Retrouvez William Leymergie entouré d’experts, du lundi au vendredi en direct dès 12h30, pour une émission dédiée aux problématiques de notre quotidien.
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00:00– Bonjour Caroline. – Bonjour William.
00:08– Commençons par les principaux titres.
00:09– 4 ans après la mort de Samuel Paty, un an après celle de Dominique Bernard,
00:13j'en ai dommage aux enseignants assassinés aujourd'hui dans les écoles de France.
00:16On ira à Conflans-Saint-Honorin dans un instant.
00:19On parlera de la situation au Proche-Orient
00:21et d'une attaque particulièrement meurtrière d'U.S. Bola sur le sol israélien.
00:25Pendant ce temps, les raids israéliens sur la bande de Gaza continuent.
00:28Et puis, on viendra sur la carrière exceptionnelle d'une joueuse de l'équipe de France féminine
00:32qui a annoncé sa retraite internationale, c'est Amandine Henry.
00:37– Ce lundi 14 octobre est une journée d'hommage dans les établissements scolaires
00:42pour honorer les mémoires d'enseignants assassinés.
00:45– Oui, un an après l'assassinat de Dominique Bernard à Arras,
00:494 ans après celui de Samuel Paty, une minute de silence est observée dans les collèges
00:53et les lycées pour rendre hommage à ces enseignants tués alors qu'ils faisaient leur travail.
00:58C'est le sujet à la une du quotidien régional que nous avons choisi de vous montrer aujourd'hui.
01:02La Voix du Nord titre un an après l'attentat d'Arras,
01:05un hommage digne et poignant pour ne pas oublier.
01:09Le Premier ministre Michel Barnier, lui, est à Conflans-Saint-Honorin,
01:13ville du collège où Samuel Paty a été décapité il y a 4 ans.
01:17Le gouvernement souhaite afficher sa fermeté sur le respect de la laïcité à l'école,
01:21une mesure que les professeurs jugent parfois difficile à faire entendre aux élèves.
01:25Sarah Warny, Alice Sommerer.
01:29En hommage aux professeurs assassinés, une minute de silence est organisée au niveau national
01:34dans les collèges et lycées aujourd'hui.
01:36Une cérémonie qui pourrait être compliquée à mettre en place selon les enseignants.
01:40La situation va être très très différente d'une école à l'autre.
01:43Il y a des écoles où ça ne posera pas de problème et des écoles où cela posera problème.
01:48Les élèves vont soit faire des provocations, soit participer en traînant les pieds à cet hommage.
01:56Dans un entretien à la Tribune dimanche, la ministre de l'éducation nationale rassure
02:00et annonce une baisse très nette du nombre d'atteintes à la laïcité dans les établissements scolaires
02:04à la rentrée 2024 par comparaison avec l'année précédente.
02:08Mais les enseignants eux demandent plus d'actions concrètes.
02:11C'est bien joli des minutes de silence, c'est bien joli des hommages mais ça vient après.
02:16Nous ce qu'on aimerait je pense sur le terrain c'est de vraies actions,
02:19c'est-à-dire qu'on arrête avec le pas de vague.
02:22Quand un professeur tire la sonnette d'alarme, on l'écoute, on le soutient.
02:27On met en place de vrais projets d'éducation qui remettent le savoir au centre de tout
02:32parce qu'en l'état c'est l'obscurantisme qui triomphe,
02:36qu'on puisse comme vous dites étudier tout sereinement dans tous les quartiers sans se censurer.
02:42Désormais un professeur menacé obtient la protection fonctionnelle dans 100% des cas.
02:474000 agents du ministère en ont bénéficié l'année dernière.
02:51Et on part à Conflans-Sainte-Honorine, retrouvez Barbara Durand, bonjour Barbara.
02:56Quel va être le déroulé de cette journée d'hommage ?
