Du 15 au 18 octobre 2024 se tenait le Sommet mondial du lait à Paris. L'occasion pour Web-agri d'interroger Laurence Rycken, la directrice générale de la Fédération internationale du lait, et Pascal Le Brun, président de l'interprofession laitière.
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00:00Bonjour, on se retrouve aujourd'hui sur le Sommet mondial du lait.
00:03Je suis en compagnie de Laurence Raiken,
00:05directrice générale de la FILE,
00:07et Pascal Lebrun, président du CNIEL.
00:08Bonjour à vous 2.
00:10Alors, le CNIEL, tout le monde connaît quand même
00:12un petit peu l'interprofession laitière.
00:14Je vais me diriger vers vous, Laurence.
00:15La FILE, qu'est-ce que c'est ?
00:17Donc, tout d'abord, bienvenue.
00:18Bienvenue à notre sommet.
00:20Donc, la Fédération internationale de la lait,
00:23c'est la Fédération internationale de la lait.
00:26C'est un sommet qui est très important pour nous.
00:28La Fédération internationale du lait, ou en anglais,
00:31IDF, International Dairy Federation,
00:34est en fait la fédération qui reprend
00:36tous les pays producteurs mondiaux.
00:39On représente à peu près 75 % de la production mondiale.
00:43Et ce qui est clé, en fait, quand je dis pays,
00:45c'est que chaque pays regroupe tous les acteurs de la filière,
00:50donc du producteur au transformateur,
00:52aux académiciens, le gouvernement,
00:55et tout ce qui tourne autour.
00:57Et l'idée, c'est qu'on rapporte tout ce beau monde ensemble
01:00pour travailler sur des bases scientifiques,
01:03pour faire avancer la connaissance dans le secteur,
01:08non seulement au niveau dans les pays,
01:10dans les éléments techniques,
01:12mais aussi au niveau des frontières globaux.
01:14Donc, effectivement, la France fait partie de notre communauté,
01:19mais tous les grands producteurs laitiers,
01:20donc on parle de l'Inde, la Nouvelle-Zélande,
01:23les Etats-Unis, le Chili, les pays africains.
01:26Donc, vraiment,
01:28naturellement, le continent européen,
01:30effectivement, avec différents pays,
01:32mais qu'on regroupe tout cela pour travailler ensemble
01:35et pour, en fait, voir comment on peut adresser
01:37les grands enjeux que le secteur doit traverser pour le moment.
01:43Et là, on est en plein sommet mondial du lait.
01:46Ca consiste en quoi, en fait ?
01:47On rassemble un petit peu tous ces pays-là ?
01:49Oui. Donc, c'est un événement qu'on organise tous les ans.
01:53Et donc, un grand remerciement à l'équipe française
01:57pour cette année-ci pour pouvoir nous accueillir à Paris.
02:01Et donc, effectivement, l'idée,
02:03c'est qu'on regroupe tous ces différents acteurs ensemble
02:07avec des éléments techniques pour avancer,
02:11pour regarder tout ça.
02:12Et particulièrement, cette année-ci,
02:15c'est une très belle édition
02:16parce qu'on a 1 600 participants,
02:19mais en plus, dans ces 1 600, on a une énorme diversité.
02:23On a 60 pays qui participent,
02:25des pays européens, effectivement, comme on est à Paris,
02:28mais en plus, certains pays africains,
02:31l'Afrique de l'Est,
02:33on a les pays de l'Asie.
02:36Donc, il y a vraiment une énorme diversité
02:39qui est même assez extraordinaire à la file.
02:42Donc, ça, c'est franchement...
02:45C'est un grand chapeau pour l'équipe française
02:47pour pouvoir rapporter toute cette filière,
02:52non seulement sur tous les acteurs,
02:54mais aussi du côté mondial.
02:57Alors, vous qui avez une vision très globale,
03:00quel portrait vous dressez du marché laitier mondial ?
03:04Donc, pour le moment, le marché se passe bien.
03:08On voit effectivement dans les chiffres
03:10qu'il y a une augmentation de la demande.
