qu'on va dépenser le mois prochain.
00:43:06Si on ne fait pas les deux, on n'est pas vraiment amoureux.
00:43:10On n'est pas démocrate s'il n'y a pas des moments
00:43:12où on va se frotter, comme on le fait là.
00:43:15Je suis ravi de le faire.
00:43:16On s'arrête, on réfléchit et on fait vraiment du job.
00:43:19On essaie de faire tout ça dans cet espace.
00:43:21Je vous écoute.
00:43:22Je vous remercie.
00:43:24J'ai compris le principe.
00:43:25Tant mieux.
00:43:26J'ai une question de tous ces personnes
00:43:28qui participent en même temps, qui vous écoutent
00:43:31et qui réagissent à vos propos.
00:43:33Et qui dit, au vu des avancées russes
00:43:35et de l'implication de l'armée nord-coréenne sur le terrain,
00:43:39ça a été démontré, ça a été prouvé maintenant en Ukraine,
00:43:42est-ce qu'il ne faudrait pas intervenir militairement,
00:43:45pour que ça soit plus clair ?
00:43:46Alors, je peux taper en touche, des fois.
00:43:49Je suis pas exécutif, moi.
00:43:50Des fois, je suis pas...
00:43:52Non, je pense, aujourd'hui,
00:43:54que c'est l'Ukraine qui est en guerre.
00:43:56Elle est en guerre dans une confrontation
00:43:58qui nous concerne, comme je l'ai expliqué.
00:44:01Est-ce qu'on aura le droit de vivre en paix
00:44:03avec des gens qui parlent pas notre langue ?
00:44:05Est-ce qu'on pourra construire la paix
00:44:07avec des gens avec qui on est différents ?
00:44:10C'est ça, la question.
00:44:11Nous, on le fait depuis 60 ans, c'est compliqué,
00:44:14mais moi, j'aimerais que ça dure encore 200 ans,
00:44:16peut-être plus, voilà.
00:44:18Cette confrontation nous concerne.
00:44:20Aujourd'hui, ce sont les Ukrainiens qui se battent.
00:44:23La question se posera si les Ukrainiens
00:44:25nous appellent au secours ou si on commence à nous bombarder.
00:44:30Après, je crois qu'il faut qu'on aide.
00:44:32Aider, ça veut dire quoi ?
00:44:35Aider, pendant une guerre, c'est envoyer du matériel,
00:44:38de l'aide, comme on l'a fait militaire.
00:44:40C'est aussi reconstruire.
00:44:41Il y a des Français qui habitent là-bas.
00:44:43On a réouvert l'école française.
00:44:45Les Français du coin ont réouvert l'école française.
00:44:48Vous ne pouvez pas savoir ce que ça veut dire pour les Ukrainiens.
00:44:52Dans l'école française de Kiev, il n'y a que trois Français.
00:44:55Il y a 160 Ukrainiens.
00:44:57Ils sont contents, ils comprennent ce que ça veut dire.
00:45:00Ils comprennent qu'il y a des profs...
00:45:02Et pour le symbole aussi.
00:45:03C'est plus que du symbole, c'est du...
00:45:06C'est du message.
00:45:08C'est ce qui est particulier en Ukraine.
00:45:10Il y a du contenu derrière.
00:45:11Les enfants qui viennent à l'école, on a investi.
00:45:14J'y étais il y a cinq ou six semaines.
00:45:17On a refait une salle de classe.
00:45:18C'est ça qu'on fait.
00:45:20Quand on refait une salle de classe, on a fait le shelter.
00:45:23Pour avoir une école en Ukraine, il faut avoir un abri.
00:45:26Donc on l'a fait, on a investi.
00:45:28Eh bien, ça, c'est aussi aider un pays en guerre.
00:45:31Sauf que là, maintenant...
00:45:33Pardon, je reboucle avec la discussion qu'on a depuis le début.
00:45:36C'est le 20 janvier, Trump...
00:45:39Donc, voilà, il sera officiellement président.
00:45:42Il va se passer quoi ?
00:45:43Qu'est-ce qui va se passer ?