03:02Eh bien écoutez, ici devant le collège de Conflans-Sainte-Honorine,
03:14Oui je vous le disais pardon, nous sommes donc devant le collège de Conflans-Sainte-Honorine
03:20et des barrières ont été installées un petit peu partout également dans les rues adjacentes
03:25pour la venue du Premier ministre.
03:28Michel Barnier est attendu ici aux alentours de 15h pour participer à cette minute de silence
03:36en hommage, vous l'avez dit, à Dominique Bernard mais également en hommage à Samuel Paty.
03:41Le Premier ministre sera accompagné de la ministre de l'Éducation nationale, Anne Gentil.
03:47Nous avons pu échanger il y a quelques instants avec le maire de la commune de Conflans-Sainte-Honorine.
03:52Il nous a expliqué à quel point la venue du Premier ministre ici était extrêmement symbolique,
03:57extrêmement forte et pouvait également envoyer un message concernant la fermeté du gouvernement,
04:04concernant les atteintes à la laïcité.
04:06Merci beaucoup Barbara Durand, directe de Conflans-Sainte-Honorine.
04:10Quel est le chiffre du jour ?
04:11110, c'est le nombre d'atteintes à la laïcité dans les écoles, les collèges et les lycées.
04:16En septembre 2024, à la rentrée dernière, contre 838 il y a un an, au moment de l'interdiction de la baille à,
04:22une baisse considérable.
04:24Que remet toutefois en cause la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse ?
04:29Ce chiffre qui a été donné par le ministère, moi je ne me juge pas très crédible
04:33au regard des retours que j'ai de terrain dans ma région Île-de-France.
04:38Au contraire, j'ai l'impression que la laïcité est de plus en plus questionnée, de plus en plus critiquée.
04:44Et donc, j'avais demandé au gouvernement de nous donner les chiffres en temps réel,
04:50de mettre fin à l'opacité des données sur ces atteintes à la laïcité,
04:55parce que moi j'ai toujours peur, vous savez, du pas de vague.
04:57J'ai peur de l'autocensure, j'ai peur que les professeurs n'osent plus déclarer,
05:00voire même qu'ils s'habituent à des comportements qui sont inacceptables.
05:04Et le gros plan du jour ?
05:06C'est un livre un peu particulier, il est signé Georges Salinas,
05:08membre de la brigade de recherche et d'intervention au moment notamment des attentats de Paris.
05:13Figurez-vous qu'il a écrit un polar, ça s'appelle « Par le verbe et le glaive ».
05:18Il revient notamment sur les attentats du Bataclan.
05:21Corentin Briand.
05:23Pour Georges Salinas, l'écriture a fait office d'exutoire.
05:28Le désormais directeur de la sécurité de la présidence de la République est aussi un auteur.
05:33Une vocation devenue concrète suite aux événements passés durant sa première vie en tant que membre de la BRI.
05:40Ça faisait longtemps que j'avais envie d'écrire.
05:41À partir de 2015 et au moment des attentats, notamment après,
05:46j'ai eu un peu cette espèce de révélation, je me suis souvenu de ce que racontait mon père,
05:52qui avait été lui-même confronté à des attentats de masse,
05:56à un terrorisme important pendant la guerre d'Algérie puisqu'il était policier.
05:59Le soir des attentats de Paris, le 13 novembre 2015,
06:03Georges Salinas est le chef adjoint de la brigade de recherche et d'intervention.
06:07Ce sont les hommes qui mènent l'assaut contre les assaillants dans la salle de concert du Bataclan.
06:12Un soir d'horreur et des images qui restent en tête.
06:15L'auteur a voulu se servir de ce qu'il a vu et ressenti ce soir-là,
06:19tout en inventant une nouvelle intrigue pour son roman.
06:21Donc moi je reconnais que pendant mon assaut, pendant toute l'opération,
06:25je n'ai pas pensé à ma famille et j'ai enjambé les morts comme j'aurais enjambé les obstacles.
