Webinaire Bilan des émissions de gaz à effet de serre du tourisme en France en 2022

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Webinaire de présentation des résultats de l’étude sur le Bilan des émissions de gaz à effet de serre du secteur du tourisme en France en 2022.

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00:00:00Bonjour à tout le monde, on va attendre un petit peu,
00:00:21il y a des gens qui continuent d'arriver, on va attendre une minute ou deux.
00:00:30On va attendre une minute ou deux, on va attendre une minute ou deux,
00:00:33on va attendre une minute ou deux, on va attendre une minute ou deux,
00:00:36on va attendre une minute ou deux, on va attendre une minute ou deux,
00:00:38on va attendre une minute ou deux, on va attendre une minute ou deux,
00:00:41on va attendre une minute ou deux, on va attendre une minute ou deux,
00:00:44on va attendre une minute ou deux, on va attendre une minute ou deux,
00:00:46on va attendre une minute ou deux, on va attendre une minute ou deux,
00:00:49on va attendre une minute ou deux, on va attendre une minute ou deux,
00:00:52on va attendre une minute ou deux, on va attendre une minute ou deux,
00:00:54on va attendre une minute ou deux, on va attendre une minute ou deux,
00:00:57on va attendre une minute ou deux, on va attendre une minute ou deux,
00:01:00on va attendre une minute ou deux.
00:01:06...
00:01:30Je vois des commentaires. Est-ce que tout le monde nous entend bien?
00:01:44Si vous pouvez juste mettre un message, peut-être, si jamais le son ou l'image ne
00:01:49sont pas bon. Je pense qu'on va pouvoir commencer. Merci à toutes et tous d'être là pour ce
00:02:04webinaire. C'est un webinaire qui a l'occasion de la Journée Mondiale du Tourisme, qui va
00:02:12traiter du belgesse, du secteur du tourisme en France. On va présenter les résultats
00:02:18de l'exercice de 2022, avec cette étude qui a été réalisée par l'ASSET et CARBON4,
00:02:26qui a fait environ un an de travail maintenant. On sait qu'en France, le tourisme est un volet
00:02:34important de l'économie. C'est également un vecteur conséquent de gaz à effet de serre.
00:02:39Donc tout l'enjeu de l'étude et du travail qui est présenté aujourd'hui, c'est de pouvoir
00:02:45consolider la méthodologie, d'identifier les impacts environnementaux et ensuite mieux les
00:02:51traiter. Vous avez probablement un certain nombre d'avertis sur le sujet. Vous avez peut-être
00:02:59connaissance des chiffres qui sont souvent utilisés pour parler de la contribution du
00:03:03secteur du tourisme au changement climatique. Ces chiffres viennent assez souvent d'une précédente
00:03:09édition et donc du premier BGS du secteur du tourisme, qui avait été fait sur les données
00:03:14de 2018. Cette année, la nouvelle étude intervient dans le cadre du plan Destination
00:03:22France qui avait été présenté fin 2021. Dans le cadre de ce plan, il était prévu de mettre à jour
00:03:30le BGS de 2018 et en complément, il y avait d'autres travaux également sur le secteur,
00:03:35et notamment de faire un travail similaire sur la biodiversité. C'est un travail qui a été fait
00:03:41sur le volet biodiversité et qui a été piloté par E-Way, pour ceux qui s'intéressent. Le
00:03:50précédent BGS qui avait été réalisé, il portait sur l'année 2018, donc avant le Covid. Le nouveau
00:03:57BGS du tourisme qui est présenté aujourd'hui, il se base sur l'exercice de 2022. Il se situe
00:04:03dans un contexte de quasi-retour à la normale pour le secteur. Cette étude fait lieu à un
00:04:11rapport complet qui sera disponible dans les jours qui vont suivre. Il sera disponible sur
00:04:20la librairie de l'ADEME. Je remercie toutes les personnes qui ont contribué à ce travail,
00:04:27en premier lieu Carbone 4 et LASSEP. Pour tout ce qui va être des questions-réponses,
00:04:33n'hésitez pas, il y a un onglet spécifique questions-réponses et on prévera à la fin
00:04:41du webinaire un temps vraiment dédié aux réponses à toutes ces questions. Pour les
00:04:48personnes qui se posaient la question ou qui ne peuvent pas être aujourd'hui, le webinaire a
00:04:52été enregistré et il sera disponible en replay dès la fin du webinaire. Merci à tous et je
00:05:02laisse les autres personnes présenter. Bonjour à tous, donc aujourd'hui pour ce webinaire,
00:05:12nous avons prévu trois grandes phases. Première partie sur le contexte, le périmètre et la
00:05:18méthodologie d'étude. Ensuite, nous vous présenterons les résultats et enfin,
00:05:22en troisième point, les objectifs de réduction des émissions en termes d'action.
