• avant-hier
Thierry Ardisson était l'invité de BFMTV à l'occasion de la sortie de son livre "L'âge d'or de la pub".

Category

🗞
News
Transcription
00:00— Bonsoir Thierry Ardisson. — Bonsoir. Je suis ravi d'être là. — On est ravis de vous avoir. — Thierry, on était en train de parler de Rachida Dati.
00:08Vous venez pas pour parler de politique, mais on était en train de parler de Rachida Dati qui propose de faire payer 5 € l'entrée de Notre-Dame de Paris
00:17pour financer la rénovation du patrimoine. Je me suis dit que je vais pas poser cette question à Ardisson. Il a autre chose à...
00:23Et puis je me suis souvenu... Souvenez-vous, regardez, 2015, du côté de chez vous, la rue de Rivoli. Regardez Thierry Ardisson qui se mobilisait
00:32lui aussi pour le patrimoine il y a quelques années. — Je suis démervé, absolument.
00:35— Alors voilà. Regardez l'état des trottoirs. J'ai créé l'association de défense des arcades Rivoli pour protéger ce patrimoine
00:52qui, malheureusement, n'est pas classé monument historique, qui est juste bâtiment protégé.
00:57— Elle a raison, Rachida Dati. Il faut faire payer un petit peu. — Si l'État n'est plus capable de financer le patrimoine, il faut même
01:02que quelqu'un le finance. On va pas laisser tomber les églises en ruines. Donc voilà, si l'État n'y arrive pas...
01:09— Vous avez vu, il y a eu une énorme polémique. Elle propose même de faire payer les Chinois, les Brésiliens et les étrangers plus cher
01:14que les touristes de l'UE. — Ça, c'est un peu beaucoup. — Oui. Elle considère que les Français ne doivent pas payer leur billet d'entrée au Louvre,
01:21par exemple, le même prix que les étrangers hors UE. Là, ça va un peu plus loin. Dites-moi.
01:27— Non, non, mais ça, après... Moi, je considère que sur le principe, je suis d'accord avec ça. Après, pourquoi tout le monde
01:32ne paye pas pareil ? — Les Français payent déjà des impôts pour le budget de la culture, le budget de l'État. Donc voilà,
01:37les étrangers font un petit effort. — Si tous les impôts qu'on paye servaient à quelque chose, ça se saurait.
01:43— On va aussi parler évidemment de votre actualité, Thierry Ardisson, de votre livre « Dans un instant », évidemment,
01:49mais aussi ce chiffre qu'on a appris donc hier. C'est la chaîne C8 qui va donc devoir vous verser 2,9 millions d'euros,
01:58enfin à votre société de production, en l'occurrence. Vous pouvez peut-être réexpliquer en deux mots pourquoi.
02:04— Bah si vous voulez, moi, ça fait 5 ans que je suis en procès contre C8. On va s'emballer l'oreille. Quand je racontais ça,
02:11on disait « Oui, mais bon, est-ce qu'il a raison ? ». J'ai dit « Après 13 ans de bons et loyaux services, je me suis fait virer
02:17en une semaine comme une merde ». Bon. Donc on disait « Oui, mais enfin, bon, est-ce qu'il a raison ? Est-ce que c'est vrai ? » et tout.
02:22Puis là, quand le tribunal m'attribue cette somme, on voit bien que c'était pas des conneries. Voilà.
02:28— Donc vous avez gagné. Vous allez bien toucher 2,9 millions d'euros ? — Non. Parce qu'en fait, j'ai déjà touché 800 000 en première instance,
02:37en toute première instance. Et j'ai profité de ces 800 000 euros pour indemniser les gens qui travaillaient avec moi.
02:43Donc si vous voulez, il va me rester 2,1 millions. — 2,1 millions. Qu'est-ce que vous allez faire du pognon, Thierry Ardisson ?
02:48— Moi, je suis très économe. Je suis une fourmi. — C'est vrai ? — L'argent va être mis pour le compte de la société.
02:56Ça me permet de développer des nouveaux projets pour ma société. Donc c'est très important pour moi, évidemment.
