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À Paris depuis le 2 octobre, soit dix jours après le démarrage de l'intense campagne de frappes aériennes de l'armée israélienne contre les fiefs du groupe pro-iranien Hezbollah au Liban, Jihad et sa femme Joumana racontent le quotidien de la guerre.

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00:00On entendait les murs de son il y a une semaine où c'était presque quotidien et c'est très
00:18anxiogène en fait quand ça arrive parce que le son est très surprenant et secouant et
00:25tout ce coup on a l'impression que les vitres vont se casser et tomber sur nous et maintenant les
00:31bruits de la ville de Paris me surprennent aussi par exemple le passage du métro, le RER,
00:41même les portes qui claquent et qui font un peu secouer les murs me font penser à ces bombardements
00:46et c'est difficile de se remettre de ça.
00:48La fin c'est à la fin, moi avec Joseph et Joël et le chien.
00:57On ne pouvait plus rester là-bas parce qu'on ne pouvait pas aller au travail,
01:03on ne pouvait pas rester à la maison, on entendait beaucoup les bombardements donc
01:09on est venu là. On ne peut pas s'habituer à la guerre même si on vit des centaines
01:15d'années, on ne peut pas s'habituer à la guerre mais cette fois-ci c'est pire que n'importe quel
01:20moment autre, c'est plus dur, c'est plus fort et voilà les raisins, dommage, ça c'est chez moi à la
01:35ferme, on buvait tout le temps du thé dehors, c'est la fille du gardien, c'est à cause de ma femme que
01:42j'hésite d'y aller mais si elle ne peut pas tenir le cours je vais la laisser ici avec les enfants et
01:48moi je vais rentrer, je dois voir aussi ma famille et en savant qu'elle est bien là, moi je m'en
01:56fous complètement, je ne peux pas laisser le Liban, c'est mon pays, c'est ma vie, c'est toute ma vie.

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