03:14Malheureusement, de même côté,
03:16il y a une diminution de la production.
03:20Donc, on va devoir voir comment on va travailler là-dessus.
03:23Et il y a une forte augmentation dans la demande du fromage.
03:26Alors, quand on va aller dans le futur,
03:30il y a un très beau rapport qui est effectivement fait chaque année.
03:33Et là, je vais m'adresser aussi au CNIEL.
03:36Chaque année, on fait le World Dairy Situation Report
03:38qui se trouve sur notre site web,
03:40qui apporte en fait tous ces chiffres,
03:42non seulement sur le niveau global,
03:44mais effectivement aussi sur le niveau des pays.
03:48Et alors, cette baisse du volume, du nombre de producteurs,
03:52c'est quelque chose qui est partagé.
03:54En France, c'est une réalité.
03:55Ca fait partie de vos préoccupations principales
03:57au CNIEL, Pascal Lebrun ?
04:00Bien sûr. Donc, forcément, la baisse de production
04:02qui était malheureusement engagée en France depuis 2 ans.
04:06On voit bien, on a perdu plus d'un milliard de litres.
04:08Bon, quelque part, on a quand même des signaux encourageants
04:10parce que depuis le début de l'année,
04:12la production française se redresse.
04:14Et ça, c'est plutôt un bon signe.
04:16Donc, puisque, comme ça a été dit,
04:18on est sur un marché avec des perspectives de croissance
04:21sur le marché mondial,
04:23donc la France, au vu de la qualité de ses produits,
04:26de son savoir-faire, a toute la capacité
04:30à participer à cette croissance,
04:32et notamment avec les fromages que l'on connaît tous,
04:35puisque à la dernière date,
04:37on a plus de 2 000 fromages de palmarès, j'ai envie de dire.
04:40Donc, au vu de la qualité de nos produits,
04:43du savoir-faire, de la traçabilité qu'on peut offrir,
04:46on a la capacité aussi à capter, j'ai envie de dire,
04:48ces parts de marché qui peuvent s'offrir à nous.
04:50Oui, donc la France a vraiment une vraie position
04:53sur ce marché mondial.
04:55C'est un constat que vous faites au niveau de la Fédération du lait ?
04:59Donc, nous, on travaille avec tous nos membres, effectivement,
05:02mais on voit clairement que les produits laitiers
05:05se trouvent dans, comme on appelle ça,
05:07les Food-Based Dietary Guidelines,
05:09donc les recommandations alimentaires un peu partout du monde,
05:13et qu'ils font vraiment partie d'une diète saine,
05:17et que le consommateur regarde faire les produits laitiers
05:21pour sa santé et pour pouvoir se développer.
05:26Alors, il y a aussi des pays...
05:28Il y a une émergence de certains pays.
05:29On parlait de l'Asie, en l'occurrence.
05:32Alors là, je vais me tourner plutôt côté France.
05:34Est-ce qu'il faut voir ces pays émergents
05:37comme une opportunité ou une menace
05:38pour notre propre marché français ?
05:41Bah, écoutez, il faut regarder ce qui se passe autour de nous,
05:43parce que la France n'est pas une bulle,
05:45donc on est quand même à l'intérieur d'un marché mondial,
05:48et on voit, oui, effectivement,
05:50que ces pays qui sont en voie de développement,
05:52donc la Chine, l'Inde, développent leur production,
05:56mais par contre, ils ont aussi une consommation
05:59qui augmente d'année en année,
06:00avec forcément des habitudes alimentaires qui changent
06:02et la nécessité aussi de consommer des produits laitiers
06:05à plus forte valeur ajoutée.
06:07Donc j'ai envie de dire que oui et non,
06:09parce que forcément, des pays tels que la Chine,
06:13tels que l'Inde ont des ambitions aussi
06:15pour aussi conquérir des parts de marché à l'export demain,
06:18ou après-demain, j'ai envie de dire.
06:19Mais ceci étant dit, on a quand même en face de ça
06:22une population qui aussi augmente sa consommation d'année en année.
06:27Et alors au niveau monde, il y a aussi des craintes,
06:30des menaces qui pèsent sur le marché laitier.
