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Vincent Hervouët, éditorialiste, revient sur les propos de Bernard Kouchner : «Les guerres à moitié sont des guerres à perpétuité».

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Transcription
00:00Non, mais avec des raisonnements, vous savez, un tiers mondiste, deux tiers sophiste en l'occurrence,
00:06parce qu'avec des raisonnements comme ça, Nassrallah serait toujours en vie,
00:09Sinoir sera toujours en vie, etc.
00:11Le problème des gens, très fondamentalement, le problème des gens comme Bernard Kouchner,
00:17c'est d'abord de penser qu'une guerre peut se faire à moitié.
00:21Les guerres à moitié, c'est des guerres à perpétuité.
00:23Ça, c'est ce qu'on a du mal à comprendre.
00:25Il faut faire la guerre jusqu'au bout quand on l'a fait.
00:27Il faut la faire bien.
00:28Le deuxième problème qu'il soulève qui est juste, c'est qu'il n'y a pas de solution politique.
00:32Il y a pour l'instant une guerre avec des batailles qui sont remportées très brillamment par les Israéliens,
00:39mais il y a une guerre qui est dévastatrice pour l'image de marque d'Israël.
00:43Et la solitude d'Israël a été manifeste aux Nations Unies l'autre jour,
00:47où quand Benjamin Netanyahou est monté à la tribune, il y a la moitié de la salle qui est sortie.
00:53La moitié de l'humanité a quitté la salle pour ne pas entendre le Premier ministre israélien.
00:57Donc la solitude d'Israël n'a jamais été aussi forte publiquement.

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