00:05:26Alors, cette étude est née d'une question qui est pourquoi et comment étudier l'impact du
00:05:36tourisme sur le climat. En effet, le tourisme c'est un atout économique pour la France et ses
00:05:42territoires, mais c'est également un secteur qui va générer des pressions environnementales
00:05:46importantes et qui, de façon peut-être paradoxale, est également menacée par le
00:05:51changement climatique. Donc le tourisme, c'est un secteur clé pour l'économie française. La
00:05:57France est en effet la première destination touristique mondiale et la consommation touristique
00:06:02intérieure, c'est-à-dire les dépenses générées par les visiteurs à la fois français et étrangers
00:06:09en France, était d'environ 180 milliards d'euros en 2022, c'est-à-dire 7% du PIB.
00:06:16Cependant, si le tourisme est important pour l'économie, c'est également un secteur qui va
00:06:22générer des pressions environnementales importantes. En effet, le tourisme, c'est une économie de
00:06:28l'offre, c'est-à-dire que pour se développer, il va y avoir besoin d'hébergement, de restaurants,
00:06:34d'infrastructures de transport et tout ceci, au moment de leur construction, va générer des
00:06:39émissions de gaz à effet de serre et peut également engendrer une potentielle artificialisation des
00:06:45sols. Il y a également des impacts pendant le séjour qui vont être l'ensemble des activités
00:06:51touristiques. Par exemple, les communes les plus touristiques vont avoir des consommations en eau
00:06:59et en énergie supérieures à la moyenne française. Ensuite, je disais, c'est presque peut-être le
00:07:05paradoxe de ce secteur, c'est que même s'ils génèrent cette pression sur l'environnement,
00:07:11d'un autre côté, il est également menacé de façon directe et indirecte par les impacts
00:07:16des changements climatiques. On pense notamment à la baisse de l'enneigement qui va avoir une
00:07:21conséquence directe sur l'activité des stations moyennes montagnes ou encore au recul du trait
00:07:26de côte qui peut entraîner la question de la relocalisation des centres d'infrastructures
00:07:32touristiques. C'est pour tous ces éléments et aussi parce que le tourisme est un atout culturel,
00:07:40un atout social également pour la France, que l'ADEME a décidé d'étudier l'impact que le
00:07:47tourisme pouvait avoir sur le climat. C'est pour cela que nous réalisons aujourd'hui cette deuxième
00:07:52édition du bilan carbone du tourisme en France. Les objectifs sont quadruples. Tout d'abord,
00:07:58identifier les postes d'émissions principaux et leur évolution. Ensuite, c'est de cartographier
00:08:04les principaux flux de voyageurs. Puis de participer à la structuration d'une politique
00:08:10de développement du tourisme durable en utilisant les émissions de gaz à effet de serre comme un
00:08:15indicateur de politique publique à piloter. Et enfin, de sensibiliser les acteurs du tourisme
00:08:21sur les enjeux environnementaux du tourisme. Un petit peu de contexte. François l'a dit en
00:08:29introduction, il y a déjà eu un premier bilan carbone réalisé pour le tourisme sur des données
00:08:352018. Aujourd'hui, l'année de référence en France est 2022, avec cet objectif de pouvoir présenter
00:08:42un paysage relativement stabilisé après la crise de la Covid-19 et également de pouvoir vous
00:08:49présenter une comparaison des bilans pour voir comment ces émissions ont pu évoluer.
00:08:55Pour ce qui est du périmètre de cette étude, nous avions comme objectif de réaliser la
00:09:04photographie la plus complète des émissions de gaz à effet de serre générées directement
00:09:09et indirectement par l'activité touristique en France en 2022. C'est une volonté qui s'est
00:09:16traduite d'abord par un périmètre géographique. Nous avons opté pour une approche territoriale qui
00:09:21apprend de la France comme le réceptacle des flux touristiques et donc des émissions de gaz à
00:09:26effet de serre associées. Que ce soit des flux humains de résidents, en majorité des Français,
00:09:29ou de non-résidents, en majorité des étrangers. Notre étude se concentre donc sur le tourisme
00:09:36intérieur, donc à l'intérieur des frontières françaises, et non une approche par nationalité
00:09:40qui aurait comptabilisé les émissions des Français en France et des Français à l'étranger.
