Invité jeudi de l'Equipe du Soir, l'ancien patron du PMU et de L'Equipe a estimé qu'il était souhaitable pour le football français que la capitale compte un jour deux grands clubs.
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00:00Je vais voter pour le oui quand même, avec réserve, parce que je partage...
00:05Pas très courageux.
00:06Non, non, non, je vais voter pour le oui.
00:08Pas très courageux.
00:09Non, non, mais parce qu'il faut le souhaiter.
00:10Là, je rejoins totalement vos propos, c'est qu'effectivement, il ne faut pas confondre
00:14l'attachement au club et l'attachement à la ville.
00:15Et je pense en plus que l'attachement à la ville de Paris, c'est très relatif.
00:18On est tous des pièces rapportées.
00:19S'il y a bien un endroit où c'est dur de créer de l'attachement lié à sa ville,
00:23c'est bien à Paris.
00:24Donc je pense que c'est beaucoup plus dur que n'importe où ailleurs.
00:28Et donc, en effet, beaucoup s'y sont cassés des dents.
00:31Là où je reste quand même positif, c'est qu'on a Red Bull, qui d'un point de vue
00:35de la politique sportive, sait quand même y faire et a créé des clubs de toutes pièces
00:38qui fonctionnent plutôt pas mal.
00:40On a Bernard Arnault et donc la famille Arnault, LVMH, qui sont à la partie, je pense, marketing,
00:47événementiel, va être capable de monter des choses autour...
00:50Financière.
00:51Financière, évidemment.
00:52Les produits autour des matchs qui peuvent, pourquoi pas, amener un public un petit peu
00:56différent.
00:57Le dernier point, qui pour moi est le plus important, c'est que le Paris Football Club
01:00part de petit, mais il part pas de rien.
01:02Il a un bon centre de formation, un centre d'entraînement.
01:05Il a une équipe féminine.
01:07Il a un très bon président, qui fait quand même un super coup que de faire venir Pierre Ferracci.
01:11Il a un super stade.
01:12Ah non.
01:13Non, il n'a pas de stade.
01:14Mais il a des atouts.
01:15Il a quand même des atouts.
01:16Donc entre les atouts existants, la famille Arnault et Red Bull, je trouve qu'on a un
01:22qui nous laisse à penser que c'est possible, mais néanmoins, ça sera effectivement pas
01:28une partie de plaisir, je pense, parce qu'en effet, beaucoup s'y sont cassés les dents.
01:31Pour moi, le bon exemple, c'est un peu Max Guasini.
01:33Il a quand même réussi à faire...
01:35Alors certes, le stade français était une marque...
01:37Enfin, un club existant.
01:38Enfin, il était dans les larmes depuis 30 ans.
01:40Il a quand même réussi à remplir le stade de France des dizaines de fois avec un bon
01:44club qui a été champion de France, avec de l'attachement.
01:47Il y avait le Racing à côté.
01:48Il y avait le Racing.
01:49Il faisait des événements.
01:50Et puis, le stade français était toujours là.
01:51Avec une vraie personnalité, une vraie identité.
01:52Voilà.
01:53Et le stade français est toujours là.
01:54Il l'a fait.
01:55Donc, voilà, des gens de talent peuvent y arriver.
01:58Mais ce ne sera pas une partie de plaisir.
02:00Mais au stade français, malgré les bons résultats du stade français, Jean Bouin est
02:03rarement placé.
02:04Aujourd'hui, oui.
02:05Aujourd'hui, c'est diminué.
02:06Donc, est-ce qu'il y a de la place pour deux clubs ?
02:07C'est le sport à Paris, ça.
02:08Et cette année, au Parc des Princes, maintenant qu'il n'y a plus les grandes stars, il y a
02:14quelques places vides dans les tribunes.
02:16Et si vous voulez avoir des places sur la plateforme de revente, ce qui était quasiment
02:19impossible les autres années...
02:20C'est plus facile.
02:21Là, c'est fait très facilement.
02:22Ça va, à Paris, c'est très dur, le sport.
02:24Je pensais que sur le nom de Louis-Henriquet, les gens allaient venir au stade.