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Critique de Anora #anora
Transcription
00:00C'est un nouveau chef d'oeuvre pour Sean Baker avec Anora qui avait reçu la
00:06palme d'or au festival de Cannes. Le réalisateur nous signe de nouveau un
00:12drame social à l'américaine après nous avoir fait The Florida Project et dès la
00:17première partie le contraste entre la pauvreté de Anna et la richesse
00:24illimitée du jeune milliardaire saute aux yeux.
00:28On voit cette jeune prolétaire qui doit rentrer chez elle en métron au petit
00:32matin après avoir travaillé toute la nuit en tant que stripteaseuse alors que
00:37lui il flambe son argent sans compter. D'ailleurs la première partie va être
00:42un symbole de toute la débauche de la bourgeoisie qui va même jusqu'à se
00:48payer l'affection de cette femme. Anora vend son corps car bah elle n'a pas le
00:54choix pour manger. D'ailleurs l'objectif de Sean Baker n'est pas de stigmatiser le
00:59striptease ou la prostitution mais plutôt de faire comprendre aux
01:03spectateurs les motivations de Anora. Cette première partie elle va être
01:08vraiment très rythmée, j'ai beaucoup aimé ça, avec une esthétique des années
01:1370 très appréciable. Et la seconde partie ça va être le coup de folie qui
01:20va rendre cette oeuvre si atypique. La situation part totalement en vrille
01:25quand les parents du jeune milliardaire vont apprendre la relation.
01:28D'ailleurs là aussi un peu on peut y voir une fracture de classe voilà comment
01:32un jeune fils de milliardaire peut finir avec une prolétaire. Et dans cette partie
01:37Anora elle montre qu'elle est prête à se battre pour ne pas perdre ce qu'elle a
01:43obtenu. Et ce combat pour sa survie je l'ai vraiment trouvé touchant, on
01:48découvre totalement ce personnage, une facette que l'on n'avait pas vu dans la
01:53première partie. Et d'ailleurs Mickey Madison elle fait une performance
01:59impeccable.

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