Une avancée scientifique révolutionnaire !
Des chercheurs du Lawrence Berkeley National Laboratory en Californie repoussent les limites de la table périodique avec une nouvelle méthode pour créer des éléments superlourds. Ce procédé innovant pourrait rapprocher les scientifiques de la mystérieuse "île de stabilité" où certains éléments pourraient se révéler plus stables et ouvrir la voie à des applications inattendues.
À quoi cela pourrait-il servir ?
Ces éléments ultra-massifs et difficiles à étudier pourraient un jour révolutionner notre compréhension des propriétés de la matière dans des domaines aussi variés que l'énergie et les matériaux. Avec des techniques de fusion nucléaire avancées, les scientifiques pourraient bientôt atteindre des numéros atomiques encore inexplorés.
Une percée qui marque un pas de géant pour la physique nucléaire et qui nous rapproche toujours un peu plus des frontières inexplorées de la science !
#RadioSiskoFM #Science #PhysiqueNucléaire #ÉlémentsSuperlourds #Innovations #BerkeleyLab #îleDeStabilité
Des chercheurs du Lawrence Berkeley National Laboratory en Californie repoussent les limites de la table périodique avec une nouvelle méthode pour créer des éléments superlourds. Ce procédé innovant pourrait rapprocher les scientifiques de la mystérieuse "île de stabilité" où certains éléments pourraient se révéler plus stables et ouvrir la voie à des applications inattendues.
À quoi cela pourrait-il servir ?
Ces éléments ultra-massifs et difficiles à étudier pourraient un jour révolutionner notre compréhension des propriétés de la matière dans des domaines aussi variés que l'énergie et les matériaux. Avec des techniques de fusion nucléaire avancées, les scientifiques pourraient bientôt atteindre des numéros atomiques encore inexplorés.
Une percée qui marque un pas de géant pour la physique nucléaire et qui nous rapproche toujours un peu plus des frontières inexplorées de la science !
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00:00L'avancée scientifique dans la création d'éléments superlourds ouvre la voie vers
00:03l'inexploré. Des chercheurs du Lawrence Berkeley National Laboratory en Californie
00:08ont récemment réalisé une avancée majeure dans le domaine de la physique nucléaire.
00:12Leur nouvelle méthode pourrait transformer la création d'éléments dits « superlourds »,
00:17poussant les limites actuelles de la table périodique.
00:19Des éléments aux propriétés uniques. Les éléments superlourds sont des atomes possédant
00:24un nombre très élevé de protons, bien au-delà des éléments naturels tels que l'uranium
00:28– 92 protons. Les exemples récents incluent l'oganesson – 118 protons, et le livermorium
00:34– 116 protons, tous créés artificiellement en laboratoire à l'aide d'accélérateurs
00:39de particules. La création de ces éléments représente un défi de taille, en raison
00:43de leur masse, ils sont instables et se désintègrent en une fraction de seconde, rendant leur étude
00:48complexe.
00:49L'intérêt pour ces éléments réside dans leur potentiel à offrir des propriétés
00:53chimiques et physiques « inédites », ainsi que des applications éventuelles dans des
00:57domaines variés, notamment l'énergie et les matériaux. Les scientifiques espèrent
01:01qu'en atteignant la fameuse « île de stabilité », une région théorique de la table périodique
01:06où certains éléments pourraient être plus stables, il serait possible de produire des
01:10isotopes aux durées de vie suffisantes pour des applications concrètes. Une nouvelle
01:14approche pour atteindre l'île de stabilité. Jusqu'à présent, la production d'éléments
01:19superlourds se faisait en bombardant des cibles d'éléments lourds avec des isotopes plus
01:22légers, comme le calcium-48. Cependant, cette méthode montre ses limites pour les
01:27éléments les plus lourds. Pour contourner cette difficulté, les chercheurs de Berkeley
01:32ont expérimenté une approche innovante, ils ont utilisé le Titan-50 au lieu du calcium-48,
01:38créant ainsi une « fusion chaude », capable de produire des isotopes rares de livermorium
01:43par deux chaînes de désintégration distinctes. Cette nouvelle méthode remet en question
01:47l'idée que seuls les noyaux, magiques, comme le calcium-48 sont stables pour ces
01:52créations. L'utilisation du Titan-50 ouvre la possibilité d'utiliser d'autres combinaisons
01:57de noyaux, suggérant que des éléments encore plus lourds, proches des numéros atomiques
02:01119 et 120, pourraient être synthétisés. Cela permettrait de s'approcher davantage
02:07de l'île de stabilité, où certains éléments superlourds pourraient résister plus longtemps
02:11à la désintégration. Vers de nouvelles applications et découvertes. Si les chercheurs
02:16parviennent à créer des éléments stables au-delà de l'organisme, cela pourrait révolutionner
02:20la compréhension des propriétés chimiques et physiques de la matière à des niveaux
02:23extrêmes. Cependant, chaque tentative de fusion nécessite des quantités d'énergie
02:28élevées et un ajustement minutieux des configurations nucléaires pour maximiser les chances de
02:33succès, des défis qui demeurent significatifs. Cette percée constitue néanmoins un pas
02:37de géant pour la physique nucléaire et l'exploration des éléments superlourds.
02:41Les scientifiques du Lawrence Berkeley espèrent désormais explorer d'autres combinaisons
02:46de noyaux pour atteindre des zones théoriques de stabilité, ouvrant la voie à des éléments
02:50jusqu'ici inédits.
02:51Sources, Lawrence Berkeley National Laboratory, Berkeley