06:32Et ce n'est qu'après qu'on a tout ça qui revient.
06:36On se rend compte de l'horreur, de la situation, des téléphones qui sonnent partout,
06:42de ces morts qu'on a enjambées sans rien prendre cas,
06:45alors qu'on ne ferait jamais ça dans la vraie vie.
06:48Donc tout ça, ça vous redescend obligatoirement.
06:52À 64 ans, cette nouvelle fonction au plus proche du président de la République
06:56est aussi une source d'inspiration.
06:58C'est réel.
06:59Donc quand j'évoque des faits, ce sont des choses que tout le monde connaît.
07:04Et à partir de là, comme mon travail c'est aussi parfois de travailler sur le scénario du pire,
07:11je me sers de ces scénarios que j'ai conçus pour pouvoir justement faire mon travail
07:18pour après les mettre dans des écrits.
07:23Pour son nouveau roman, Georges Salinas propose un polar où le vécu et l'expérience s'entremêlent
07:28et où nous sommes forcés de constater que la réalité flirte très souvent avec la fiction.
07:35Les tensions s'intensifient au Proche-Orient.
07:37Le Hezbollah libanais a lancé des drones explosifs au sud d'Haïfa, une ville côtière d'Israël.
07:43Cette attaque a tué quatre soldats israéliens et blessé plus de 60 personnes.
07:47Le groupe terroriste a dit vouloir venger son chef Hassan Nasrallah,
07:50tué le 27 septembre dernier dans une frappe israélienne.
07:53Alice Somrer.
07:56C'est une attaque sans précédent qu'a infligé le Hezbollah à Israël.
08:00L'organisation terroriste a revendiqué une frappe de drone
08:03qui visait une position militaire au sud d'Haïfa.
08:06Une attaque face à laquelle l'armée israélienne a tenté de riposter.
08:09Une attaque de deux drones a été interceptée.
08:12L'autre a continué sa route et donc a touché le centre du pays
08:17avec ce grand nombre de blessés effectivement.
08:21Un troisième a été lancé un peu plus tard.
08:22Lui, il a été interrompu et a été touché.
08:28Quatre soldats israéliens ont été tués et plus de 60 personnes ont été blessées.
08:32Ce qui fait de cette attaque la plus meurtrière en Israël
08:35depuis que le pays est entré en guerre avec le Hezbollah.
08:38L'ambassade de France en Israël s'est exprimée sur X
08:40et s'est dit horrifiée d'une telle violence.
08:42Et a ajouté que d'Haïfa à Safed, d'Ashkelon à Netanya,
08:46le territoire israélien est depuis un an la cible quotidienne de roquettes,
08:50missiles et drones terroristes.
08:52Cette violence intolérable dont les civils sont les premières victimes
08:55doit cesser, a-t-elle ajouté.
08:57Dans un communiqué publié cette nuit,
08:59le Hezbollah a menacé Israël d'autres attaques violentes
09:02si elle décidait de poursuivre son offensive contre le Liban.
09:06Et de son côté, l'armée israélienne a procédé à de nouveaux raids
09:08sur la bande de Gaza, des frappes qui ont visé des tentes de Palestiniens
09:12déplacés à l'intérieur notamment de l'hôpital Al-Aqsa.
09:15Ce raid a tué trois personnes et en a blessé 40.
09:18Il y a aussi des tensions entre la Chine et Taïwan.
09:22Oui, la Chine mène des manœuvres militaires autour de l'île.
09:25Des avions et des navires encerclent Taïwan,
09:27des exercices que Pékin considère comme de sérieux avertissements
09:30face aux actions séparatistes des forces de l'indépendance de Taïwan.
09:35Les Etats-Unis redoutent une escalade.
09:37Corentin Brilhaud.
09:40Des images d'un navire de guerre chinois autour de l'île de Taïwan
09:44et des inquiétudes à l'international.
