Retrouvez le replay du débat de la première partie de l'Équipe du Soir du 27/10/2024.
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00:00...
00:14Ambiance exceptionnelle depuis très tôt cet après-midi pour le Classico,
00:17l'OM face au Paris Saint-Germain.
00:19L'OM qui rêve d'une victoire au Vélodrome pour la première fois depuis 13 ans
00:24face au Paris Saint-Germain en Ligue 1.
00:27C'est une soirée spéciale sur la chaîne L'Équipe.
00:28L'avant-match, on va le vivre dans l'équipe du soir.
00:30On va filer au Stade Vélodrome, à l'Orange Vélodrome justement,
00:33parce que Giovanni Castaldi nous y attend.
00:35On est ensemble jusqu'à 1h.
00:36Le match sera à vivre face à la chaîne L'Équipe dans la grande soirée.
00:39Le président par intérim, Fred Piquion, on vous explique pourquoi
00:42dans quelques instants, Ludo Bragnac, Dev Apadou, Timothée Leymond,
00:45Jérôme Alonso, Romain Aron pour les infos, toutes les images.
00:49Ça dépend, on va aller voir Giovanni.
00:53Parce qu'on a la chance d'avoir Giovanni sur le bord de la pelouse.
00:56Au bord de la pelouse, Giovanni.
00:58Quelques minutes avec vous, après, il faudra vous en aller.
01:00Alors, on en profite pleinement.
01:02Ce classico-là, il ressemble à quel classico au niveau de l'atmosphère ?
01:08Bonsoir, Mesdames et Messieurs, bonsoir à tous.
01:09C'est exceptionnel.
01:10Honnêtement, les Marseillais sont remontés comme des pendules.
01:13Ils y croient dur comme fer à cette victoire ce soir dans un classique
01:17parce que Paris fait moins peur.
01:19C'est une réalité que l'Olympique de Marseille de Dezerbi est ambitieux.
01:23Il y a énormément d'engouement, de passion, de folie ici au stade Vélodrome.
01:28C'est plein, c'est chaud.
01:30Ça va être une grosse soirée, Mesdames et Messieurs.
01:33Au niveau de la composition de l'équipe, on en profite également, Giovanni, avec vous.
01:36Est-ce que vous avez celle de l'Olympique de Marseille pour démarrer ?
01:39Est-ce que Rabiot va jouer son premier classico avec l'OM ?
01:41Oui, Adrien Rabiot va débuter ce soir avec l'Olympique de Marseille.
01:47Et l'IWAI est bel et bien un titulaire à la pointe de l'attaque.
01:49Il y a Mason Greenwood et Luis Enrique également.
01:52Côté gauche, ça devrait être Brassier puisqu'on sait que Merlin est absent.
01:56Et côté parisien, c'est Kang Yingli qui est faux numéro 9, Asensio sur le banc et Barcola et Dembélé.
02:02Les sifflets que vous entendez, c'est l'arrivée de Gigio Donnarumma à l'échauffement.
02:09Gigio Donnarumma à l'échauffement.
02:11Pardon, c'est le gardien olympien.
02:13Non, c'est pas ça. J'ai entendu siffler, je me suis dit que c'était les parisiens qui sortent.
02:25Les sifflets étaient peut-être pour moi, je ne sais pas.
02:27Ce ne serait pas du tout mérité Giovanni, franchement, vous ne les méritez pas du tout.
02:31Grosse cote d'amour à Marseille.
02:33Vous le dites quand vous devez partir Giovanni, mais sur ce que vous ressentez,
02:39le côté exceptionnel de cette soirée, en allant au stade depuis que vous êtes au Vélodrome.
02:43A quoi vous le ressentez Giovanni ?
02:47On le ressent parce qu'il y a toujours une passion qui est débordante ici à Marseille, on le sait.
02:52C'est des matchs qui sont particuliers, mais on le sent que Paris est prenable.
02:57Côté marseillais, il y a aussi la folie autour de De Zerbi, un recrutement qui a été intéressant.
03:03Une équipe, c'est vrai, qui a été un peu moins forte contre Strasbourg et Angers.