00:45:45On va rayer l'Ukraine de la carte ?
00:45:47Et dans l'impuissance totale des Européens ?
00:45:50D'abord, Trump...
00:45:54Encore une fois, je...
00:45:56Je ne juge pas la personne.
00:45:58Il est élu.
00:45:59Aujourd'hui, ce qu'on est en train de regarder,
00:46:02pour ceux qui font leur job,
00:46:04qui ne se contentent pas de passer à la télé,
00:46:07on essaie de regarder ce qu'il y a derrière Trump.
00:46:10J'ai dit tout à l'heure qu'il y a une société américaine
00:46:13qui pose un problème, parce que c'est elle qui a voté.
00:46:16Les Américains, ils sont comme ça.
00:46:18Ils sont un peu égoïstes, un peu individualistes,
00:46:21chacun dans son coin.
00:46:22Et pourquoi je ferais-ci ? Et great again, etc.
00:46:25Donc, ils ont voté pour lui.
00:46:27Bon, ils sont comme ça.
00:46:28Après, il faut regarder aussi ce qu'il y a...
00:46:31Quels sont les gros think tanks,
00:46:33quelles sont les grosses personnes ?
00:46:35Parce qu'aux Etats-Unis, quand il y a un élu,
00:46:38on change 4000 personnes dans l'administration.
00:46:41Il faut regarder qui va choisir.
00:46:43Déjà, ça va être important.
00:46:44Il y a plusieurs tendances.
00:46:46Il y a trois grosses tendances
00:46:49pour la politique étrangère.
00:46:52Il y en a qui disent qu'il faut qu'on continue
00:46:56et qu'on reprenne notre rôle de gendarme du monde,
00:47:00et qu'on le fasse mieux, et qu'on y aille.
00:47:03Il y en a qui disent...
00:47:04Et donc, évidemment,
00:47:06pointer contre la Chine, avec la Chine.
00:47:08Donc, ça veut dire que, oui, il faut aider Taïwan
00:47:12s'il se fait envahir, etc.
00:47:13Il y a cette tendance-là.
00:47:15Il y a une tendance qui dit qu'on reste chez nous,
00:47:18on arrête, on s'occupe de nos affaires
00:47:20et on vit notre truc.
00:47:22Il y en a qui sont un peu entre les deux.
00:47:24Il n'y en a aucune
00:47:26qui dit qu'au-dessus de la top priorité,
00:47:30c'est l'Union européenne.
00:47:32C'est ça, notre histoire.
00:47:34Que ça soit Trump ou que ça ait été Kamala Harris,
00:47:38c'est pareil.
00:47:39Donc, ça nous dit à nous...
00:47:41OK, mais on n'est pas perdus,
00:47:43parce qu'on en a fait... On est en retard.
00:47:45Souvent, en rigolant, je dis qu'on perd à la mi-temps.
00:47:48On perd à la mi-temps, mais moi, quand je jouais encore,
00:47:51perdre à la mi-temps, ça veut pas dire que j'ai perdu.
00:47:55Donc, on perd à la mi-temps,
00:47:56mais l'Union européenne doit prendre cette situation
00:48:00pour dire, maintenant,
00:48:01on va encore plus vite s'occuper de nos affaires.
00:48:04Encore plus vite, les mettre en place.
00:48:07Regardez ce qu'a dit le Premier ministre polonais,
00:48:10pour les gens qui ne le savent pas.
00:48:12Le Premier ministre polonais, c'est la première fois,
00:48:15ça fait 7 ans que je me discute avec mes amis polonais.
00:48:18Donald Tusk, qui dit, enfin,
00:48:20on va arrêter de déléguer notre sécurité aux Etats-Unis.
00:48:24Voilà.
00:48:25C'est ce qu'a dit Thierry Breton,
00:48:27qui a fait un tweet en mode,
00:48:28il serait pas temps qu'on s'y mette, la stratégie européenne.
00:48:32Et puis, je connais un député qui a fait une tribune,
00:48:35enfin, un billet, lundi dernier, sur le sujet, avant, donc...
00:48:39Qui est en plateau avec nous.
