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L'expert en sécurité Pascal Bitot-Panelli était l’invité de 180 Minutes info Week-End ce samedi 2 novembre sur CNEWS. Il s’est exprimé au sujet de la dégradation de l'état de la place Garibaldi de Nice : «Il est regrettable que l'on rende l'espace public anxiogène» 

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Transcription
00:00Alors, en sécurité, on parle de la création d'une ville intelligente et notamment intelligente pour la sécurité,
00:05donc en modifiant beaucoup de choses dans l'aménagement, dans l'éclairage, dans la vidéoprotection,
00:11dans la structure des polices municipales, dans leur patrouille, dans leur mobilité,
00:15dans des boutons d'appel d'urgence, par exemple dans les bus, notamment pour les femmes, des arrêts à volonté,
00:22plutôt qu'être posé au milieu d'une cité, être posé à la demande. Bref, on envisage beaucoup de choses.
00:28Il n'en demeure pas moins que dans ces belles villes, qui plus est où il fait beau, on a des gens qui viennent se fixer.
00:35Ils viennent se fixer sur des places emblématiques. Pourquoi ? Parce qu'ils sont censés faire une mendicité,
00:42qui est que l'alcool devient une mendicité agressive en pensant que les touristes ou les gens un peu aisés
00:47pourront leur donner de l'argent. Donc ces gens-là se fixent. Et on constate que malgré les interventions de la police municipale,
00:54au bout d'une heure, ces gens reviennent. Donc on est face à une espèce d'impuissance et à l'évidence, il faudra à terme.
01:02Je le constate maintenant que je suis, je dirais, dans les gouvernances de sociétés de sécurité privée.
01:10On voit que le régalien est de plus en plus, sur certaines zones, obligé de céder de la sécurité privée.
01:17C'est-à-dire sur des zones, être pris par des commerçants qui vont payer quelqu'un, qui va demander à ces personnes d'évacuer.
01:25Et c'est vrai qu'il est regrettable qu'on rende par cette présence l'espace public anxiogène et qu'on ait même, notamment...
01:34— Plusieurs en plein jour ? — Absolument. De jour ou de nuit, même, des femmes, notamment, ou des commerçants
01:39qui pratiquent des techniques d'évitement, c'est-à-dire qui évitent certains quartiers. Donc ça, c'est un fléau pour les villes,
01:47malgré, vous le disiez, Thierry, et c'est très vrai, des maires qui sont très au point et près de la sécurité.
01:53— Ouais, Christian Estrosi, plutôt. — Estrosi et Linares, c'est des maires qui connaissent bien la sécurité.
01:57— C'est clair. — Donc c'est un problème qu'il faut régler au coup par coup en l'espèce. Et seuls le régalien et les municipalités, à mon avis,
02:05n'y suffiront pas, notamment avec ces flux migratoires. On voit dans certains arrondissements de Paris les quartiers qui changent,
02:13où le soir, des matelas sont sur les trottoirs. On a des pauvres types qui sont 10, 15 sur ces matelas, qui sont sous craques, sous stupes.
02:21Imaginez aussi pour les Parisiens et les Parisiennes qui habitent au pied de ces zones. — On a la même chose à Paris.
02:29Sous-titrage Société Radio-Canada

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