03:06Mais il y a ce large succès face à Montpellier qui a vraiment fait chaud au cœur ici à Marseille.
03:11Donc on a l'impression que c'est le soir ou jamais en fait.
03:13C'est le moment pour afficher les ambitions pour le titre,
03:16pour faire tomber les Parisiens dans un Vélodrome qui sera incandescent.
03:20Les supporters sont là depuis plusieurs heures devant le stade.
03:23Ça c'est habituel, mais avec une ambiance très particulière.
03:26Donc il y a toute l'atmosphère des grands soirs à Messaoud.
03:30On continue d'y voir. C'est vous qui êtes le maître des horloges, Giovanni.
03:33Vous nous dites s'il y a un moment où vous devez vous exclipser,
03:35parce qu'on n'a pas le budget pour que vous puissiez rester sur la pelouse après ça.
03:39On n'est pas détenteurs d'eau droit encore.
03:41Giovanni peut-être, mais...
03:43Vous devez déjà payer Ludovic Aubragnac, c'est normal.
03:48Jérôme, vous êtes le seul à avoir disputé des classicaux à cette table.
03:51Donc priorité à vous pour la première réaction.
03:54Le côté exceptionnel de la soirée, est-ce que vous le sentez, Jérôme ?
03:58Le côté que c'est un vrai choc, celui-ci avec les écarts, on le dit,
04:01qui sont un petit peu réduits entre les deux équipes cette année.
04:03C'est en plus que là, j'arrive du sud, à l'instant,
04:05et que même jusqu'à Nice,
04:07la longue de choc, elle se ressent jusqu'en 06.
04:11Parce qu'effectivement, tout le sud de la France, par extension, attend ce match.
04:15On est au-delà de la ville de Marseille.
04:17Il y a beaucoup de supporters olympiens partout dans le PACA.
04:20Et je peux vous garantir que depuis une semaine maintenant,
04:23les gens ne parlent que de ça.
04:24Que de ça, que de ça, que de ça.
04:25Donc oui, on le sent dans toute la France et dans tout le sud de la France.
04:29Dave, le professeur, vous en avez commenté,
04:31vous en avez vécu des soirées de classique.
04:33Est-ce que celle-ci a un caractère un petit peu particulier pour vous ?
04:37Oui, après, il y en a eu quelques-uns aussi qui étaient...
04:41Je ne reviens pas évidemment dans les années 90,
04:43qui étaient vraiment le sommet.
04:45Je parle en termes d'atmosphère.
04:47Sur le terrain, c'était un peu autre chose.
04:49Mais il y a 2-3 ans, avec Tudor aussi,
04:53je me souviens qu'il y avait eu aussi une grosse effervescence.
04:55Avec Bielsa, l'année 2015, c'était aussi assez exceptionnel.
05:00Là, il y a aussi l'idée, en ce moment,
05:02qui va être vérifiée ou pas,
05:04que Paris est un peu moins intouchable pour l'OM.
05:07Paris, ils sortent bien à chaque fois le grand soir,
05:09c'est à chaque fois contre Marseille.
05:11Et là, il y a un peu l'idée qu'en ce moment,
05:13ou cette saison, peut-être Paris est un peu moins extraterrestre,
05:17que Marseille est portée par un souffle.
05:19Voilà, on va voir.
05:20Mais c'est génial au moins de pouvoir rêver à ça avant le match.
05:24Parce qu'il y a eu par contre des années,
05:25parce qu'on en a commenté ensemble, les Saoud,
05:27on en a fait des grandes soirées,
05:28ils avaient l'impression, même avant le match,
05:29qu'ils avaient un peu abdiqué les Marseillais.
05:31Ils se disaient, peut-être que...
05:33Mais ils n'y croyaient pas vraiment.
05:34Là, Staline, il s'y croit fort.
05:35Et franchement, moi, ça me fait plaisir.
05:36Le président par intérim, Fred Piquion.
05:38Je dis par intérim, Fred,
05:40parce que Jo Micot sera avec nous tout à l'heure
05:42pour la deuxième partie.
05:43Mais est-ce que financièrement, il y a un arrangement ?
05:45Il partage la fille.
05:47C'est ça qu'on veut se marier.