09:46La Chine a déployé des manœuvres militaires avec des avions et des navires
09:51pour encercler Taïwan, qu'elle considère comme une partie de son territoire
09:55et dont elle veut reprendre le contrôle.
09:58L'indépendance de Taïwan est incompatible avec la paix
10:01et les provocations des forces indépendantistes de Taïwan
10:05seront inévitablement contrées.
10:07Si vous vous préoccupez de la paix et de la stabilité dans le détroit de Taïwan,
10:11la première chose à faire est de vous opposer à l'indépendance de Taïwan.
10:17Les autorités taïwanaises affirment se préparer militairement face à cette offensive.
10:22Le président, dont les relations avec Pékin sont considérées comme exécrables,
10:27a convoqué aujourd'hui une réunion de sécurité de haut niveau.
10:32Menacer un autre pays avec une puissance militaire
10:35est en contradiction avec la charte des Nations Unies.
10:38Je suis sûr que la communauté internationale aura sa propre opinion sur l'action de la Chine.
10:43Les différends entre la Chine et Taïwan
10:45durent depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949
10:49et la fuite sur l'île des opposants au régime de Pékin.
10:52Face à cette situation, les habitants de la capitale taïwanaise sont forcément inquiets.
10:58Ils considèrent que nous Taïwan sommes des leurs.
11:00Comment pouvons-nous, nous Taïwan, faire partie d'eux ?
11:03Nous sommes Taïwanais, bien sûr que nous ne sommes pas comme eux.
11:07De son côté, les Etats-Unis, alliés le plus puissant de Taipé,
11:11a condamné les opérations chinoises qu'ils considèrent comme injustifiées
11:15et faisant courir le risque d'une escalade.
11:18La France a été touchée par une importante tempête.
11:21Elle s'appelle Kerk.
11:22Les habitants de Crecy-la-Chapelle sont encore marqués par l'intensité de cette tempête
11:26qui a causé d'importants dégâts.
11:27Quatrième inondation de l'année qui fait naître un sentiment d'exaspération chez certains
11:32malgré une solidarité au rendez-vous pour rénover les logements.
11:35Sharon Camara.
11:38Après les fortes pluies causées par la tempête Kerk, l'heure est venue de constater les dégâts.
11:43Mobiliers, livres et même électroménagers, rien n'a été épargné.
11:48Ce qu'il y avait dans le sous-sol, poubelle, frigo, congélateur, clim, enfin tout.
11:56Il n'y avait pas de voitures, c'est tout.
11:58Unis dans la détresse, les habitants, mis sur l'entraide pour remettre leur logement en état
12:03et espérer un relatif retour à la normale.
12:06Mais pour certains, impossible d'imaginer l'avenir au même endroit.
12:10Je veux vraiment me poser la question si on reste ici aussi, ici ou pas,
12:15parce qu'on a toujours la peur dans le ventre, surtout que ces derniers temps, il y a eu février.
12:19En septembre, c'est pareil, ça s'est arrêté à la cuisine.
12:23Mais si c'est vu, les perturbations de pire en pire.
12:27On est résignés, on le sait, quand on habite le centre de Crécy, on sait que c'est inondable.
12:33Notre maison est surélevée, donc nous, on sait qu'on n'aura pas d'eau dans la partie habitable de la maison.
12:39Mais autant d'eau que cette année, ça ne s'est jamais vu.
12:43C'est la quatrième inondation de l'année par rapport à 2016.
12:46La précédente grosse inondation, c'est de l'inédit.
12:49Vendredi dernier, plus de 100 personnes ont dû être évacuées de toute urgence à cause des inondations.
12:55Jusqu'à 1,40 m d'eau a été enregistrée dans la ville.
13:00Marine Le Pen est devant la justice aujourd'hui.
13:02Elle sera, cet après-midi, à la barre pour son premier interrogatoire dans le procès des soupçons d'emplois fictifs d'assistants parlementaires du Rassemblement national.