00:48:41Donc, évidemment, c'est ça, et on le dit depuis longtemps.
00:48:44On le dit depuis longtemps.
00:48:46Mettons-nous au travail.
00:48:47On parle, par exemple, de militaires.
00:48:49Il faut une armée ou pas, mais c'est pas ça, le débat.
00:48:52Le débat, c'est, est-ce qu'on fait...
00:48:55Faisons, on est en train de le faire, heureusement,
00:48:58faisons une base industrielle militaire.
00:49:00C'est ça, la question.
00:49:02C'est pas de savoir si on va avoir tous le même drapeau
00:49:05ou le même commandant.
00:49:06Il faut une base industrielle militaire.
00:49:08On est en train d'avancer.
00:49:10Je reprends la dernière remarque sur le tchat.
00:49:12Vous n'en avez pas marre, en tant que politique,
00:49:15d'entendre qu'il faut plus de souveraineté européenne,
00:49:18mais toujours aucun acte et que des discours ?
00:49:21C'est très sévère.
00:49:22C'est très sévère, parce qu'on parle du RGPD, par exemple.
00:49:26Evidemment, les gens, ça leur parle pas,
00:49:28mais quand on réfléchit, on est le seul...
00:49:30Il y a eu une vraie...
00:49:32On est le seul à avoir fait ça, et ça a été une bombe.
00:49:35On a dit, purée, l'Union européenne, ils ont réussi,
00:49:38y compris les Chinois, y compris les Américains.
00:49:40Ils ont dit, purée, ils ont réussi à transformer quelque chose
00:49:44qui était une découverte extraordinaire,
00:49:46mais qui partait dans tous les sens.
00:49:48Je vous rappelle quelque chose, c'est bien de faire un peu d'histoire,
00:49:52entre la création de l'imprimerie,
00:49:54la création de l'imprimerie, Guthemberg, 1450, 15e siècle,
00:49:58et la loi sur la liberté de la presse,
00:50:02la loi qui dit qu'on va être libres d'imprimer ce qu'on veut
00:50:05quand on en prend la responsabilité.
00:50:07C'est ça.
00:50:08C'est 1881, il y a 400 ans.
00:50:11Il y a quatre siècles.
00:50:13Donc, voilà, avec un truc aussi terrible,
00:50:15aussi magnifique, terrible, puissant qu'Internet,
00:50:18on peut prendre quelques années pour trouver les trucs,
00:50:21mais l'Europe le fait, on est en tête.
00:50:23Vas-y, vas-y.
00:50:24Vous le disiez, vous êtes aussi porteur d'une résolution
00:50:27qui vise à lever les restrictions, si j'ai bien tout compris,
00:50:31concernant l'utilisation d'armes à longue portée pour l'Ukraine.
00:50:35Dans quel sens ça intéresse à l'Assemblée nationale
00:50:40dans un contexte où on est en train de voter le budget ?
00:50:43Est-ce que Donald Trump va être un accélérateur ?
00:50:47Je sais pas.
00:50:48Comment on se rend compte de l'urgence ?
00:50:50Ça n'a rien à voir avec le budget.
00:50:52Moi, ce que j'ai essayé de faire là,
00:50:54c'est... Enfin, rien à voir sur le plan temporel.
00:50:57C'est quelque chose que je portais.
00:50:59Pourquoi je le porte ?
00:51:00Il y a deux fakes, là, derrière,
00:51:03qu'il faut défaire.
00:51:04C'est, un, d'abord, les Ukrainiens ne nous attendent pas
00:51:07pour taper loin, en territoire russe,
00:51:10car ils ont des armes qui leur permettent de le faire.
00:51:12Simplement, aujourd'hui, quand ils envoient un obus,
00:51:15ils doivent vérifier que c'est pas un des nôtres.
00:51:18C'est un peu bête, je dirais.
00:51:20Ils le font.
00:51:21Il y a 15 jours, ils ont tapé quelque chose
00:51:23qui était à 100 km nord de Moscou.
00:51:25Ça, c'est la première fake.
00:51:27La deuxième fake, c'est que je ne demande pas
00:51:29ça comme une espèce de revanche de bac à sable.