05:49On remercie Fred.
05:50Tu seras dans la grande soirée également.
05:52Pas d'arrangement.
05:54Pas d'arrangement.
05:55Pas d'arrangement.
05:57Il ne faut pas ça.
05:58Pas là-dessus.
06:01Fred, vous avez vécu des derbies, évidemment.
06:03Saint-Etienne-Lyon et Lyon-Saint-Etienne.
06:05Le sentiment, quand on vit ces soirées-là,
06:08à quel moment on bascule dans un autre monde
06:10quand on est joueur,
06:11pour des soirées si spéciales ?
06:12Au moment du coup de sifflet.
06:14Avant, on arrive à rester un peu imperméable.
06:17C'est difficile.
06:18Parce que pendant toute la semaine
06:20et même quelques mois avant,
06:21le premier jour d'entraînement,
06:23on a cette casque écochée du match.
06:25Forcément, plus ça arrive,
06:27plus le stress monte
06:28et plus l'effervescence monte aussi.
06:30Mais on essaie vraiment d'être hermétique à tout ça
06:34et de faire le meilleur match possible.
06:37Des fois, ça marche bien.
06:38Des fois, pas du tout.
06:39C'est dur de ne pas le jouer avant
06:40quand il y a tout l'environnement
06:41qui n'arrête pas de parler.
06:43C'est très compliqué de ne pas le jouer avant.
06:45D'ailleurs, souvent, quand tu les rates,
06:47c'est que tu l'as joué avant.
06:49Et ça m'est arrivé.
06:50A tous.
06:51Côté Lyon ou côté Saint-Etienne ?
06:52Côté Lyon.
06:53Oui, parce qu'à Saint-Etienne,
06:54ça marchait bien.
06:55C'est pour ça que vous êtes à Lyon, d'ailleurs.
06:57C'est ça, hein ?
06:58Pardon ?
06:59Ton premier avec Lyon
07:00contre Saint-Etienne ?
07:01Oui, le match retour.
07:02Mais à Gireland, oui.
07:03C'était compliqué.
07:04Ce soir, c'est un OEM-PEG
07:06avec donc Lacompo.
07:08On va afficher celle de l'Olympique de Marseille,
07:10mais Ludo, tout à l'heure,
07:11il a réagi à celle du Paris-Saint-Germain
07:13au niveau des choix offensifs.
07:15Il faut nous refaire le geste.
07:19Ça, c'est pas montrable.
07:21Ça, c'était au moment où on nous a annoncé
07:23les choix offensifs du Paris-Saint-Germain
07:26avec donc Kangin-Li qui est là.
07:31Mais elle n'est pas bonne, celle-là.
07:33On va la changer parce que c'est Kangin-Li
07:35qui est titulaire, comme nous l'a dit tout à l'heure.
07:37Giovanni, la présence de Rabiot,
07:38est-ce que c'est l'événement aussi
07:39de ce Classico pour vous, Ludo ?
07:41C'est un événement parmi d'autres,
07:43mais ce n'est pas l'événement principal pour moi.
07:45L'événement principal, c'est que l'espoir renaît
07:47quelque part du côté de l'Olympique de Marseille.
07:50Jérôme en parle.
07:51Et il y a un parfum, même ici.
07:53On s'est tous mis un peu en branle-bas de combat.
07:56On s'est mis sur notre 31.
07:58On sent qu'il y a comme un parfum
07:59dont on peut le sentir.
08:01Oui, mais lui, il était sur le match de Nantes, apparemment.
08:05Il y a un parfum dont on peut presque sentir
08:07les efflux de Marseille.
08:09C'est ça, pour moi, qui est l'événement de la soirée.
08:13C'est que Marseille croit encore depuis des années.
08:17Et puis le contexte du match,
08:19ça doit être une des premières fois
08:21où il n'y en a pas eu beaucoup,
08:22sur un classique où Marseille est talonne.
08:24Le Paris Saint-Germain, en termes de points,
08:27reviendra en hauteur en cas de victoire.
08:29Mais Dave l'a un peu abordé.
08:30Parfois, il y avait des classicaux,
08:31on était là tous ensemble,
08:32et on cherchait un peu une raison.
