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L'État s'apprête à investir au capital de Sanofi, néanmoins, la branche qui fabrique le Doliprane sera transférée à un groupe américain. Des conditions ont été imposées par le gouvernement, mais celles-ci sont jugées insuffisantes par les employés.

## Insatisfaction des salariés

Le 21 octobre, les travailleurs de l'usine de Sanofi à Lisieux (Calvados) ont exprimé leur mécontentement, malgré les annonces gouvernementales. Il est confirmé que la division produisant le Doliprane sera sous contrôle américain. L'État va investir 150 millions d'euros et a imposé certaines conditions, notamment la production de 250 millions de boîtes par an en France pendant cinq ans. Cependant, Adil Bensetra, représentant de la CFDT à Sanofi Compiègne, estime que cet engagement sur la durée est trop limité.

## Risques de fermeture

Bensetra émet des inquiétudes : "Si un projet de fermeture du site de Compiègne ou de celui de Lisieux est envisagé dans les prochaines années, rien ne pourrait l'en empêcher". Un fonds d'investissement américain a cependant été garant d'un investissement de 70 millions d'euros pour le développement de l'entreprise, en s'engageant à acheter des matières premières en France et à maintenir les emplois. Si les engagements ne sont pas respectés, des sanctions financières pourraient survenir. Marc Ferracci, ministre en charge de l'Industrie, a précisé qu'une pénalité de 100 000 euros serait appliquée pour chaque licenciement économique dans le cadre d'un plan de sauvegarde de l'emploi.

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00:00L'État s'apprête à investir au capital de Sanofi, néanmoins.
00:03La branche qui fabrique le Doliprane sera transférée à un groupe américain.
00:07Des conditions ont été imposées par le gouvernement.
00:10Mais celles-ci sont jugées insuffisantes par les employés.
00:13Le 21 octobre, les travailleurs de l'usine de Sanofi à Lisieux-Calvados ont exprimé leur mécontentement.
00:20Malgré les annonces gouvernementales, il est confirmé que la division produisant le Doliprane sera sous contrôle américain.
00:26L'État va investir 150 millions d'euros et a imposé certaines conditions.
00:31Notamment la production de 250 millions de boîtes par an en France pendant 5 ans.
00:35Cependant, Adil Bonstra, représentant de la CFDT à Sanofi-Compiègne,
00:40estime que cet engagement sur la durée est trop limité.
00:43Bonstra émet des inquiétudes si un projet de fermeture du site de Compiègne ou de celui de Lisieux est envisagé dans les prochaines années.
00:50Rien ne pourrait l'empêcher.
00:52Un fonds d'investissement américain a cependant été garant d'un investissement de 70 millions d'euros pour le développement de l'entreprise,
01:00en s'engageant à acheter des matières premières en France et à maintenir les emplois.
01:04Si les engagements ne sont pas respectés, des sanctions financières pourraient survenir.
01:09Marc Ferraxi, ministre en charge de l'Industrie, a précisé qu'une pénalité de 100 000 euros serait appliquée pour chaque licenciement économique,
01:17dans le cadre d'un plan de sauvegarde de l'emploi.
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