00:51:32Je ne dis pas...
00:51:33Il y a beaucoup de gens qui le disent, c'est pour ça.
00:51:36Je ne dis pas qu'il faut que les Ukrainiens
00:51:38fassent la même chose que les Russes.
00:51:40Les Russes, ils tapent sur le civil.
00:51:42Ils tapent sur les usines de chauffage
00:51:45pour qu'on ait froid cet hiver.
00:51:47Les Ukrainiens, ils sont militaires.
00:51:49Ils tapent sur des objectifs militaires,
00:51:51et ils savent très bien le faire.
00:51:53Des raffineries, des avions qui décollent, etc.
00:51:56Ils tapent là-dessus, et ils savent bien le faire,
00:51:58même très loin. Le plus loin, c'était à 3 000 km.
00:52:01Ils savent le faire.
00:52:02C'est un peu bête, ce que je dis dans ma...
00:52:05C'est un peu bête qu'on se prenne le cerveau
00:52:07pour dire, attention, quand on vous livre quelque chose,
00:52:11ou bien on fait confiance.
00:52:12Si on fait confiance, on livre des armes
00:52:14et on dit, tu les utiliseras bien,
00:52:16en respectant le droit militaire.
00:52:19On te fait confiance sur ta compétence,
00:52:21sinon, on ne te les livre pas,
00:52:23mais quand on te les livre, on te fait confiance.
00:52:26Arrêtez de dire, tu peux taper là, mais pas là.
00:52:29C'est ça que j'ai dit.
00:52:30Et ça n'a... En fait, ce que je dis,
00:52:32c'est plus à destination de simplification
00:52:37que de réelle efficacité.
00:52:38Les Ukrainiens tapent déjà dans le profond.
00:52:41C'est imposable au niveau européen ?
00:52:43On peut convaincre les autres pays européens
00:52:45d'accepter...
00:52:46Je le fais. En fait, c'est une résolution.
00:52:49Ce n'est pas une loi, c'est une résolution.
00:52:51C'est dans le cadre de votre niche ?
00:52:53Non, non.
00:52:54Je ne sais pas, on verra. La niche, elle est loin.
00:52:57Je préférais que ça passe plus vite.
00:52:59Ce que je veux faire, c'est poser un problème.
00:53:02Une résolution, ça sert à poser un problème.
00:53:04J'en ai un peu marre d'entendre ces deux fakes
00:53:07dont je vous ai parlé et surtout d'avoir ce qui est gênant,
00:53:11c'est ce que je dis tout à l'heure,
00:53:13des luttes de drapeaux, de slogans, de trucs comme ça.
00:53:16Je dis, écoutez, on livre des armes,
00:53:18on arrête de se prendre les pieds dans le tapis.
00:53:20Vous étiez avec Jean-Noël Barraud hier,
00:53:23puisque le MoDem a organisé une contre-soirée
00:53:25élection US, où il était présent, Jean-Noël Barraud.
00:53:28Contre-soirée ?
00:53:29Une soirée, on se comprend.
00:53:31On était tous les deux en soirée US,
00:53:33donc c'était une contre-soirée pour nous.
00:53:35Une autre soirée.
00:53:37C'est vous qui étiez en contre-soirée,
00:53:39vous étiez en contre-soirée.
00:53:40J'ai vu réagir à la victoire de Donald Trump.
00:53:43Question pour vous dans le chat de François qui vous dit
00:53:46que son frère ne s'intéresse pas trop à la politique.
00:53:49J'allais la faire.
00:53:50Mon frère, qui s'intéresse pas trop à la politique,
00:53:53était venu à une réunion publique à Hambourg
00:53:55pour vous voir.
00:53:57Il avait trouvé vos propos intéressants,
00:53:59mais il n'avait pas compris à quoi servait un député
00:54:02des Français de l'étranger, à quoi un député des FDE.
00:54:05Attends, ces deux questions...
00:54:07C'est pour ça que je voulais garder la contre-soirée.
00:54:10Jean-Noël Barreau est du Modem.
00:54:11Je pense qu'on est assez voisins dans nos prises de position.
