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Comment contribuer à la protection de l'environnement à son niveau ? Une initiative bénévole invite les participants à collecter des données dans les forêts et les océans, facilitant ainsi le travail des experts et chercheurs pour mieux préserver la faune et la flore.

## Des observations régulières pour la science

Dans les montagnes de Haute-Savoie, Patrick Lotteau observe chaque semaine les évolutions de son environnement. "Je prends une photo de l’arbre pour évaluer le pourcentage de feuilles qui ont jauni", raconte-t-il. Cela fait cinq ans qu'il suit l'hêtre, ainsi que plusieurs autres arbres, dans le cadre d'une mission scientifique. Il fait partie du programme de science participative, Phénoclim, et partage ses données en ligne à son retour.

## Un réseau impressionnant de bénévoles

Le réseau compte 700 bénévoles, répartis entre les Alpes, les Pyrénées et le Jura. En 20 ans, ils ont effectué 50 000 observations pour étudier l'impact du réchauffement climatique sur la végétation montagnarde. Les informations sont ensuite envoyées au CREA Mont-Blanc. "Rassemblées avec celles des autres observateurs, ces données permettent d’avoir une vision globale", explique Colin Van Reeth, scientifique au CREA et responsable de Phénoclim. Les efforts des observateurs ont abouti à la publication de cinq études scientifiques, montrant que les saisons changent, mais de manière variable selon les espèces.

## L'appel à la participation océanique

Dans le domaine marin, la recherche sollicite également les citoyens avec le jeu Espion des grands fonds. Ce jeu consiste à identifier des animaux dans 8 000 heures de vidéos enregistrées au fond du Pacifique. Grâce à l’engagement des citoyens, les scientifiques espèrent sensibiliser davantage à la protection des fonds marins, qui sont très recherchés pour leurs ressources en métaux rares, mais encore largement méconnus.

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00:00Comment contribuer à la protection de l'environnement à son niveau ?
00:03Une initiative bénévole invite les participants à collecter des données dans les forêts et les océans,
00:09facilitant ainsi le travail des experts et chercheurs pour mieux préserver la faune et la flore.
00:14Dans les montagnes de Haute-Savoie, Patrick l'auto-observe chaque semaine les évolutions de son environnement.
00:19« Je prends une photo de l'arbre pour évaluer le pourcentage de feuilles qui ont geni », raconte-t-il.
00:24Cela fait cinq ans qu'il suit l'être ainsi que plusieurs autres arbres.
00:27Dans le cadre d'une mission scientifique, il fait partie du programme de sciences participatives Funokim
00:33et partage ces données en ligne à son retour.
00:35Le réseau compte 700 bénévoles répartis entre les Alpes, les Pyrénées et le Jura.
00:40En 20 ans, ils ont effectué 50 zéro-observations pour étudier l'impact du réchauffement climatique sur la végétation montagnarde.
00:48Les informations sont ensuite envoyées au CR1 Mont-Blanc.
00:51Rassemblées avec celles des autres observateurs, ces données permettent d'avoir une vision globale.
00:56Explique Colin Vanjie, scientifique au CRA et responsable de Funokim.
01:00Les efforts des observateurs ont abouti à la publication de cinq études scientifiques
01:05montrant que les saisons changent, mais de manière variable selon les espèces, dans le domaine marin.
01:10La recherche sollicite également les citoyens avec le jeu « Espions des grands fonds ».
01:14Ce jeu consiste à identifier des animaux dans minuit de vidéos enregistrées au fond du Pacifique, grâce à l'engagement des citoyens.
01:22Les scientifiques espèrent sensibiliser davantage à la protection des fonds marins,
01:26qui sont très recherchés pour leurs ressources en métaux rares, mais encore largement méconnés.
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