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Les policiers de la BST ont été accueillis par des tirs nourris de mortiers d’artifices à l’entrées de la cité de la Castellane, mercredi soir, dans le 16e arrondissement de Marseille
"Ça fait six mois qu’on les empêche de rouvrir leurs plans, les dealers commencent à perdre patience", constate un policiers marseillais ce jeudi matin, au lendemain d’une soirée particulièrement spectaculaire à La Castellane, dans le 16e arrondissement de Marseille. La cité, longtemps un bastion du trafic de stupéfiants fait l’objet depuis six mois d’une présence policière quasi-permanente afin d’empêcher une réimplantation des dealers.

Mais mercredi soir, alors qu’un équipage de la BST se déployait à l’entrée du quartier, vers 22h, les agents ont soudain essuyé des tirs nourris de fusées d’artifices, répliquant par des tirs de grenades lacrymogènes.

A l’arrivée des renforts du service de nuit départemental, contraint de mettre les casques, les fusées et autres mortiers ont redoublé d’intensité, au point qu’à minuit, la préfecture de police a déployé la CRS 81, la nouvelle unité spécialisée dans les violences urbaines. Toutefois, en dépit du vacarme et des explosions, les échauffourées n’ont fait aucune victime ni dégâts. Et les points de deal sont restés porte close.

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00:00On avance, on avance, on avance, on avance !
00:29Tenez l'armée gauche !

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