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00:00— Moi, quand Bolloré m'a viré, moi, c'était pas si grave, mais ça a mis pratiquement 100 personnes sur le carreau. Donc là, on parle de 300 personnes.
00:07Enfin Bolloré, ça le dérange pas, ça. — Oh non, vous pouvez pas dire ça. — Ah bon ? — Pourquoi ? — Vous êtes avocate de Bolloré, vous ?
00:11— Pas du tout. Je l'ai jamais rencontré. Mais vous pouvez pas dire Bolloré, ça le dérange pas. — Moi, il a viré 100 personnes quand il m'a viré.
00:17Ça l'a pas dérangé. Là, c'est par 3, quoi. Ça fait 3 ans. — Je connais pas votre situation, mais vous dites souvent qu'il existe plus de stars.
00:24— Oui, c'est une star, mais dangereuse. Vous voyez ce que je veux dire ? — Non, je suis pas d'accord. C'est la seule personne, une des seules personnes du PAF qui donne la parole à tout le monde.
00:30— Arrêtez vos conneries. Si vous voulez donner une émission politique à Cyril Hanouna, c'est comme donner une mitrailleuse à un gosse de 12 ans. Voilà.
00:38— Non, parce que vous dites ça... — Parce qu'il dit n'importe quoi. Il n'a aucune culture. — Non, mais je peux pas vous laisser dire ça.
00:41— Vous lui dites Munich. Il pense que c'est la capitale de la Bavière. Il n'a aucune culture. — Il n'a aucune culture. Vous n'avez pas le monopole de la culture.
00:45— Et vous semblez mépriser les 2 millions de téléspectateurs qui regardent ça. — Oui, je les méprise, absolument.
00:49— Non, mais attendez. Vous pouvez pas mépriser 2 millions de personnes qui regardent cette émission. — Je peux mépriser 5 millions, s'il vous plaît.
00:53— Et je trouve que ça traduit... Vous avez une formidable carrière. Et ça traduit une forme d'aigreur, parce que vous en voulez à Cyril Hanouna.
00:59— Non, il n'a aucune aigreur. J'ai moins. — À chaque fois, vous mitraillez Cyril Hanouna alors que c'est l'allégorie d'un réussite.
01:03— Vous voyez, à cette époque-là, on était très copains. Et on s'entendait très bien. Après, il a pris le mot. Il ne doit pas connaître le sens.
01:08D'ailleurs, c'est l'hubris. — Mais vous voyez, vous êtes condescendant à son aigre. — L'hubris, bien entendu. L'hubris, c'est en parler de lui. Voilà.
01:13Bon. Ceci étant, le jour où il dit à la télévision « L'émission de Thierry Ardisson, hôtel du temps », c'est nul, c'est à chier.
01:20Je comprends pas qu'on dépense l'argent du contribuable pour faire ça, alors que lui, la seule idée qu'il a eue, c'est mettre 4 connards autour d'une table.
01:27— Mais c'est pas 4 connards. Arrêtez de parler comme ça, déjà. Franchement. — Non, c'est pas 4 connards. Raymond n'est pas un connard, par exemple.
01:31— Mais aucun de ces personnes ne sont des connards. Vraiment. — Vous bossez pour le groupe Bolloré. — Et alors ? — Et alors ? Et j'en suis fière.
01:37Moi, je suis très bien chez eux. Le groupe Bolloré, c'est la liberté. C'est la réalité. — Vous avez la même idéologie. Vous avez l'idéologie, Bolloré.
01:43— Bolloré, il n'y a pas d'idéologie. Le groupe Bolloré, avec tout le monde, c'est le groupe de la liberté et du rêve. — Non, non. C'est la chaîne de l'extrême-droite.
01:50— Mais pas du tout, monsieur. C'est vous qui racontez n'importe quoi. Vous êtes tellement aigris d'avoir été viré que vous dites n'importe quoi.
01:55— Je m'en fous d'avoir été viré. — Bah non, vous en parlez tout le temps. Allez, on va pas vous mettre d'accord.

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