06:34Par exemple, les tensions géopolitiques.
06:36Donc on voit effectivement que le secteur laitier
06:39est sous beaucoup de pression globale.
06:42Nous, on dit toujours global challenges, local solutions.
06:45Donc les problématiques sont en général très similaires
06:50à travers le monde.
06:52Donc ce qui va de passer d'eau, des problèmes de fourrage,
06:59attractivité, trouver des gens pour venir travailler dans les fermes,
07:03mais aussi tout autant dans les usines.
07:06Donc on voit très clairement que les enjeux, ils sont globaux,
07:13mais les solutions sont toujours très locales.
07:15Et c'est là, au fait, qu'un sommet comme celui-ci,
07:18où autant le travail de la fédération est en fait clé,
07:21parce que c'est en interaction, en collaborant
07:24et en regardant ce que la science et l'innovation
07:27peuvent fournir au secteur, qu'on peut avancer ensemble.
07:31Et donc, c'est là où on regarde vraiment,
07:34OK, comment est-ce que la France a su résoudre un problème X ?
07:41Est-ce que je peux comparer ça avec comment moi, je travaille,
07:44je veux dire, au Zimbabwe ou même en Inde ?
07:48Est-ce que je peux reproduire certains de ces éléments
07:51pour pouvoir avancer ?
07:52Tout autant que la France peut se dire,
07:54ah, on a oublié un élément,
07:56ou est-ce qu'on a vu toutes les dimensions se mettre ensemble ?
08:00Et est-ce qu'on tient compte de ça ?
08:02Donc ça, c'est vraiment... C'est une force du secteur.
08:05C'est un secteur qui collabore, qui réfléchit,
08:08qui avance ensemble sous le point de vue global
08:11et qui regarde toujours vers la science et l'innovation
08:14pour effectivement répondre aux enjeux
08:17qui sont malheureusement assez grands
08:19et qui arrivent fortement sur tout le secteur laitier
08:23à travers le monde.
08:25Et le mot-clé de ce sommet, c'était la durabilité.
08:28Pour le coup, ça passe par quoi, la durabilité d'une filière ?
08:31Donc pour nous, la durabilité, en fait,
08:33c'est très important qu'on tient compte
08:35que ça se trouve sur 3 dimensions, 4, comme on veut les décliner.
08:39Mais donc le côté environnement est très important.
08:42On tient compte.
08:44Le secteur laitier est très clair
08:46dans la nécessité de sa responsabilité dans ce domaine.
08:50Mais l'environnement est seulement un des 3 domaines.
08:52Donc à côté de l'environnement, on a le côté social,
08:55donc nos fermiers, nos femmes, l'attraction des métiers.
08:59Donc ça, c'est le social.
09:00Et puis il y a l'économique aussi.
09:02Donc en fait, c'est sur ces 3 piliers qu'on a toujours joué.
09:05Et si on penche trop vers un côté,
09:08on va perdre sur les 2 autres côtés.
09:09Et ça, ça se retrouve dans tout le programme
09:12du sommet de cette semaine.
09:13C'est s'assurer que quand on réfléchit à un point,
09:16qu'on n'oublie pas les autres dimensions
09:18parce que sinon, on va causer plus de problèmes
09:21que d'en résoudre
09:24parce qu'on va avoir un problème
09:26où on aura au bien plus de gens pour travailler
09:30ou on aura juste plus moyen
09:33d'avancer le travail.
09:39Donc il faut toujours tenir compte.
09:41Et ce n'est pas uniquement nous qui le disons.
09:42C'est aussi le Food and Agriculture Organization
09:44qui met cet effort à l'avant,
09:46s'assurer qu'on prend toujours en compte toutes ces dimensions
09:49quand on parle de la durabilité.
09:51Et justement, au niveau national,
09:53le CNIEL travaille sur ces 3 axes aussi.
09:55C'est vraiment votre leitmotiv.
09:57Oui, tout à fait, et notamment depuis France Terre de lait.
09:59Tout ça, ça a été renforcé.
10:01Donc l'aspect social, l'aspect durabilité, qualité.
