Critique de Une femme en jeu #unefemmeenjeu #netflix #annakendrick

Transcript

00:00Netflix fait un film sur un tueur en série.

00:03Ça donne une femme en jeu.

00:06Pour ce film, ils vont s'inspirer du tueur en série René Alcala

00:11qui avait tué entre 8 et 130 personnes, voilà, l'approximation est quand même

00:16assez large,

00:17fin des années 70.

00:20Bon, je vais être direct.

00:22Dans le film, tout tourne autour d'un jeu télé dans lequel

00:26le tueur en série dans la réalité avait participé.

00:29Un truc de dating.

00:30Le problème, c'est que je trouve que dans ce film, cette partie, elle ne

00:34sert strictement à rien, à part une chose, mettre

00:37Anna Kendrick en avant.

00:39Ça tombe bien, elle est à la fois actrice principale et réalisatrice de ce

00:43film.

00:44Bon, heureusement, elle joue bien, mais ça ne suffit pas à donner un intérêt à

00:48cette partie. Ce que j'ai préféré, c'est la partie tueur en série, voilà,

00:52qu'on le suit en solo et là,

00:55il y a quelque chose qui se crée.

00:57L'acteur principal, Daniel Zovato,

00:59il est fascinant.

01:01En fait, on se rend compte qu'on voit le mal en personne,

01:04mais qu'elle est trait d'un mec sympa,

01:07un vrai manipulateur avec son image. Ce que j'ai beaucoup aimé aussi,

01:11c'est qu'en fait, on voit le basculement. Il passe du type, voilà, qu'elle a tchatch,

01:15à un prédateur qui veut tuer sa proie. On voit le changement dans son

01:20attitude, le changement dans son regard.

01:22C'est véritablement

01:23glaçant. Par contre, je vous préviens,

01:27pour les gens qui aiment le gore, je sais qu'il y en a parmi vous,

01:30on voit pas vraiment les morts à l'écran. Tout reste en suggestion, mais limite,

01:34j'ai trouvé ça meilleur,

01:36parce qu'en fait, ça fait que

01:37on tombe pas dans le voyeurisme, mais vraiment sur le travail

01:41psychologique du tueur.