00:54:15On est tous des enfants de Jean-Louis Bourlange,
00:54:17je vais dire, donc on est assez clairs.
00:54:20Je pense que Jean-Louis...
00:54:21J'étais pas avec Jean-Noël, j'étais en hémicycle.
00:54:24C'était compliqué en hémicycle, cette nuit.
00:54:27On parlait du budget, du coup.
00:54:28J'étais pas avec lui.
00:54:30Je pense qu'il pense exactement la même chose que moi.
00:54:33D'ailleurs, c'était marrant, j'ai sorti mon texte
00:54:35qui disait Europe, réveillez-vous, un truc comme ça,
00:54:38et il a dit quasiment la même chose,
00:54:40il a fait une intervention filmée,
00:54:42quasiment la même, quelques heures après.
00:54:44C'est un allié pour vous ?
00:54:46Jean-Noël Barreau ? C'est un frère d'armes.
00:54:48Justement, pour la question de défense...
00:54:50J'ai pas d'allié au gouvernement, je suis en démocratie.
00:54:54Je suis parlementaire, il y a une séparation de pouvoir.
00:54:57On a les mêmes combats, mais c'est pas un allié.
00:54:59Je contrôle le gouvernement, moi.
00:55:01OK ? Il faudra... Je m'excuse de...
00:55:04Non, non, c'est généreux, c'est généreux.
00:55:06Ca va buzzer.
00:55:07J'ai des gros sourcils.
00:55:09On est là, on est là, je contrôle le gouvernement.
00:55:12On est là pour ces séquences-là.
00:55:13J'ai des gros sourcils, les gens croient que je m'énerve.
00:55:17Pas du tout.
00:55:18C'est quelque chose qui m'énerve, quoi.
00:55:20Je veux dire, en démocratie, il y a une séparation des pouvoirs.
00:55:24Le gouvernement gouverne.
00:55:26Oui, mais ça...
00:55:27Vous êtes de la majorité,
00:55:29Emmanuel Macron et la séparation des pouvoirs.
00:55:31Je suis dans la majorité.
00:55:33Le modem est inscrit dans la majorité.
00:55:35C'est quoi, le modem aujourd'hui ?
00:55:37Je suis pas inscrit dans l'opposition.
00:55:39Je finis avec Jean-Noël Barraud.
00:55:41Je finis avec Jean-Noël Barraud.
00:55:42Nous sommes...
00:55:44J'ai, au gouvernement, des gens qui pensent comme moi.
00:55:47Même si j'étais dans l'opposition ou si j'étais...
00:55:49Ca arrive. Il y a des gens au gouvernement
00:55:52qui pensent pas comme moi.
00:55:53Ca fait 7 ans, depuis que je suis élu,
00:55:55que quand quelqu'un me dit quelque chose dont je pense que c'est pas bien,
00:55:59je lui dis, qui s'appelle comme il se veut...
00:56:02J'ai un très bon exemple.
00:56:03Pendant le Covid, Jean-Yves Le Drian,
00:56:05que j'aime beaucoup, par ailleurs,
00:56:07rentre dans la salle de la commission pour dire,
00:56:10on va aider tout le dispositif des Français à l'étranger,
00:56:13les lycées français qui sont en train de mourir,
00:56:16à cause du Covid, plus personne ne pouvait bouger,
00:56:19on va aider en faisant 250 millions de prêts,
00:56:21traiter de l'argent,
00:56:23et on l'a regardé, on lui a dit,
00:56:25monsieur le ministre, si vous voulez faire du prêt,
00:56:28vous faites rien, ça sert à rien, il faut faire du don.
00:56:30Quand il est sorti, il a dit, ça sera du don.
00:56:33C'est ça, un Parlement qui bosse.
00:56:35On est en train de rater une occasion,
00:56:37à cause de mes amis à gauche, qui veulent pas,
00:56:40qui, pour des raisons idéologiques, disent,
00:56:42nous, surtout pas, jamais, mais c'est nous, le pouvoir.