10:05Quand on parle de durabilité, on parle de transition.
10:08Donc les transitions et notamment quand on parle
10:10de décarbonation de notre filière, de bien-être animal,
10:12ça, c'est des sujets que l'interprofession laitière
10:17s'est mobilisée déjà depuis quelques années.
10:19On essaye forcément dans une démarche vertueuse.
10:22Mais comme ça a été dit, sans oublier cette création de valeurs
10:25qui est nécessaire pour l'ensemble des maillons.
10:28Et justement, sur la baisse du nombre de producteurs,
10:31est-ce qu'il faut s'attendre à une restructuration
10:33de notre filière ?
10:35J'ai envie de dire que la restructuration,
10:38elle existe depuis de nombreuses années.
10:40Donc là, elle se fait au fil de la pyramide des âges.
10:43Par contre, forcément, au niveau de l'interprofession,
10:45on est fortement mobilisés justement
10:47par rapport à l'attractivité de notre métier,
10:50de nos métiers autour de la filière laitière.
10:52Je vous rappelle qu'autour de la filière laitière française,
10:55enfin, c'est plus de 60 métiers qui gravitent.
10:57Donc il y a une vraie possibilité de trouver, j'ai envie de dire,
11:01sa voie et son chemin à travers la filière laitière.
11:04Donc l'enjeu de l'interprofession,
11:05c'est comment on arrive à mettre en lumière
11:08justement cette attractivité pour attirer des jeunes,
11:11des moins jeunes, des femmes dans nos exploitations,
11:13mais aussi à travers nos outils de transformation
11:16qui, je vous rappelle aussi, s'est modernisé
11:19avec des nouvelles technologies,
11:21la robotisation, l'intelligence artificielle.
11:24Voilà, dans nos exploitations
11:25comme dans nos outils de transformation,
11:28on a des moyens modernes, forcément,
11:31qui nous permettent de réduire la pénibilité de nos tâches.
11:34Et j'ai envie de dire aussi que l'attractivité
11:36se fait aussi par la qualité de notre métier,
11:38qui, j'ai envie de dire, est quand même noble,
11:40puisque notre première vocation, c'est de nourrir.
11:43Tout à fait. Et justement, on a eu récemment des annonces,
11:47en l'occurrence, d'une lettrie qui allait lâcher
11:49une partie de ses producteurs.
11:51Comment vous positionnez-vous à l'interprofession
11:54face à ces annonces?
11:56Alors forcément, c'est toujours quelque part,
12:00ça interpelle quand une entreprise
12:03laisse des volumes sur le bas côté, j'ai envie de dire.
12:06J'ai envie de dire la première question qu'on doit se poser,
12:09pourquoi cet opérateur en est arrivé là?
12:12Donc, on parle régulièrement de compétitivité.
12:15Alors, pour certains, ça peut être un gros mot,
12:17mais j'ai envie de dire que la compétitivité,
12:19et c'est ce qu'on rappelle bien souvent à nos politiques,
12:21ce n'est pas que des gains de la gestion technico-économique
12:24qui est dans nos exploitations, dans nos outils industriels.
12:27C'est aussi la surtransposition administrative
12:30qui pèse, qui nous empêche d'avancer.
12:32Et c'est ce qu'on rappelle bien souvent aux politiques
12:34et sur lequel nous sommes en attente, justement.
12:36Donc, la première des questions que j'ai envie de poser,
12:38c'est celle-ci. Pourquoi on en est arrivé là?
12:40Et puis, forcément, le fonctionnement d'un opérateur
12:44privé est différent d'un opérateur coopératif.
12:47Et donc, après, je n'ai pas à juger de ses choix.
12:49C'est un choix qu'il a opéré.
12:51Bon, après, voilà.
12:52Mais la première des questions, pourquoi on en arrive là en France
12:55alors qu'on est sur un marché, comme ça a été dit,
12:57et c'est rappelé, qui est en croissance
12:59et que la France, je vous rappelle, a une vocation exportatrice.
13:02On exporte 4 litres de lait sur 10.
