• il y a 2 mois
Aider les toxicomanes, c'est l'objectif de certains centres d'accueil qui voient le jour à Paris. L'un d'eux a ouvert dans le 2ème arrondissement de la capitale il y a quelques jours et un autre il y a six mois dans le 18ème. Une situation très difficile pour certains riverains.

Category

🗞
News
Transcription
00:00C'est derrière ces portes, en plein cœur du 2e arrondissement de la capitale,
00:05qu'un centre d'accueil pour toxicomanes a ouvert ses portes il y a quelques jours.
00:09Une présence qui interroge et inquiète certains riverains.
00:13J'ai choisi le quartier avec le loyer extrêmement élevé qui va avec,
00:16notamment pour des questions de sécurité.
00:19Je sais que le danger qui résulte de la présence continue de ces personnes-là
00:24fait que je suis obligée d'être plus prudente et ça ne me va pas tellement.
00:28Depuis 6 mois, un centre similaire a vu le jour plus au nord.
00:31Dans le 18e arrondissement, il donne directement sur la cour de cet immeuble.
00:36Sur place, nous rencontrons l'un des habitants. Il décrit un véritable enfer.
00:41Ils jettent tout partout leur consommation de piqûres parce qu'il y en a qui se piquent.
00:46Les joints, les traces de cocaïne, les bruits, les bagarres, les déjections de café, d'urine.
00:53Sur son téléphone, il nous montre des scènes violentes à laquelle il assiste quotidiennement.
01:00Les habitants eux-mêmes sont régulièrement pris à partie.
01:04J'ai vu il n'y a pas si longtemps que ça une consommatrice qui avait demandé de l'argent à un riverain,
01:08lambda, et qui a refusé. Elle lui a couru après et elle lui a dit
01:13donne-moi de l'argent sinon je te meurs et t'auras le sida.
01:16Selon cet habitant, le centre accueille entre 30 et 40 personnes par jour,
01:20dont de nombreux mineurs isolés.

Recommandations