00:09:45Ce n'aurait pas comptabilisé les émissions des étrangers en France. Pour être ensuite le plus
00:09:51exhaustif possible, on a considéré à la fois les touristes, donc les personnes qui passent au
00:09:55moins une nuit en dehors de leur environnement habituel, mais également les excursionnistes
00:09:59qui vont effectuer un hélicoptère dans la journée à plus de 100 km de leur domicile.
00:10:02On a également pris en compte les voyages pour motifs personnels et professionnels.
00:10:07Enfin, le dernier élément de notre périmètre concerne les infrastructures utilisées par les
00:10:13touristes. On a considéré à la fois les émissions liées à l'exploitation touristique,
00:10:17qui sont principalement issues de la consommation d'énergie de l'année de référence, donc ici 2022,
00:10:22mais également les émissions liées à la construction des infrastructures, des émissions
00:10:27passées, mais qu'on a ensuite allouées à l'année de référence, au pro-rata, de leur durée
00:10:32d'amortissement dans le temps. Un point essentiel avant de passer à la diapositive suivante,
00:10:36on a gardé le même périmètre par rapport au prix de l'huile en carbone réalisable en 2021,
00:10:40afin d'être en mesure de comparer le plus vite possible les évolutions des postes d'émissions.
00:10:45Si on passe à la phase plus concrète de ce périmètre et de ce qui l'englobe,
00:10:52on a cherché ici à prendre en compte la totalité des émissions générées sur l'ensemble de la
00:10:57chaîne de valeur de l'industrie touristique. Une des spécificités du tourisme, c'est que
00:11:01c'est une industrie transverse qui comporte plusieurs secteurs d'activité, tels que
00:11:04l'hébergement, le transport, la restauration ou encore les activités de loisirs. On a donc
00:11:11apprécié la globalité afin d'obtenir les bons ordres de grandeur pour pouvoir ensuite
00:11:16explorer des pistes d'action pour l'ensemble des filières du secteur.
00:11:20La deuxième chose qu'on a tenu à faire, c'est d'avoir une approche exhaustive et donc de chercher
00:11:25à décrire de la manière la plus complète l'ensemble des secteurs présentés sur cette
00:11:29chaîne de valeur, y compris certains sous-secteurs pour lesquels les données sont rares ou incomplètes,
00:11:34notamment le cas des locations saisonnières ou du transport sur place.
00:11:38Pour atteindre cet objectif d'exhaustivité, nous avons mobilisé plusieurs sources de données
00:11:46que l'on présente dans la diapositive. Avant d'entrer dans le détail de ces données,
00:11:53il est important de préciser que la plupart de ces données dont nous avions besoin n'étaient
00:11:57pas disponibles publiquement. Nous avons donc dû réaliser un effort de collecte important et grâce
00:12:05à l'aide des services de la DGE, nous avons pu travailler à partir des données issues du compte
00:12:09Satellite du tourisme et encore plus de toutes les sources statistiques disponibles en matière de
00:12:13production et de consommation de produits touristiques, également du suivi de la demande
00:12:17touristique qui mesure l'activité touristique des français en France, donc deux sources de données
00:12:22produites par l'INSEE et en termes de l'enquête auprès des visiteurs étrangers. Pour les données
00:12:28économiques, on s'est également appuyé sur les données de l'INSEE et notamment sur le tableau de
00:12:32l'économie française. Pour les données portant sur la consommation énergétique des
00:12:37bâtiments, nous avons travaillé à partir des données du centre d'études et de recherche
00:12:41économique sur l'énergie, le CEREN, et enfin nous avons complété cette collecte de données avec des
00:12:46entretiens avec la Banque de France, l'INSEE, l'UNIMEV et enfin la DGE que nous remercions
00:12:51tout particulièrement pour leur aide durant cette étude. Voilà en synthèse le contexte et le
00:12:57périmètre autour de cette étude. Merci beaucoup Camille et Thibault pour cette introduction et
00:13:05une explication de la méthodologie qui a été utilisée. Par la suite, on vous propose de
00:13:09présenter d'abord les résultats généraux de l'étude et puis après Eugénie ira rendre des
00:13:14détails sur quelques focus qu'on a souhaité aborder avec vous aujourd'hui. Donc tout d'abord,
00:13:19le secteur du tourisme tel qu'il a été défini dans cette étude est à l'origine d'environ 87
00:13:25millions de tonnes de CO2 équivalents. Sur ces 97 millions de tonnes, on a environ les deux tiers
00:13:31qui sont liés à la mobilité des touristes et des visiteurs et parmi ces deux tiers, on a une grande
00:13:39partie qui est liée notamment aux déplacements pour se rendre sur le lieu de séjour, notamment
00:13:45en France. Ce qui ressort principalement, c'est que l'aviation est responsable d'environ 30% des
00:13:52émissions liées au tourisme. Sur l'aviation, on a deux types d'impact. On a l'impact CO2,
00:14:00c'est-à-dire l'impact lié à la combustion du kérosène, mais également les impacts hors CO2 et
00:14:06notamment les traînées de condensation qui vont doubler l'impact de l'aviation. Alors, il y a
00:14:11beaucoup d'incertitudes sur l'impact réel des traînées de condensation, mais on estime que
00:14:17c'est au moins, au minimum, deux fois plus important, c'est-à-dire doubler du coup l'impact.
