Le préfet de La Réunion, Jérôme Filippini, s'est adressé à la presse à quelques jours de son départ. Il salue le travail réalisé avec ses équipes, mais reste conscient des problématiques toujours prégnantes à La Réunion.
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00:00La gestion du cyclone Belal a été le moment le plus fort parce qu'il a fallu
00:03imposer des contraintes très fortes aux Réunionnais et aux Réunionnais, les protéger
00:07et j'avais le souci, la crainte de ne pas être compris, de ne pas être écouté
00:13dans les mesures qu'on prenait et puis aussi de ne pas protéger suffisamment les
00:16personnes. Donc voilà, ça a été un moment de fort stress et d'émotion et puis aussi
00:19de vie collective, de réussite collective avec tout le monde.
00:22Puis après, peut-être à titre plus personnel, ça a été la découverte de
00:25l'île, de sa beauté, y compris de ses sentiers qui vont me manquer, de toutes
00:31ses hauteurs de l'île, tout ça, les cirques, voilà, c'est sans doute, je garde
00:34ces deux aspects. Les Réunionnais, je veux leur dire par votre intermédiaire
00:38que je les aime, que je les ai aimés, que je me sens un peu l'un d'entre eux, s'ils
00:43le veulent bien, Réunionnais d'adoption. Alors je sais pas au bout de combien de
00:45temps on est un vrai Réunionnais, mais ma conviction c'est que si on aime un
00:49territoire et si on y fait du bien plus que du mal, on mérite l'adoption. En tout cas,
00:54l'île m'a adopté et je voulais remercier d'avoir eu un accueil aussi positif à
00:58mon égard et puis leur dire que j'aurai à revenir ici à la Réunion comme
01:02vacanciers, comme touristes et je serai très heureux à ce moment-là de vous
01:06retrouver les unes et les autres.