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Transcription
00:00Vous savez, dans la région de Mons-Borinage,
00:02quand vous pouvez écarter les socialistes du pouvoir,
00:05c'est une mesure de salubrité démocratique.
00:14C'est un excellent bilan puisque le mouvement réformateur
00:16réitère sa performance à 30%.
00:19Sur la Wallonie, on est largement la première formation politique francophone.
00:22Surtout sur Mons, on a cassé la majorité absolue
00:25qui était en place depuis 25 ans.
00:27On fait également 30%, meilleur résultat personnel,
00:30meilleur résultat de liste qu'aucune autre liste
00:33n'ait jamais obtenue hors parti socialiste
00:36depuis la fusion des communes.
00:37Donc oui, on fait une vraie performance.
00:40Pour le reste, vous savez, oui, effectivement,
00:42ça dépend aussi des coalitions qui sont possibles.
00:44Et on le voit à Mons, il n'y a plus que deux grands blocs.
00:46Le bloc Mons-En-Mieux à 30%, le bloc socialiste à 40%.
00:49Et donc aujourd'hui, c'est un élément aussi qui sera de nature
00:52à prendre en compte dans le cadre de la coalition.
00:58Il y en a beaucoup.
00:59Je pense de un, le résultat global.
01:01Ça, c'est de façon globale.
01:02Et si je devais citer trois communes,
01:04je pense que Tournai est extrêmement important,
01:06Toin également et Verviers.
01:08Trois communes où on remplace des Bourgmets socialistes,
01:11des grandes villes, des communes aussi à un caractère plus populaire
01:15et qui montrent l'ancrage du mouvement informateur
01:18à la fois dans les grandes villes,
01:19mais à la fois dans les quartiers de classe moyenne,
01:22des quartiers de classe moyenne, des quartiers de classe moyenne,
01:25dans les quartiers de classe moyenne, de classe populaire,
01:28où on voit qu'on a été chercher un tout autre électorat.
01:38Je ne sais pas s'il y a eu vraiment des échecs,
01:40mais c'est effectivement des déceptions.
01:43Oivre, on en a beaucoup parlé,
01:44même s'il faut reconnaître le signal de l'électeur.
01:47Je pense que la situation à Oivre n'était pas simple.
01:49La concurrence commerciale de Louvain-la-Neuve,
01:52les enjeux autour des inondations et de l'aménagement du territoire.
01:54Ce ne sont pas des choses qu'on peut changer facilement.
01:57Nivelle reste une déception,
01:59quelque chose d'inattendu également.
02:02Pour le reste, je vous dirais que je pense
02:03que nous aurions pu également avoir le bourgmestre d'Ixelles.
02:07La négociation, on a décidé autrement,
02:09mais il y a d'autres communes à négocier pour la suite.
02:19Je pense que le PS aujourd'hui utilise surtout une méthode
02:21qui n'est pas correcte.
02:22C'est le risque tout le temps,
02:24la menace de négocier avec le PTB et Fouad Haïdar.
02:27Je pense qu'à un moment, il faut arrêter ça.
02:29Je crois qu'Écolo doit arrêter aussi d'être scotché
02:31au Parti socialiste à Bruxelles parce qu'il a pu voir
02:33à quel point le PS ne lui rend pas nécessairement
02:36dans l'autre sens, comme faire XL par exemple.
02:46Les relations sont excellentes parce que je sais aussi
02:48que c'est grâce à notre partenariat avec les engagés
02:51qu'on a pu prendre Autigny-Louvain-la-Neuve,
02:53où nous sommes sur une liste commune,
02:55où nous avons pu prendre le maillarat de Tubise également,
02:58que dans la plupart des communes bruxelloises,
02:59on a pu aussi améliorer le score parce qu'on s'est mis ensemble.
03:03Même chose à Thouin, à Tournai, à Verviers.
03:07Donc autant d'endroits où les excellentes relations
03:09entre l'EMR et les engagés, la volonté aussi de cohérence,
03:13ont permis des renversements.
03:15Pour le reste, c'est vrai, on n'est pas devenu un parti commun
03:17pour autant, mais quand je fais mon addition,
03:19je trouve beaucoup plus d'avantages que d'inconvénients
03:23à cette association qui souhaite réformer la Wallonie.

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