Marine Le Pen nie formellement les soupçons d'emplois fictifs des assistants parlementaires du RN au Parlement européen. Interrogée au tribunal, la députée affirme que "l'activité politique" en France d'une députée européenne "fait partie intégrante du mandat".
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00:00Elle était impatiente de s'expliquer, Marine Le Pen arrive le pas décidé au tribunal.
00:05« J'ai pas besoin de préparer, il suffit de dire la vérité. »
00:07Celle qui a été trois fois candidate à l'élection présidentielle,
00:10comparée en sa qualité d'ancienne eurodéputée,
00:13accusée d'avoir salarié trois assistants parlementaires avec des fonds européens,
00:18mais de les avoir fait travailler pour le compte du Rassemblement national,
00:21une pratique illégale.
00:23À la barre, elle dit ne pas avoir le sentiment d'avoir commis la moindre irrégularité
00:28et ni tout détournement de fonds publics.
00:30« L'activité politique fait aussi partie du mandat.
00:33Je ne vois pas la différence entre le mandat d'un assistant national
00:36et celui d'un européen, si ce n'est la différence d'échelle. »
00:39Une ligne de défense qui ne tient pas pour l'avocat du Parlement européen.
00:43« Moi j'en reviens à une discussion strictement judiciaire
00:46de l'usage qui a été fait des assistants parlementaires.
00:49Et cet usage-là, il a été fait dans l'intérêt du parti
00:52et non pas pour les parlementaires eux-mêmes, les parlementaires européens.
00:56C'est pour ça qu'on a arrivé à une qualification de détournement de fonds publics. »
00:59Marine Le Pen doit encore être entendue pendant deux jours.