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Retrouvez "Europe 1 soir week-end" sur : http://www.europe1.fr/emissions/europe-1-soir-week-end-2

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Transcription
00:00Les suites de l'assassinat de Nicolas à la sortie d'une boîte de nuit dans l'Ardèche, un an après la mort de Thomas, 16 ans,
00:05poignardé lors d'une fête de village à Crépole.
00:07Nicolas et Thomas étaient même les membres du même club de rugby, leur club qui leur a rendu hommage.
00:14Aujourd'hui, Noémie Loisel, vous êtes au stade où l'émotion est très vive.
00:20Au pied du stade, le portrait de Nicolas vêtu de son maillot de rugby, des bougies rouges et quelques mots de ses proches.
00:25Pour toujours dans mon cœur, petit frère. C'est sur ce terrain que Nicolas avait commencé le rugby à l'âge de 6 ans.
00:31Il évoluait en tant qu'élier récemment au centre-arrière. Patrick Baudouin est coprésident du club. Il peine à retenir ses larmes.
00:37On est assommé, on est abasourdi. Nicolas était un fils. On l'appelait Colby. Il portait bien son nom.
00:42Ce n'était pas un bagarreur du tout. Il était très gentil. Mais par contre, s'il fallait défendre ses copains, il y allait.
00:48Près d'un an après la mort de Thomas, le club pleure de nouveau l'un de ses joueurs. Rose rouge à la main, Laurent est bouleversé.
00:53Éducateur dans ce club, il le voyait aux entraînements et jours de match.
00:56C'était pour moi un gamin avec un bel état d'esprit. C'était quelqu'un qui avait de belles valeurs.
01:01Deux fois en l'espace d'une année, ça fait mal. Aussi bien pour nous que pour les jeunes.
01:07Sur le marché ce matin, c'est la même tristesse qui traverse les habitants de Romand-sur-Isère et des communes alentours. Angélique est mère de 4 enfants.
01:14Des jeunes qui vont s'amuser, ils partent le soir et les parents ne les reverront jamais.
01:18On ne comprend pas. C'est de la barbarie. On pense aux familles, on pense aux amis. On ne peut être qu'ému.
01:23Une cellule psychologique devrait être mise en place en début de semaine.
01:26Noémie Loisel, envoyée spéciale d'Europe 1 sur place. Et puis autre réaction, celle de Jacques Dubay, le maire de Saint-Péret.
01:33C'est la commune sur laquelle se trouve la boîte de nuit devant laquelle Nicolas a été tué. Il s'est confié à Europe 1.
01:38C'est complètement inédit pour un maire de se retrouver devant une situation et une tragédie pareille.
01:44On a quand même beaucoup de mal à s'en remettre. On a eu une pensée quand on a appris l'essai de Nicolas pour sa famille.
01:49Vraiment, c'est un coup de massue. On a un peu moins de 8000 habitants. C'est une petite ville toute sympa et toute tranquille avec cette boîte de nuit qui est ouverte depuis plus de 10 ans.
02:00Plutôt où on vient s'amuser et faire la fête. Donc là, se retrouver avec cet événement et cette personne qui tire sur des gens, c'est juste incompréhensible.
02:08Ce n'est pas ça la vie de nos communes. On est stupéfait, on trouve ça incroyable et on se dit qu'effectivement, à n'importe quel moment, ça peut arriver.
02:16On ne peut qu'être en soutien et dire qu'on est dans l'incompréhension totale. C'est vrai que c'est assez révoltant.
02:22Le maire de Saint-Péret au micro d'Antoine Bienveau pour Europe.

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