13:10Célia Barraud, Suisse Procès, bonjour Célia.
13:13La présidente du RN qui risque gros ?
13:18Oui, Marine Le Pen qui a en cours une peine d'emprisonnement, une lourde amende, mais aussi une peine d'inéligibilité.
13:25Mais ce n'est pas la première fois que Marine Le Pen va se prononcer à la barre.
13:29Au début du procès, elle avait fait plusieurs déclarations, notamment sur le rappel des faits.
13:35Mais cet après-midi, Marine Le Pen va devoir s'expliquer sur le fond du dossier.
13:39Elle va devoir se défendre, notamment face à la présentation de plusieurs documents, comme des e-mails ou encore des SMS.
13:45Selon elle, aucune règle n'a été violée.
13:48Le RN n'aurait rien à se reprocher et serait victime d'une incompréhension entre le monde judiciaire et le monde politique.
13:54À nos confrères du Point, Marine Le Pen a déclaré qu'il n'y a à aucun moment accusation d'enrichissement personnel ou d'emploi fictif.
14:00La question fondamentale est la liberté parlementaire dans l'exercice du mandat de député.
14:05Marine Le Pen qui devrait faire son arrivée ici au tribunal correctionnel dans quelques minutes.
14:10Merci Célia, merci à Charles Pousseau qui est avec nous.
14:13Le rachat de la filiale qui produit le Doliprane, vous connaissez, et bien ce rachat fait grand bruit.
14:18Oui et Bercy essaye de calmer le jeu après l'annonce de ce rachat d'une filiale de Sanofi
14:23qui produit donc le Doliprane à un fonds américain.
14:26Le ministre de l'économie est à l'usine Sanofi de Lisieux depuis ce matin.
14:29Antoine Armand qui veut obtenir des garanties sur le maintien de la production du Doliprane dans l'usine Normande.
14:34Thomas Bonnet, vous êtes sur place.
14:36Pourquoi est-ce que le ministère des Finances s'oppose à ce rachat ?
14:42Oui, l'objectif ce matin c'était de faire baisser la fièvre ici.
14:46La fièvre qui s'est emparée des quelques 250 salariés qui travaillent directement pour cette filiale
14:52qui produit le Doliprane.
14:53Et vous l'avez dit, il y a des discussions qui se sont ouvertes ces derniers jours
14:56avec un fonds américain pour la cession de cette filiale.
15:00Évidemment, il est question de souveraineté et c'est pour cette raison
15:03que le ministre de l'économie mais aussi le ministre de l'industrie se sont déplacés.
15:08D'abord pour aller à la rencontre des syndicats, pour visiter l'usine
15:13et puis pour prendre la parole et dire clairement qu'ils allaient demander des garanties.
15:17Garanties sur le maintien des emplois en France, maintien aussi de la production du Doliprane
15:23sur le territoire français.
15:25Vous le savez peut-être, depuis la cession d'Alstom, il y a quelques années désormais,
15:29la loi permet au gouvernement de demander par écrit un certain nombre de ces garanties.
15:34Mais on le sait aussi, dans le passé, d'autres industriels n'ont pas forcément joué le jeu.
15:39Et donc le sujet va être surveillé de près par le gouvernement.
15:43Surtout que c'est un sujet qui est devenu éminemment politique.
15:46Une fois n'est pas coutume, l'intégralité ou presque des députés d'opposition
15:51sont contre la cession de cette filiale à un fonds américain.
15:55Il y a donc une pression politique aussi sur ce dossier.
15:58Certains, dont le député local, voudraient tout simplement qu'il n'y ait pas de vente
16:02de cette filiale à ce fonds américain.
16:04Merci beaucoup Thomas.
16:06Merci à Laurent Sellerier qui est avec nous.
16:08Qui est notre personnalité du jour.
16:10C'est une femme au crampon, bien chaussée.
16:12Amandine Henry a annoncé hier soir sa retraite internationale.
