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Transcription
00:007h moins quart, la revue de presse internationale nous emmène d'abord en Espagne ce matin.
00:04Bonjour Nico Salvado.
00:05Bonjour.
00:06Vous êtes l'un des correspondants d'Europe 1 en Espagne, alors qu'est-ce qui fait la
00:10une des journaux espagnols ?
00:11Tremblement de terre à la une de la presse espagnole, des cerveaux de la gauche radicale.
00:15Un des fondateurs du parti Podemos, Inigo Herreron, abandonne la vie politique après
00:18des révélations de dizaines de femmes concernant des cas d'harcèlement et d'agressions sexuelles.
00:23Les gauches cherchent une nouvelle voie pour se reconstruire.
00:26Titre le quotidien progressiste El País, en effet le choc gouvernemental est profond
00:30car Herreron représentait au Parlement le parti Sumar qui dirige l'Espagne en coalition
00:34avec les socialistes.
00:35Un abuseur, un psychopathe, un monstre, la chute d'Inigo Herreron, titre le pur player
00:40El Confidencial, reprenant les qualificatifs d'une des plaignantes.
00:44Enfin, Enric Juliana, éditorialiste de Premier Plan, dénonce dans le quotidien catalan L'Avanguardia,
00:49le lynchage d'un homme politique et évoque le risque de polarisation de la société espagnole.
00:54Nous sommes maintenant en Turquie, avec vous Jeanne Jouleau, vous êtes à Istanbul pour Europe 1.
00:58Alors de quoi parle la presse turque ?
01:00D'une proposition de loi sur les agents d'influence étrangers présentée récemment par l'AKP,
01:04le parti présidentiel au Parlement.
01:06L'article 16 calqué sur le modèle d'une loi russe ouvre la voie à la condamnation
01:10de journalistes et de chercheurs accusés de travailler au profit d'intérêts étrangers,
01:14expliqua Deyaman Lelar, la peine pouvant aller de 3 à 7 ans de prison.
01:18Le président du groupe AKP au Parlement, Abdoula Guler, a déclaré devant l'Assemblée
01:22que cette loi visait avant tout à lutter plus efficacement contre les activités d'espionnage,
01:26rapportant le CABR, mais ses détracteurs s'inquiètent que celles-ci ne servent surtout à contrôler
01:31les médias sociaux et n'abîment un peu plus l'état de droit, écrit Biennette.
01:34L'ONG Reporters sans frontières s'inquiète, elle, de l'absence de garde-fous pour prévenir
01:38les abus judiciaires, rapporte VOA Turcher.
01:40On part enfin au Brésil, Jean-Claude Jerez, on vous retrouve à Rio pour Europe 1.
01:44De quoi parlent les journaux brésiliens ?
01:46De l'utilisation croissante de cadavres frais congelés pour les cours de chirurgie
01:50esthétique.
01:51Cette technique de conservation, souligne le site Jérôme, préserve les muscles et l'épiderme,
01:56permettant un apprentissage plus réaliste pour les étudiants et les professionnels.
02:00Si l'achat et la vente de cadavres sont interdits au Brésil, rappelle le journal
02:05Dopara, il n'existe aucune loi concernant l'importation.
02:08La presse ne donne aucun chiffre sur le nombre de corps importés, mais le site Terra indique
02:14qu'ils proviennent en majorité des Etats-Unis, où de nombreuses familles donnent les corps
02:18de leurs proches à la science pour alléger le coût des funérailles.
02:21Sous couvert d'anonymat, un enseignant en esthétique révèle à la Folia di San Paolo
02:26qu'il est possible d'importer uniquement des têtes congelées, pour environ 1600 euros.
02:30Merci Jean-Claude Jerez, merci à nos correspondants.

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