08:34Il y avait 10 points d'écart.
08:35On se disait, allez, on ne sait pas sur un match.
08:38Un peu artificiellement.
08:39Et ce soir, je trouve que ce qui change un peu,
08:41c'est que, objectivement,
08:42qu'on soit pour Paris ou pour Marseille,
08:44il y a des raisons d'espérer pour Marseille
08:46et des raisons de craindre ce match pour Paris, vraiment.
08:49Je suis persuadé que ce soir,
08:51encore plus que d'habitude sur ces dernières années,
08:53on renoue avec un truc que les gens font toujours
08:55quand il y a un Marseille-Paris ou un Paris-Marseille.
08:57Ils font le match chez eux ensemble,
08:59avec leurs potes, etc.
09:00Je suis persuadé que ce soir,
09:02c'est un classique un peu particulier
09:04où tu renoues avec ce grand truc
09:06que tout le monde faisait à peu près partout en France.
09:08C'est-à-dire, c'est une soirée spéciale,
09:10c'est Paris-Marseille, Marseille-Paris.
09:12J'essaye surtout d'aller chez ceux qui ont l'abonnement.
09:14Là, peut-être c'est un mélange.
09:16Il y a des gens qui vont avoir 40 mecs dans leur salon.
09:18Sinon, il y a la grande soirée.
09:20Le match va sur la chaîne.
09:22Ça marche aussi comme ça.
09:24Timothée, est-ce que vous aussi, vous ressentez
09:26cette atmosphère spéciale ce soir ?
09:28Il y a des raisons objectives de croire.
09:30Il n'y a que trois points d'écart entre l'OM et l'OMG.
09:32Les raisons objectives, elles ont été dites.
09:34C'est que pour la première fois depuis très longtemps,
09:36on a vraiment l'impression que les deux équipes
09:38n'arrivent peut-être pas sur un pied d'égalité.
09:40En tout cas, pas loin que l'outsider
09:42est quand même beaucoup moins loin du favori
09:44que ça a été le cas ces dernières années.
09:46L'OM avait parfois des joueurs du calibre
09:48d'Alexis Sanchez ou d'Obameyang.
09:50Mais cette année, il y a Holberg, Greenwood, Rabiot.
09:52De l'autre côté, il y avait toujours des monstres.
09:54Là, il n'y en a plus.
09:56Forcément, ça nivelle un petit peu
09:58le niveau des deux équipes.
10:00Les petits monstres.
10:02Les petits monstres.
10:04Il n'y a plus Neymar, il n'y a plus Messi,
10:06il n'y a plus Mbappé.
10:08Et je pense que...
10:10Pour ceux qui connaissent.
10:12Les Marseillais versent probablement
10:14dans l'euphorie.
10:16Et quand on est amoureux d'un club,
10:18comme ils sont amoureux de l'OM,
10:20même si la raison vous dit de ne pas y croire
10:22comme ça a pu aller les dernières années,
10:24quand t'arrives les dernières heures, t'y crois.
10:26Je ne sais pas pourquoi, il y a quelque chose
10:28de pas logique qui fait que t'y crois.
10:30Cette fois-ci, je pense que cette sensation
10:32est encore un peu plus forte.
10:34Personne ne me dit que Rabiot, c'est quand même
10:36l'attraction au parc.
10:38Ce sera l'attraction au retour, à mon avis.
10:40C'est ça, au match au parc.
10:42Il y a trop d'enjeux, il y a trop de choses.
10:44Il y a les deux coachs qui sont un peu les deux stars.
10:46Il y a Rabiot, évidemment,
10:48pour venir sublimer tout ça au niveau
10:50de nos émotions et de ce qui va se passer au stade.
10:52Et de ses émotions aussi.
10:54Il y a l'enjeu sportif.
10:56Il y a trop de choses pour que Rabiot
10:58soit le seul instrument de mesure
11:00qui nous intéresse ce soir.
11:02Il en est un, évidemment.
11:04Mais dans l'autre sens, ça aurait pu être compliqué
11:06après Rabiot. Il a de l'expérience, il est solide.
