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Ancien commandant de la section de recherches de Versailles, Jacques Morel s'est exprimé sur l'enlèvement de Santiago : «Des renseignements ont été donnés par les personnes placées en garde à vue».

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Transcription
00:00Il y a déjà des renseignements qui ont été donnés par les gens qui étaient en garde à vue,
00:04qui faisaient partie de l'environnement immédiat des parents,
00:08et il y a des informations sans doute qui remontent,
00:10parce que c'est ce que je voulais vous dire,
00:12c'est mis en œuvre quand même assez rarement,
00:15car ça remonte beaucoup de téléphonies avec des appels qu'il faut vérifier rapidement,
00:20parce que si dans la somme d'appels qu'on vous a passés,
00:24il y a l'appel qui vous aurait permis de retrouver l'enfant qui a été enlevé,
00:28donc il y a une grosse pression qui est mise téléphoniquement,
00:32et c'est une des raisons aussi pour lesquelles cette alerte n'est pas déclenchée très souvent,
00:37mais là il y avait tous les éléments, c'est un enfant,
00:41il y a le signalement des ravisseurs, c'est les parents,
00:45ils sont partis dans une voiture dont on a un certain nombre d'éléments,
00:50il y a des témoins visuels de ça et il y a de la vidéosurveillance,
00:55donc c'est tout à fait le cas.
00:57– C'est une cellule à Paris qui pilote l'ensemble des opérations,
01:01comment ça se passe ?
01:02– C'est le ministère de la Justice qui prend cette décision
01:07sur incitation du procureur de la République de l'endroit où les faits se sont passés,
01:13et après il y a une cellule qui est composée de plusieurs groupes,
01:18dont un qui reçoit les appels, qui fait le tri,
01:22qui rebascule sur des services de police ou de gendarmerie locaux
01:26de façon à essayer d'exploiter le renseignement qui vient d'être fourni,
01:31qui prend contact avec les voisins,
01:33puisque là il faut poursuivre ces investigations en Belgique,
01:37et tout ça dans un temps très court.

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