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Invité de la matinale de Public Sénat, Antoine Basbous revient sur la visite d’Etat d’Emmanuel Macron au Maroc. Un déplacement qui acte le réchauffement des relations entre les deux pays, notamment permis par la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.  

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Transcription
00:00Oui, ce déplacement acte le réchauffement qui est à la mesure de la glaciation qui a duré au moins trois ans.
00:07Nous avons vu le roi, bien que malade ou fatigué, venir en famille, se déplacer sur le tarmac de l'aéroport pour accueillir son hôte en famille.
00:21Et c'était une première de présenter sa fille Khadija pour la première fois qui apparaît en public et en majesté en quelque sorte.
00:28Et ça veut dire qu'on oublie ce qui s'est passé, notamment l'affaire Pécasus où le Maroc a écouté Emmanuel Macron, tout ça est derrière nous ?
00:35Je crois que oui, la page est tournée et la réconciliation est établie. En plus, il y a une projection, pardon, une dynamique vertueuse qui s'installe dans les relations entre les deux hommes, c'est important, et entre les deux pays.
00:49Alors on va parler de ce qui s'est passé pendant ces deux jours. D'abord, ces contrats signés pour un montant allant jusqu'à 10 milliards, c'est ce que dit l'Élysée, est-ce qu'on est dans du gagnant-gagnant entre les deux pays ?
01:00Forcément, le Maroc ne va pas offrir des cadeaux. Le Maroc a besoin d'infrastructures, a besoin d'expertise et la France dispose de cette expertise, de ce savoir-faire.
01:11Le TGV qui a déjà été créé, installé par la France va être prolongé par les entreprises françaises et donc du coup c'est du gagnant-gagnant. Il n'y a pas de cadeau en l'occurrence.
01:24Mais le Maroc avait intérêt économiquement à se tourner vers la France ou il avait d'autres choix ?
01:30Évidemment, il y a des concurrences étrangères, à commencer par l'Espagne en Europe, la Chine. Oui, la concurrence existe, mais le Maroc a décidé de donner à la France des contrats majeurs
01:45pour seler un peu la réconciliation et dire que la France a intérêt à soigner le Maroc comme le Maroc a intérêt à nouer des relations économiques avec la France.
01:55Emmanuel Macron s'est exprimé hier devant le Parlement marocain. Est-ce qu'il a trouvé les bons mots, le chef de l'État ?
02:01J'ai trouvé qu'il a trouvé le bon mot. Les Marocains l'ont applaudi debout quand il a parlé du Sahara occidental en disant que l'avenir du Sahara est dans la souveraineté marocaine.
02:15Et donc ce mot magique était attendu. Il avait déjà été formulé en juillet dernier et il a été reconfirmé hier.
02:27Et donc c'est à ce moment-là que les députés, les élus l'ont applaudi debout et pendant longtemps.
02:33Est-ce que ça veut dire, quand il dit ça, Emmanuel Macron, que l'avenir du Sahara occidental s'inscrit dans la souveraineté marocaine ?
02:40Est-ce que ça veut dire que la France, après avoir longtemps hésité entre le Maroc et l'Algérie, a définitivement choisi le Maroc ?
02:46La France ne se renie pas dans cette affaire. La France a toujours été dans le soutien au Maroc, dans la défense des positions marocaines au Conseil de sécurité.
02:57Elle a parfois bataillé avec la Maison-Blanche pour sauvegarder cette hypothèse.
03:03Évidemment, après la reconnaissance de Trump en décembre 2020 de la marocanité du Sahara, la France était apparue en recul.
03:12Mais elle est toujours dans la bonne dynamique, dans la dynamique qui débouche sur la reconnaissance du Sahara.
03:20Donc il n'y a pas d'uniment, c'est de la continuité. Mais c'est un fort signe que le Maroc a fait.
03:26Il avait conditionné les relations avec cette reconnaissance, avec tout pays, y compris la France.
03:36Et donc la France est venue à cette position sans être l'otage du Maroc, parce que c'est dans la continuité de sa ligne.

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