Nelson Monfort, journaliste franco-américain, évoque l'élection présidentielle américaine. «Jamais la société américaine n’a été aussi divisée», selon lui.
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00:00Jamais, jamais la société américaine n'a été aussi divisée.
00:03Je crois que... Moi, je suis plutôt d'un tempérament optimiste.
00:06Je suis comme Alexandra dans ses prévisions météo.
00:08J'essaie toujours de me faire un petit rayon de soleil au bout du tunnel.
00:12Mais là, là, là, il y a pas mal la comparaison.
00:17Mais comment?
00:20Là, je crois qu'il y a une vraie division.
00:22Et si, et si, comme disent les Américains,
00:25si Trump fall short, c'est-à-dire que s'il est battu de peu,
00:29là, là, là, ça risque d'être compliqué parce qu'il ne reconnaîtra pas sa défaite.
00:33Je pense qu'il faut que l'un des deux candidats,
00:35non seulement remporte le collège des grands électeurs,
00:38mais également remporte le vote populaire.
00:40Parce que si, si ça fait comme Al Gore, dont l'élection avait été volée,
00:44là, en 2000, l'élection a vraiment été volée, ou ça fait plus récemment
00:48près de nous, plus proche de nous, comme Hillary Clinton,
00:49qui avait quand même obtenu 4 millions de voix de plus que Donald Trump,
00:52mais battu par le collège électoral.
00:54Ça laisse des traces indélébiles.
00:56Je pense qu'il faut effectivement que le candidat,
00:58ou celui qui l'emportera, celui ou celle qui l'emportera,
01:01remporte également le vote populaire.
01:02Je crois que c'est très... et l'emporte confortablement.
01:05Parce que sinon, on va au-devant de très, très grands problèmes.