00:56:46Si nous, on décide, là, maintenant, de se rassembler,
00:56:49on a une majorité de gens qui réfléchissent et qui bossent,
00:56:52on a une majorité.
00:56:53C'est une minorité qui fait du Twitch ou qui met la pagaille.
00:56:57Bien, Twitch ?
00:56:58Oui, c'est bien, mais je vous répète,
00:57:00il y a un temps pour Twitch et il y a un temps pour bosser.
00:57:03Et donc, on est une majorité.
00:57:05Cette majorité, elle veut pas revendiquer
00:57:08qu'elle est une majorité, elle passe son temps à dire,
00:57:11je peux pas, parce qu'il y a machin qui a dit un truc.
00:57:14Vous plaidez pour une majorité qui va du Parti socialiste...
00:57:17Je plaide pour la majorité que la nation française...
00:57:21Au Parlement d'Union nationale.
00:57:23Comment ?
00:57:24Un gouvernement d'Union nationale.
00:57:26Je parle pas de gouvernement, je parle de majorité au Parlement.
00:57:30Il faut bien qu'il y ait un gouvernement.
00:57:32On verra, mais ça pourrait être le gouvernement Barnier.
00:57:35Si c'est nous qui le contrôlons et qu'on est en négociation avec lui,
00:57:39là, on va te mettre dehors.
00:57:41On retrouve l'essence du Parlement.
00:57:43Bien sûr, c'est ça qui nous manque.
00:57:45Et on est en train, à cause, excusez-moi,
00:57:47en particulier des socialistes, on est en train de rater...
00:57:51Bien sûr, on est en train de rater une opportunité.
00:57:53On est en train de rater une opportunité
00:57:56de retrouver un Parlement en France
00:57:58qui ressemble à tous les Parlements du monde,
00:58:00qui sont les patrons.
00:58:02Quand j'entends que tous les discours de mes collègues de gauche
00:58:05commencent par,
00:58:06« Ah oui, mais Macron, c'est la faute à Macron ! »,
00:58:09je leur dis qu'il n'a pas le droit de mettre les pieds ici.
00:58:12Macron n'a pas le droit.
00:58:14Nous avons un président de la République qui a fait son job,
00:58:17et il l'a bien fait, je pense, mais ici, on doit faire notre job,
00:58:21qui est un job de contrôle.
00:58:23Mais je contrôle Jean-Noël Barraud.
00:58:25On recevait Philippe Brun, il y a deux semaines,
00:58:28qui nous disait que lui avait poussé pour Philippe Brun socialiste,
00:58:31une espèce d'union un peu élargie.
00:58:33Pourquoi le blocage
00:58:34viendrait des socialistes ?
00:58:36On pense que le blocage viendrait plutôt des insoumis, par exemple.
00:58:39Pas des socialistes.
00:58:41Je ne peux pas gouverner avec les insoumis.
00:58:43Je ne peux pas être dans une majorité avec les insoumis.
00:58:46Je ne peux pas être avec des gens qui mentent,
00:58:48qui ne travaillent pas,
00:58:50qui font du buzz au lieu de travailler,
00:58:53qui m'ont insulté, qui considèrent que je suis un je-ne-sais-quoi.
00:58:56Ils ne sont pas là pour se défendre.
00:58:59Voilà, je dis, moi...
00:59:02Le blocage vient des deux côtés.
00:59:03Non, le blocage... Les socialistes nous disent...
00:59:06Vous avez raison, on ne peut pas travailler avec eux.
00:59:09Ils nous le disent, à la buvette.
00:59:11Et après, bing !
00:59:12Vous savez qu'ils ont exclu...
00:59:14Ils nous ont exclu du bureau.
00:59:16Ils nous ont fait un coup du rideau
00:59:18pour que le modem ne soit pas au bureau.
00:59:20On leur dit que c'est dingue.
00:59:22Regardez ce que vous votez.
00:59:24Ah oui, t'as raison.
00:59:25Ils votent.
00:59:26Bon, ça, je regrette l'occasion
00:59:28qu'on est en train de perdre d'avoir un Parlement fort.
00:59:32Et qu'il prenne sa place.
00:59:34Qu'est-ce que...