13:05Donc, voilà, on a toute cette possibilité à capter,
13:09à aller chercher de la valeur ajoutée,
13:11justement, à travers l'export.
13:13En tout cas, l'interprofession se sent concernée
13:15par ses producteurs.
13:17La ministre a annoncé que personne ne sera laissé de côté
13:20lors de sa venue mardi.
13:22Oui, forcément, c'est le rôle d'un ministre et d'un politique
13:26de l'annoncer.
13:27Après, l'objectif, c'est déjà, j'ai envie de dire,
13:30à l'entreprise concernée de trouver des solutions
13:33pour les producteurs qui auront plus de contrats à échéance.
13:38Donc, 2026 pour certains et d'autres pour 2030.
13:40Donc, j'ai envie de dire que c'est à cette entreprise-là
13:42de trouver des solutions pour les producteurs.
13:44Et l'objectif, dans un marché qui est en croissance,
13:47où il y a des possibilités,
13:48donc, voilà, ne perdons pas de volume.
13:50Mais l'objectif, c'est bien de maintenir
13:52notre capacité de production pour assurer
13:55cette fameuse souveraineté alimentaire
13:56qu'on en parle tant,
13:57mais aussi avec cette possibilité d'exporter nos produits
14:02à forte valeur ajoutée à travers le monde entier.
14:05C'est un axe de travail au niveau de la Fédération internationale.
14:09C'est un sujet aussi politique qui peut tendre un petit peu
14:12le marché du lait.
14:15On regarde vraiment vers la science et l'innovation.
14:17Donc, on regarde vraiment comment on peut améliorer et avancer.
14:21Bon, c'est vrai que chez nous,
14:22on a tous les acteurs qui sont autour de la table.
14:25Donc, c'est à eux d'avoir les conversations.
14:27Et c'est ça qui rend les conversations aussi riches,
14:29parce qu'effectivement, on a et les producteurs
14:31et les transformateurs parfois dans les mêmes salles.
14:34Mais c'est vraiment avoir des dialogues constructifs,
14:38avancer ensemble, parce qu'à la fin de la journée,
14:41les enjeux sont très grands pour le secteur.
14:44Mais en même temps, le secteur prend vraiment sa responsabilité.
14:48Il y a énormément qui est fait à différents niveaux,
14:52au niveau environnemental, social.
14:55Et effectivement, tout cet élément-là,
14:59on les regroupe et on veut avancer ensemble en tant que secteur laitier.
15:02Mais j'entends aussi très clairement qu'il faut de l'aide.
15:06Il faut effectivement que des partenaires aident le secteur laitier
15:10pour pouvoir avancer et qu'ils reconnaissent aussi le travail qui est fait.
15:13Ce qu'on se fait fort critiquer de tous les côtés,
15:16mais il y a énormément qui est fait et ça doit être reconnu.
15:20Et puis, en même temps, on est un produit,
15:22parce qu'elle l'a mentionné, on nourrit la population.
15:26C'est un élément primaire pour pouvoir grandir.
15:31Depuis qu'on est tout petit, pour des femmes enceintes,
15:33pour des personnes âgées.
15:35Et donc, c'est un produit qui est essentiel, en fait,
15:38pour toute personne.
15:40C'est pas uniquement faire un aliment, mais c'est vraiment nourrir.
15:44Et ça doit rester, en fait, très clairement dans la tête des gens
15:47que le secteur laitier prend ses responsabilités,
15:50avance et est très conscient qu'il doit faire encore des démarches,
15:54mais qu'il ne va pas pouvoir le faire seul.
15:56Et qu'il faut effectivement avoir de l'aide de tous les acteurs
15:59pour pouvoir avancer ces enjeux.
16:03Très bien. Merci à tous les deux pour cet éclairage.
16:06C'est vrai que c'est intéressant,
16:07on connaît tous notre interprofession,
16:09mais au-delà de l'interprofession, le travail qui est fait,
16:11on n'imagine pas forcément tous les volets qui peuvent être abordés.
16:15Donc merci à tous les deux.
16:17Et on va continuer à suivre ce sommet mondial du lait.
16:20Merci.