00:14:22Donc juste les traînées de condensation, c'est les fameuses traces blanches qu'on voit, qu'on
00:14:28peut apercevoir dans le ciel à la suite du passage d'un avion et ça va avoir un effet réchauffant sur
00:14:34le climat. Après, si on regarde les autres postes hors mobilité, là on voit que les autres postes
00:14:42significatifs liés aux touristes vont être l'hébergement, donc là on considère l'hébergement
00:14:47dans sa globalité, notamment l'hébergement marchand, non marchand et les locations saisonnières.
00:14:53On a également tout ce qui va être dans la catégorie achat de biens touristiques par les
00:14:59touristes et enfin la restauration des touristes sur place. Alors 97 millions de tonnes, on se dit
00:15:08c'est beaucoup, mais ça représente quoi réellement ? Alors pour vous aider à mettre une image derrière
00:15:13ce chiffre, c'est environ l'empreinte carbone annuelle de 10 millions de Français et de
00:15:18Françaises, donc globalement c'est l'équivalent de l'empreinte carbone des habitants de la ville
00:15:25de Paris et toute son inclomération, donc effectivement ça fait beaucoup. Alors quand on fait
00:15:32une empreinte carbone, on a deux types d'approches possibles, on a soit l'empreinte carbone où on va
00:15:41comptabiliser l'ensemble des émissions et également les émissions liées aux importations et tout ce
00:15:48qui va être transport international, notamment de l'aviation et du maritime. Donc c'est cette
00:15:54approche là qu'on a considéré dans cette étude. Mais il est aussi intéressant d'avoir une approche
00:16:00territoriale, donc l'inventaire national. Quand on fait un inventaire national, on va exclure les
00:16:08émissions qui sont liées au transport international, notamment dans notre cas qui va peser énormément,
00:16:13ça va être le transport international aérien des visiteurs et également tout ce qui va être les
00:16:21achats qui sont non produits sur le territoire français et achetés par les touristes. Alors
00:16:28cet inventaire national, il est intéressant parce qu'en France, les stratégies, notamment la
00:16:33stratégie nationale bas carbone, se basent notamment sur ce périmètre là. Donc sur le périmètre de
00:16:41l'inventaire national, si on exclut le transport, notamment le transport international et les
00:16:47achats non produits en France, le secteur du tourisme est à l'origine d'environ 46 millions
00:16:54de tonnes de CO2 en émissions territoriales. Si on ramène ça aux émissions territoriales de la
00:17:01France, qui sont environ à 400 millions de tonnes de CO2 en 2022, ça représente environ 11% des
00:17:08émissions territoriales de l'inventaire national. Donc ce qu'on peut dire, c'est qu'effectivement
00:17:14le secteur du tourisme, même avec ce périmètre réduit, a un impact qui est loin d'être négligeable
00:17:21dans les émissions nationales et donc du coup a tout un rôle à jouer pour atteindre les objectifs
00:17:27climatiques de la France. Alors un des objectifs de cette étude, c'était de pouvoir comparer avec
00:17:422018 et savoir quelles ont été les évolutions, notamment on a eu quand même un contexte très
00:17:46particulier avec le Covid, où là on peut dire qu'on a retrouvé un niveau touristique qui est
00:17:54pratiquement le même niveau que pré-Covid. Et donc quel est ce nouveau paysage touristique et
00:18:01quelles sont les émissions liées ? Donc tout d'abord, pour pouvoir comparer avec 2018, on a dû
00:18:09faire un certain nombre de retraitements, notamment des résultats 2018, pour assurer de comparer sur
00:18:15le même périmètre. Effectivement on avait des données avec des sources comparables, il y a eu
00:18:20notamment des changements méthodologiques liés à ces différents sondages et donc du coup voilà,
00:18:25ces données ont été retraitées et on peut comparer sur des méthodes et des sources de données qui
00:18:32sont comparables. Donc quand on regarde entre 2022 et 2018, on a une diminution des émissions
00:18:41d'environ de 16% entre les deux études, alors qu'on a retrouvé un niveau comparable avec 2018.