03:02— Ça va être pour le boulot et le boulot. Vous allez pas partir en voyage ? Vous allez pas profiter un peu quand même ?
03:07— 15 jours avec mon amour Audrey en Inde. — En Inde. — Mais c'est pas à cause de l'argent. — Vous l'auriez fait de toute façon.
03:14— C'est juste parce qu'elle travaille à Noël et qu'on est obligés de partir avant. Voilà. — D'accord.
03:17— Les aventures professionnelles, maintenant, c'est autour de la fiction ? — Non. Alors moi, je fais un peu de tout.
03:22D'abord, j'ai fait des documentaires. J'ai fait un documentaire sur l'ORTF, que j'adore. Après, j'ai fait un documentaire sur la pub.
03:29Il s'appelle « L'Âge d'or de la pub », dont le bouquin qui nous amène est une novellisation. J'ai fait une émission qui s'appelle « La nuit la plus longue »,
03:38où on racontait le débarquement comme si on était une chaîne info, c'est-à-dire à 9 heures du soir, il y avait le mec qui arrive.
03:44Il dit « Écoutez, il paraît qu'il y a des avions au-dessus de la Manche. C'est peut-être le débarquement ».
03:48Et à partir de là, grâce à la rédaction de France 2, qui a fait un boulot, je dois dire, formidable, ils se sont beaucoup amusés à faire ça.
03:54Donc on a fait toute une émission avec le débarquement comme si c'était en direct. C'est un concept qui peut être appliqué à la prise de la Bastille,
04:01à la mort de Kennedy ou à la mort de Lady Di. Je veux dire, c'est un vrai concept. Et s'il y avait eu une chaîne d'info, ce jour-là, voilà. Voilà ce que je fais.
04:11— S'il y avait eu une chaîne d'info le jour où cet événement s'est produit, loin de nous, loin de toute caméra, bien évidemment, hors du temps.
04:18Et je vous ai entendu un jour dire un truc incroyable. Et paradoxalement... Je sais pas ce que vous en pensez. Écoutez bien, Barbier.
04:25Vous avez dit un jour sur une interview, un soir, la nuit, récemment, vous avez dit « Je suis peut-être un animateur TV, mais dans ce monde un peu improbable
04:34qui est celui de la télévision, de l'instant présent, je suis peut-être le seul à avoir accompli dans ma vie une œuvre, une œuvre télévisuelle ».
04:43— Ça peut sembler prétentieux, mais quand on va sur la chaîne Arditube, Alina, où il y a 600 000 abonnés, on se rend compte qu'effectivement,
04:51j'ai fait toutes sortes d'émissions. D'ailleurs, il y a une... — Il y a une cohérence. C'est Borougou Makar à vous.
04:56— Oui. Il y a une télé Fast TV, une télé Fast, où il n'y a qu'un seul produit sur ces chaînes-là. Là, on a fait une chaîne qui s'appelle Ardivision.
05:05Et depuis droite, rive-gauche l'après-midi jusqu'à Paris-Dernière en plein milieu de la nuit, on a programmé les émissions à l'horaire
05:13à laquelle elles étaient diffusées originellement. Et là, on se rend bien compte qu'il y a une cohésion.
05:18— Qu'est-ce que vous pensez, justement, de la télé d'aujourd'hui ? Comment vous consommez la télévision aujourd'hui ?
05:23Est-ce que par exemple, vous suivez à fond l'actualité ? — Oui. Je regarde les chaînes d'info. Ça, c'est sûr. Tous les matins,
05:30la première chose que je fais, c'est que j'allume la télé. Bon, ça, c'est sûr. Après, la télé, pour être tout à fait honnête, moi, je regarde beaucoup YouTube.
05:37Parce que sur YouTube, vous avez aussi bien un documentaire sur Pétain que le dernier clip de Beyoncé. C'est une chaîne qui offre énormément de choses.
05:47Et je suis plutôt YouTubeur. Pour finir de répondre à votre question tout à l'heure, je fais donc ces émissions, je m'en occupe, je produis des émissions.
05:55Je travaille sur un championnat de France de blind test. Et puis je me suis remis à écrire, parce que j'ai écrit 5, 6 bouquins dans ma vie, mais sans jamais faire que ça.