11:08Au final de la Coupe du Monde,
11:10tu ne bouges pas comme ça.
11:12Mais tu sens qu'à chaque fois, les retours
11:14directement sur ton ancien stade.
11:16Je me souviens à Katem Ben Arfa, quand il était passé
11:18à Marseille, premier match à Gerland.
11:20Quel enfer il avait vécu.
11:22En plus, il s'était fait recevoir par Critz et compagnie.
11:24Même lui, tu sentais qu'il jouait
11:26avec la boule au banc.
11:28Valbona à Marseille.
11:30Exactement.
11:32Là, je pense que pour Rabiot, c'est un peu avantageux
11:34que ça se passe dans ce sens-là.
11:36Ça, la compo de l'Olympique de Marseille avec Rabiot
11:38du Paris-Saint-Germain. Giovanni nous le disait tout à l'heure.
11:40Voyons les choix offensifs
11:42de Louis Sénriquet.
11:44Qui veut prendre la main ? Ludo, parce qu'il était
11:46atterré pour Cambigny.
11:48On parle de retours comme ça glorieux
11:50et il n'évoque même pas mon retour à Lille.
11:52Parce que toi, tu le maîtrisais.
11:54Ça me déçoit un peu de Dave,
11:56qui est censé être le professeur.
11:58Bordeaux-Lille, c'est un peu moins piquant
12:00que l'OMPG.
12:02Un tout petit peu moins. Pardon aux supporters
12:04bordelais et lillois d'ailleurs.
12:06L'animation offensive du PSG, Ludo.
12:08Prenez la main là-dessus.
12:10J'ai un vrai problème avec ça.
12:12Ça a déjà été testé. J'attendais la ligne d'attaque.
12:14Dans les grands matchs, je veux voir les grands joueurs
12:16et les meilleurs joueurs
12:18à leur meilleur poste.
12:20Honnêtement, Cambigny, vous pouvez me l'expliquer
12:22par A plus B, ce n'est pas son meilleur poste.
12:24Son meilleur poste, c'est côté droit.
12:26Rentrer sur son pied gauche, travailler avec
12:28Hakimi et Asensio.
12:30Vous pouvez me dire ce que vous voulez. Ce rôle de 9,5,
12:32il va comme un gant.
12:34Sa qualité technique, son jeu en une touche de balle,
12:36sa vista. Je ne comprends pas qu'Asensio...
12:38On m'a expliqué sur le dernier match
12:40qu'il était un peu fragile. Il fallait faire attention.
12:42Il ne pouvait pas enchaîner. Là, il a été mis au repos.
12:44Il aurait été presque logique qu'il enchaîne.
12:46Mais comme s'il voulait encore une fois
12:48nous prouver que ses idées
12:50sont les bonnes
12:52et qu'il mourra avec...
12:54Ou alors, on ne sait pas tout.
12:56On va demander à Asensio.
12:58On ne peut pas dire que ça a été une grande réussite
13:00quand Gambily en reste le numéro 9.
13:02Giovanni qui suit le PSG en Ligue des Champions
13:04notamment, au minimum. Giovanni,
13:06qu'est-ce que vous avez à répondre à Ludo ?
13:10Pour une fois, il a vu juste mon cher Ludo.
13:12Autant sur la compo face au PSV
13:14Eindhoven, on nous avait invoqué
13:16une forme de gestion. Là,
13:18Marco Asensio, il n'y a pas de contre-indication
13:20sur le plan athlétique.
13:22On ne peut pas franchement dire que la prestation
13:24Kangingli au Parc des Princes face au PSV
13:26fut bonne. Là, c'est vraie interrogation.
13:28Il mourra avec
13:30ses idées, Louis Sénériqué.
13:32C'est un peu dommage parce qu'Asensio en faux 9,
13:34honnêtement, il est très souvent
13:36excellent. Il a raté très peu de matchs.
13:38C'est incompréhensible ce choix.
13:40Incompréhensible ou il n'est quand même pas fou, Louis Sénériqué ?
13:42Est-ce qu'il n'y a pas des choses à aller chercher dans le reste de la compo ?
13:44Quand on lui pose la question, il nous renvoie dans nos 22.