16:15A 35 ans, l'ami le terrain, ancienne capitaine de l'équipe de France féminine de foot,
16:19a partagé sur son compte Instagram son émotion.
16:22Maxime Renaud.
16:25C'est un visage emblématique de l'équipe de France qui met fin à sa carrière en sélection.
16:30A 35 ans, Amandine Henry clôt une longue carrière, belle et contrastée avec les bleus.
16:35Après tant d'années de passion, de défis et de souvenirs inoubliables,
16:39il est temps pour moi de tourner la page.
16:42C'est avec une immense émotion que je vous annonce ma décision
16:46de mettre un terme à ma carrière en équipe de France.
16:49Une vie en bleu marquée par une Coupe du Monde 2019 en France manquée
16:53et de nombreux soucis en sélection.
16:55Quelques mois plus tard, la lilloise décide de prendre la parole.
16:58Fin 2020, l'ancienne capitaine des bleus n'hésite pas à dénoncer
17:02le management de la sélectionneuse Corinne Diacre et se retrouve mise au placard.
17:06Il y a beaucoup de problèmes, on ne va pas se le cacher.
17:08Humainement, je voyais des filles pleurer dans leur chambre.
17:10Moi, personnellement, je pleurais parfois dans ma chambre
17:13parce que j'avais envie de vivre cette Coupe du Monde.
17:16Au final, non, ça a été un chaos total.
17:19Peut-être que ça met en danger, mais si ça peut aider l'équipe de France, je le fais.
17:23Joueuse exemplaire et de caractère, la milieu de terrain aura porté 109 fois
17:27le maillot tricolore pour 14 buts, avec comme grand regret
17:31de ne pas avoir décroché un titre majeur en sélection.
17:35Amandine, c'est un documentaire qui s'appelle comme ça.
17:38Sur la carrière d'Amandine Henry, c'est retrouvé sur My Canal.
17:42Alors, toujours en football les bleus affrontent la Belgique ce soir.
17:45Oui, après une victoire face à Israël 4-1, l'équipe de France espère s'imposer
17:49à Bruxelles pour cette quatrième rencontre de la Ligue des Nations.
17:52Le sélectionneur Didier Deschamps doit encore opérer de nouveaux changements
17:55sur la composition de son équipe.
17:57Nicolas Miklusiak.
18:00Retraite internationale, surprise de Griezmann.
18:02Question autour de Bappé.
18:04Bien des choses parasitent l'automne des bleus.
18:19Si les conseils médiatiques et populaires sont moins passionnés
18:22par les échéances de la Ligue des Nations...
18:24Ce n'est pas la compétition du siècle, on ne va pas se le cacher.
18:27L'affiche de ce soir à Bruxelles ravive enfin l'intérêt sportif
18:31du rassemblement d'octobre.
18:33On va faire face à une belle équipe belge.
18:35On sait qu'il y a toujours un petit peu d'animosité avec eux.
18:38L'animosité, je ne pense pas. Il y a une rivalité, bien évidemment,
18:41qui s'est créée à travers... Parce qu'on se rencontre très souvent
18:45lors des compétitions.
18:47Demi du Mondial 2018, demi de la Ligue des Nations 2021,
18:50huitième de l'Euro 2024 et le match de septembre dernier joué à Lyon.
18:55Quatre victoires françaises.
18:57Un avantage psychologique, je ne pense pas.
18:59Chaque match a son histoire.
19:01Ça appartient à l'histoire.
19:03On ne pourra rien y changer, tant mieux pour nous.
19:05Ça s'est bien passé parce que c'était des matchs importants.
19:09Je ne suis pas convaincu que ça donne un avantage psychologique.
19:14Je suis certain qu'on aura une équipe belge très motivée.
19:18L'enjeu de ce cinquième duel en six ans,
19:20une place au Final 8 de cette fameuse compétition.
19:25Merci beaucoup Caroline.