06:03Et là, je me suis mis sur un livre chez Plon, aux éditions Plon. Voilà. — Sur quoi ? — Je vous dirai pas plus, mais c'est un animateur qui prend une balle dans la tête au tout début de l'émission.
06:13— Dès le début de l'émission. Vous avez suivi le démarrage de notre émission, Liberté, Égalité, Brunet, ou pas ? — Évidemment. Un cri.
06:22— J'imagine que tu fais du Brunet, non ? — Oui. — Et un peu de Darfeuil, quand même. — Un peu de Darfeuil. Vous avez trouvé ça comment ? C'est bien, c'est pas bien ?
06:29— Mais oui, c'est bien, mon chat. — On peut progresser ? — Mais tu veux que je te couffe... Mais tu sais bien ce que je pense de toi. Non mais ça fait...
06:35Je le connais depuis 20 ans, et même plus. J'ai toujours trouvé que t'avais du talent. T'as été, il faut reconnaître, t'as été le premier à dire « Je suis de droite et je vous emmerde ». Voilà.
06:43Ça, c'est vrai qu'à l'époque, c'était un peu surprenant, parce qu'il y avait encore cette idéologie qui s'écroule un peu aujourd'hui, mais qui, à l'époque, était très prégnante.
06:51Et quand il est arrivé, il a dit « Moi, je suis de droite. Faut travailler plus pour gagner plus ». Voilà. — Et juste un mot sur le sujet de votre futur livre.
06:59C'est quand même particulier comme idée. Un animateur sur un plateau télé qui se prend une balle dans la tête. — C'est la fin de Joker, le film. — Oui.
07:05— Ah bah... Oui, exactement. Mais c'est quelque chose que... Je sais pas, moi. C'est quelque chose que... Oui, merci pour le spoil, pour ceux qui l'ont pas encore vu.
07:12— C'est quelque chose... Ah, le premier Joker. — Ah, le premier Joker. — Parce que j'ai pas vu le dernier. — Le deuxième, il faut pas y aller.
07:18— Le deuxième, il faut pas y aller. — Mais c'est quelque chose que vous avez redouté, vous, quand vous étiez sur vos plateaux, qu'il vous arrive quelque chose ?
07:23— Non. Non. Non. J'ai été... Il y a un certain nombre d'associations qui ont fait des débarquements sur mon plateau en peignant tout en rouge.
07:31Mais j'ai jamais senti menacé. — Le seul chose que vous ayez jamais redouté sur un plateau, c'est qu'il n'y ait pas de pétards à la fin de l'émission ou une coupe de champagne.
07:39— À la fin. Champagne pendant et les pétards à la fin. — Votre bouquin sur la pub, il nous ramène à vos années pubs qui sont des années incroyables.
07:48Vous créez l'agence Business. L'agence Business se spécialise au début sur les petits budgets. Les petits budgets, alors la pub, à l'époque,
07:54elle pouvait faire 8 secondes à la télévision. — Personne n'utilisait les formats 8 secondes qui existaient. Mais comme moi, j'étais dans une agence
08:02qui m'appartenait, je pouvais faire ce que je voulais. J'avais plus besoin de me faire un dossier pour me vendre ailleurs. Bon. Et donc on a fait ces 8 secondes,
08:09effectivement, basées sur un très fort slogan. Et l'annonceur passait sans arrêt. C'est-à-dire que les petits annonceurs, on pouvait voir que ça
08:20pendant tout un week-end. — Alors vous avez fait... Alors 8 secondes. J'ai 8 secondes pour vous dire qu'au Vaux-Maltine, c'est de la dynamite.
08:27— C'était vous, ça ? — Oui. — « Quand c'est trop, c'est tropico ». « La paire, il n'y en a pas deux ». « La paire, il n'y en a pas deux ».
08:34C'est vous qui avez... — « La paire, il n'y en a pas deux », oui. — C'est vous qui avez trouvé ça dans votre bureau. — Oui, oui. Et puis qu'est-ce que j'ai fait ?