00:59:35On n'y arrivera pas, du coup, on vous réinvitera,
00:59:38monsieur Pétit.
00:59:39Vraiment, avec un plaisir partagé,
00:59:42juste en 30 secondes,
00:59:44qu'est-ce que c'est qu'un Français...
00:59:48Un député des Français de l'étranger,
00:59:51très rapidement,
00:59:52et qu'est-ce que les étrangers,
00:59:54les Français de l'étranger, disent de ce qui se passe,
00:59:57justement, avec ce budget impossible à voter ?
01:00:00Un député des Français à l'étranger,
01:00:02c'est un député de la France.
01:00:04Moi, je défends...
01:00:05Je ne suis pas le syndicaliste des Français à l'étranger.
01:00:08Ca fait 20 ans que j'ai quitté la France.
01:00:10Je suis arrivé en Pologne en 86.
01:00:12J'ai passé 5 ans en Égypte.
01:00:14Et j'adore mon pays.
01:00:16J'adore mon pays.
01:00:17J'ai envie de participer à l'aventure nationale,
01:00:20comme tous les gens qui votent pour moi,
01:00:22comme le jeune qui était à Hambourg.
01:00:24Et ils m'ont envoyé au Parlement pour porter ça
01:00:28et pour travailler aux intérêts de la France.
01:00:31Comme tous mes collègues.
01:00:34J'ai le même nombre de votants que mes collègues.
01:00:36J'ai même plus de votants que certains de mes collègues.
01:00:3960 000, quand même.
01:00:41C'est pas...
01:00:42C'est pas rien.
01:00:43C'est pas rien.
01:00:44Après, ce qu'on apporte qui est différent,
01:00:47un député de la montagne...
01:00:48Ils ont une association.
01:00:50Un député de la montagne apporte quelque chose.
01:00:52Il sait très bien.
01:00:53Il apporte la désertification, comment on lutte,
01:00:57il apporte des problèmes d'environnement différents, etc.
01:01:01Un député des Français de l'étranger apporte un regard différent.
01:01:05Vous savez...
01:01:06Je vais vous expliquer des choses très simples.
01:01:09Je pense que 80 % de mes électeurs,
01:01:13ils parlent deux ou trois langues.
01:01:15C'est utile qu'il y ait des Français qui portent ça
01:01:18dans le discours national.
01:01:20En France, on n'est pas forcément brillants là-dessus.
01:01:23On porte de la citoyenneté élargie, comme je dis.
01:01:26Les gens disent double nationalité.
01:01:28Moi, non. Citoyenneté élargie.
01:01:30Moi, je vote au municipal de Cracovie.
01:01:32C'est normal.
01:01:33J'habite à Cracovie, je vote au municipal.
01:01:36Donc j'ai une citoyenneté qui est plus en alerte,
01:01:40qui comprend plus vite.
01:01:42Attention, c'est un problème citoyen.
01:01:44Là, non. On n'a pas besoin d'en parler.
01:01:46On n'a pas besoin de savoir s'il faut exonérer de TVA
01:01:49les chiens et les chats.
01:01:50On a passé une heure là-dessus l'autre jour.
01:01:53C'est M. Caron qui défendait ça.
01:01:55Ils disent qu'on te plaint.
01:01:56Comment tu fais pour résister à des trucs comme ça ?
01:01:59Donc on a un regard qui est très particulier,
01:02:02qui n'est pas meilleur ou moins bien,
01:02:04mais qui aide la France.
01:02:05Est-ce qu'il est critique sur ce qui se passe au Parlement ?
01:02:08Est-ce que les Français... Voilà.
01:02:11C'est...
01:02:12C'est...
01:02:13C'est...
01:02:14C'est...
01:02:16C'est...
01:02:17C'est...
01:02:18C'est...
01:02:19C'est éprouvant, c'est douloureux pour moi.
01:02:21Franchement, il faut vraiment que je pense à mon pays
01:02:24quand je sais que je vais faire une nuit dans l'hémicycle.
01:02:28Il y a des moments très intéressants à la commission.
01:02:30C'était passionnant.