13:46C'est un peu compliqué d'avoir des réponses.
13:48Qu'est-ce qu'il peut expliquer dans le reste de la compo ?
13:50Ludo aborde une chose
13:52qu'on ne connaît pas souvent.
13:54Louis Sénériqué a un orgueil
13:56et un ego surdimensionnés
13:58mais vraiment à un niveau tel
14:00que je pense qu'il a envie qu'on dise de lui
14:02« T'as vu ce qu'il a fait ? »
14:04Il y a bien quelque chose qui motive le fait qu'il fasse ce choix-là.
14:06Je suis désolé, je partage Ludo là-dessus.
14:08Je pense qu'il veut bluffer.
14:10Il veut avoir l'idée que personne
14:12n'a eue.
14:14Mais là, il ne peut plus bluffer.
14:16Canguigny, ça fait pratiquement 3 matchs de suite
14:18et à chaque fois qu'il joue, il joue devant.
14:20Il n'y a plus de bluff.
14:22Il y a des vraies idées.
14:24Son idée, c'est que Canguigny redescende un petit peu
14:26dans le milieu puisque c'est ce qu'il fait tout le temps
14:28et qu'il n'y a plus personne dans la surface.
14:30Sauf qu'il faudrait que, dans ce cas-là,
14:32toi qui as été numéro 9, tu sais que quand t'attires,
14:34il faut quand même des mecs qui prennent la profondeur.
14:36Le seul qui prend, c'est Barcola.
14:38Donc si t'es un peu intelligent, tu décales un peu ta défense centrale
14:40côté Barcola et dans l'anticipation des passes en profondeur,
14:42t'es tout le temps en avance.
14:44Parce que Dembélé, il demande toujours le ballon dans les pieds.
14:46Jamais en profondeur.
14:48Mais là, de toute façon, on sait très bien comment le joueur
14:50va pencher sur la gauche de toute manière.
14:52Avec Nuno Mendes et Barcola.
14:54Contre le PSV, ça va se jouer.
14:56Giovanni a une toute petite précision, les amis,
14:58par rapport à votre discussion.
15:00Contre le PSV, ça a beaucoup joué à droite aussi, je te rappelle.
15:02Aussi avec Dembélé, effectivement.
15:04Très rapidement, Giovanni.
15:06Oui, par rapport à Kanginguly,
15:08ce que le staff parisien me dit,
15:10c'est qu'ils sont très satisfaits
15:12du jeu sans ballon,
15:14de la capacité de Kanginguly à presser,
15:16ce que fait moins Marco Asensio.
15:18Et la capacité, je crois que c'est Fred.
15:20Je ne sais pas si j'ai bien reconnu la voix.
15:22Désolé si ce n'est pas Fred.
15:24C'est la capacité qu'a Kanginguly
15:26à parfois venir en numéro 10
15:28pour former un milieu en losange
15:30avec Vitignaz à R.M.Ri et Joao Naves derrière.
15:32Mais je ne pense pas qu'Asensio soit incapable de le faire.
15:34Et par rapport à l'animation côté gauche,
15:36j'aimerais bien, moi aussi,
15:38voir un vrai couloir gauche
15:40avec Barcola et Nuno Mendes qui dédoublent.
15:42Sauf que sous les ordres du génie Luis Enrique,
15:44Nuno Mendes est troisième axial, axe gauche.
15:46Pour l'instant, on ne les voit pas les débouler.
15:48Grâce à passion, vous n'y croyez pas
15:50C'est n'importe quoi, Giovanni.
15:52Il y avait du 2°C là-dedans.
15:54Il y avait du ronni là-dessous.
15:56Restez bien avec nous.
15:58Soirée spéciale OMPG jusqu'à 1h.
16:00Et demain, dès 13h, soirée spéciale
16:02Ballon d'or. On a la chance d'avoir
16:04le Ballon d'or sur le plateau.
16:06Il va nous accompagner tout au long de cette soirée.
16:0868e édition demain, dès 13h
16:10jusqu'à 1h du matin pour connaître
16:12le 68e vainqueur.
16:14A tout de suite pour te pose et retour
16:16au Vélodrome pour l'avant-match de cette OMPG.