08:39J'ai fait « Chaussée aux moines ». « Chaussée aux moines, amen ». — On va les rappeler quand même ces slogans derrière lesquels
08:45se cachent, tirèrent des sons, parce que tout le monde ne le sait pas. Donc effectivement, « Quand c'est trop, c'est tropico ». « La paire, il n'y en a pas deux ».
08:52« Chaussée aux moines, amen ». Il y en a d'autres comme ça dont vous êtes fiers ? — Vas-y, Vasa, vas-y, Vasa, vas-y, Vasa. — Ah ouais, vas-y, Vasa, vas-y, Vasa.
08:58— Alors ça, ça devait faire 8 secondes. C'était ceux qui n'avaient pas trop de fric. J'achète un spot de 8 secondes. Et vous vous disiez en 8 secondes...
09:05— Je pense que... — Le plus génial, c'est « J'ai 8 secondes pour vous dire qu'au Vaux-Maltine, c'est de la dynamite ». — C'était le premier. C'est le premier de la série.
09:13— Ça vous arrive de regarder la télé, de voir des pubs et de vous dire « Oh là là, mais moi, j'aurais pas fait ça ». Moi, j'aurais...
09:18— Ouais, souvent, quand je vois les pubs bagnoles qui se ressemblent toutes, on sait jamais à la sortie. On se souvient de rien. On a vu des belles images de voitures
09:27dans des univers ultramodernes sur de la musique techno. Mais à la sortie, on sait pas ce que c'est. Bon. Moi, je trouve que la pub... Alors tout n'est pas moi.
09:34— C'est ça, la vérité. C'est que la pub d'aujourd'hui, elle vous déprime un peu quand même. C'est ce que vous dites plus ou moins dans votre livre.
09:39— Si vous voulez, à partir du moment où la pub s'intéresse moins aux gens, les gens s'intéressent moins à la pub. C'est-à-dire qu'avant, les gens prenaient la peine
09:44pour vendre un produit, de vous raconter une histoire, de vous faire marrer. C'est comme un marchand, comme un commerçant. Il vous dit une petite blague.
09:50Voilà. Maintenant, c'est le message marketing qui est balancé pur et dur. Et si vous voulez, c'est tragique. Alors il y a quelques campagnes.
09:58Je devrais pas dire ça ici, d'ailleurs. Mais maintenant, si. Il y a la campagne pour Free. Oui, maintenant que c'est ça, c'est vrai qu'on peut dire...
10:06Non, il y a la campagne pour Free. J'adore. C'est des clochards qui essayent de... Enfin des clochards, des connards qui essayent de monter une boîte pour concurrencer Free.
10:14Alors ils trouvent des trucs. Puis à la fin, on se rend compte que c'est stupide. Et ça, c'est bien. Et puis j'aimais bien aussi le mec pour l'hypermarché qui disait
10:23« Patron, patron, ils ont les tomates à 2,50. On est morts ». — Mais cela dit, il y avait une époque, peut-être assez lointaine quand même, où on se disait
10:33« Chouette, il est 20h55. Avant le journal de 20h, avant la grand-messe, il y a la pub. Viens ». Il y avait des goténaires, il y avait des talents.
10:41Aujourd'hui, ils font des séries sur Netflix. Mais à l'époque, ils faisaient des pubs. C'était des pubs démoniaques. Et aujourd'hui, la radio en souffre terriblement.
10:48Peut-être aussi la télévision. Les 3 ou 4 minutes de pub, souvent, sont insupportables. Alors qu'à l'époque, c'était le cinéma.
10:55— Voilà. C'est pour ça que les gens ne s'intéressent plus à la pub. Et je suis sûr qu'elle a beaucoup moins d'impact. Parce qu'avant, effectivement, quand vous aviez
11:02des campagnes Eram qui étaient formidables, les campagnes d'Alain Chabat pour Orangina... — Châtiliesse, Jean-Paul Gaultier. On fait des scots.
11:10— Voilà, voilà. C'était des gens... Jean-Paul Gault pour Kodak, les Kodakettes. Vous aviez quand même des trucs qui étaient extrêmement spectaculaires.