01:02:32Vous avez parlé de quoi ?
01:02:33Ce matin, on a parlé du...
01:02:35On a contrôlé l'Agence française de développement.
01:02:39Le directeur.
01:02:40Et après, on a eu une table ronde
01:02:43sur trois experts qui sont venus parler
01:02:45de l'élection des Etats-Unis.
01:02:47Cinq heures. Voilà.
01:02:48Ca, c'est du boulot.
01:02:50Évidemment, on a fini...
01:02:51On a fini, on était...
01:02:53Cinq ou six, quoi.
01:02:54Je sais pas pourquoi ils partent.
01:02:56Je sais pas pourquoi ils ont quelque chose à faire.
01:02:59Le mercredi en commission,
01:03:00c'est le seul moment où il nous faut un mot de la maman
01:03:03pour pas venir.
01:03:05C'est le seul moment où un député est obligé d'être là.
01:03:08Le moment du mercredi en commission,
01:03:10je suis obligé d'être là.
01:03:11Je ne comprends pas comment j'ai des collègues
01:03:14qui ont d'autres choses à faire.
01:03:16Je dis à mon équipe, mercredi matin, on est là.
01:03:19J'arrive à 9h05, j'ai l'Allemagne dans ma circonscription.
01:03:22Si je suis à l'heure, je suis en retard.
01:03:24J'arrive à 9h05 et je pars à la fin.
01:03:26On va s'arrêter là. Merci beaucoup, Frédéric Petit,
01:03:29d'être venu à l'heure, pour le coup.
01:03:31A l'heure, nickel.
01:03:32On avance.
01:03:34On avance.
01:03:35On a même débordé un peu.
01:03:36C'était passionnant. Merci beaucoup.
01:03:38Vous revenez quand vous voulez discuter.
01:03:41Je reviens quand vous m'invitez.
01:03:43Très bien, on fera ça.
01:03:44Merci, on vous laisse quitter la salle.
01:03:48Oui, parce que nous, comme ça, on va dire au revoir sans vous.
01:03:51Merci encore mille fois, monsieur Petit.
01:03:54Voilà, les Gstream, c'est terminé. Merci infiniment.
01:03:57C'est toujours trop court.
01:03:59C'est beaucoup trop court.
01:04:00Là, on le ressent.
01:04:01On va créer un fan club à Lourdes.
01:04:03Je le ressentais, je sais pas, qu'on continue quelque part.
01:04:06Il y a plein de sujets qu'on n'a pas abordés.
01:04:09La place du modem.
01:04:10Exactement.
01:04:11Voilà, des questions.
01:04:13On en avait 300 000. C'est pas grave.
01:04:15On a plein de choses.
01:04:16En tout cas, merci infiniment de partager ce super moment
01:04:20qui est vraiment passionnant.
01:04:21Tous les deux. Merci, Sacha. Merci, Hugo.
01:04:24On s'abonne.
01:04:25On follow.
01:04:26On follow, bien sûr.
01:04:27Et on se sub, maintenant.
01:04:29Et on peut même se sub. Donc, franchement, on y va.
01:04:32Merci. Merci beaucoup.
01:04:34Merci. Et puis, à mercredi prochain...
01:04:36C'est toi ou Maëlle, la semaine prochaine ?
01:04:39Même endroit. J'en sais rien.
01:04:41Affaire à suivre. Je serai pas là la semaine prochaine.
01:04:44Sans Sacha.
01:04:45Mais avec moi.
01:04:46Mais avec Hugo.
01:04:47Ça va.
01:04:48Du coup...
01:04:49Non, mais du coup, ce sera peut-être bien moi.
01:04:52Je l'ai...
01:04:53Je l'ai mise dans une crise existentielle.
01:04:56Vous me dites...
01:04:57C'est moi ou Maëlle.
01:04:58On verra. On improvisera.
01:05:00De toute façon, l'important, c'est que vous soyez là.
01:05:03Et bim. Bien joué.
01:05:04Merci beaucoup.
01:05:05C'est presque un métier.
01:05:06Salut. Merci beaucoup. Salut, tout le monde.
01:05:09Ciao.