11:16— Vous êtes un fan de ce royaliste qui a été R.Diesson ? — Sur les idées politiques, sans doute pas. Sur la créativité télé, c'est vrai ce que vous disiez.
11:23Il y a une patte, il y a un style. Il y a une griffe à R.Diesson. Il n'y a pas énormément comme ça de créateurs télé qui ont mis leur griffe.
11:29Il y a Jean-Christophe Averti, qui faisait des choses atypiques. Il n'y a que lui. Et puis il y a R.Diesson et quelques autres. Après, c'est le reflet de l'époque aussi,
11:37des émissions de grands publics comme ça. Dans ce qu'il y a de meilleur dans une époque, la créativité artistique, vous en avez été un chaudron.
11:44Et puis parfois, dans ce cas le plus inquiétant. Par exemple, pour la dégradation de la parole politique, le succès s'est trompé. Votre question à Michel Rocard,
11:51ça a marqué. À un moment donné, qu'un Premier ministre soit là dans une émission comme ça, à accepter de répondre à une question comme celle-là, crac !
11:59– Mais vous savez quand même, je vous précise, ça ça a duré 3 minutes. Avant ça, il y avait une interview de 20 minutes, où je lui parlais de la CSG,
12:07de la deuxième gauche, de Mendès, de Charlétie. – Mais il y avait les 3 minutes.
12:11– Mais après il y a eu les 3 minutes. – Qui n'avaient pas l'heure de vérité ou à faire sur table.
12:15– Non, parce que moi, c'est la différence entre R.Diesson et... – Mais cette rupture-là, elle est importante.
12:19– Pierre R.Diesson, on a vu votre livre, le service après-vente a été bien fait. Je sais que vous vous disiez, attention, il faut bien traiter les invités.
12:27S'il a un bouquin, on vous l'a vu. Mais j'ai quand même une dernière question. – Je vous en prie.
12:31– C'est un peu le souc en France, Michel Barnier, la censure, les majorités introuvables. Est-ce que vous êtes là, en ce moment, plus royaliste que jamais ?
12:39– Justement, c'est-à-dire que si vous voulez, royaliste certes, mais en France, c'est vrai qu'il y a un problème, c'est Maurras.
12:44C'est-à-dire que depuis Maurras, les gens associent la monarchie à l'extrême droite. Mais moi, je ne suis pas du tout maurassien.
12:51Moi, je suis plutôt Westminster, à l'anglaise. Et si vous voulez, aujourd'hui, pour revenir à votre question,
12:57aujourd'hui, on se rend bien compte qu'on manque d'un arbitre. Si vous voulez, la monarchie, c'est quoi ?
13:02C'est que quand on fait un match de foot O-M-P-S-G, on ne choisit pas le capitaine d'une des deux équipes pour être arbitre.
13:08Bon, il y a un arbitre, voilà, qui n'est pas joueur. Et moi, c'est ma théorie. C'est-à-dire qu'il faut qu'il y ait quelqu'un au-dessus.
13:14C'est ce que de Gaulle avait imaginé. De Gaulle, il voulait restaurer la monarchie. Sauf que le comte de Paris, il l'a trouvé très ringard.
13:21Et un jour, on lui a parlé... Il l'a vu, il a... — Il l'a bien reçu, le comte de Paris. — Et puis un jour, on lui a parlé du comte de Paris.
13:27Il a dit « La reine des gitans, si vous voulez ». Donc il avait perdu. Donc il a fait une République monarchique, de Gaulle.
13:34Bon. Et ça, on est de moins en moins dans de Gaulle, et de plus en plus dans le 4e. Et si vous voulez, c'est vrai qu'aujourd'hui,
13:41il y aurait un arbitre, ça serait 100 fois mieux, parce que là, on sait plus qui arbitre.
13:45— Mais sur quelle famille on porte notre choix ? Par l'Espagnol, quand même ? — Alors malheureusement, on n'a pas le temps d'en parler.
13:51Merci beaucoup, Thierry Ardisson. — Je n'aurais jamais imaginé couper Thierry Ardisson. — Merci, oui. Moi non plus.
13:56L'agent de la pub pour l'édition du Rocher.

Recommandations