00:18:49Ce que vous pouvez voir dans le graphique, c'est que cette baisse provient notamment des émissions
00:18:54liées au transport des touristes et notamment du coup aux déplacements aux régions de destination.
00:19:00Donc Eugénie reviendra plus en détail sur ce point, mais globalement ce qu'on peut dire c'est
00:19:08qu'en 2022 on a un touriste relativement plus local, donc ça ne veut pas seulement dire des
00:19:15touristes français, mais notamment des touristes plus proches Européens et Européens notamment,
00:19:21et donc ces touristes Européens parcourent des distances moindres que les touristes hors
00:19:27Européens et également vont utiliser, vont avoir moins recours à l'aviation. Donc voilà,
00:19:34c'est vraiment ces deux impacts qui ont permis de réduire les déplacements,
00:19:38les émissions liées aux déplacements aux régions de destination des touristes.
00:19:41Ce qui est intéressant c'est de constater que cette baisse des émissions, donc qu'il y ait un
00:19:48tourisme plus local, est sans impact sur les retombées économiques, c'est-à-dire qu'en
00:19:532002 on observe une contribution économique du tourisme à l'économie française similaire à
00:19:59celle de 2018. Donc en termes d'indicateurs, on a regardé la consommation touristique
00:20:03intérieure qui était pour les deux années d'environ 5 à 80 milliards d'euros, c'est-à-dire
00:20:087 % du PIB, et donc ça montre bien qu'une réduction significative des émissions est
00:20:14compatible avec le maintien des activités économiques. Ce qui est également intéressant
00:20:19d'observer c'est que la consommation touristique intérieure est soutenue par les touristes non
00:20:24résidents, puisque en effet leurs dépenses ont augmenté entre 2018 et 2022 de 2,7 %, là où
00:20:32celle des résidents a décru de 0,7 %. Donc ça montre que ce recentrage auprès des clientèles
00:20:39françaises et européennes proches est apporté. Merci Camille. Après cette présentation des
00:20:47résultats globaux, on va aller un peu plus dans le détail de certains postes du bilan de l'ETF,
00:20:52et on propose de commencer par un focus sur le poste qui, vous l'avez déjà compris,
00:20:56est sûrement le plus important du tourisme qui est la mobilité. D'abord quelques précisions
00:21:01sur ce qui est compris dans le périmètre de la mobilité dans ce BGS. On couvre deux types de
00:21:08déplacements, à la fois les transports origines et destinations pour se rendre et quitter le lieu
00:21:12touristique, et également les déplacements sur place pendant le séjour touristique des touristes.
00:21:17Ce poste comprend évidemment les émissions qui sont liées aux déplacements à proprement parler,
00:21:22mais également les émissions qui sont liées à la construction des infrastructures de transport
00:21:26et à la maintenance de ces infrastructures. Par exemple, après ce tour des transports,
00:21:31ça comprend les voies de transport, donc à la fois les routes, les voies ferrées et les véhicules,
00:21:35donc les voitures, les trains, les avions. Concernant l'aviation, ça a déjà été présenté
00:21:40par Juliette, mais on prend bien sûr en compte à la fois les émissions liées à la combustion du
00:21:43carburant, mais également le forçage radiatique des traînées de condensation, donc les nuages
00:21:47blancs qui se forment dans le ciel suite au passage d'un avion. Juliette l'a déjà dit,
00:21:51il y a une grande incertitude quant à la quantification du réchauffement qui est
00:21:54causée par ces traînées de condensation. Et dans l'étude, on a pris l'estimation de la
00:21:59base d'empreinte de l'ADEME qui pose qu'avec des traînées de condensation, ça double le
00:22:03forçage radiatique de l'avion et précisément la combustion du carburant de l'aviation.
00:22:08Et enfin, une précision pour être sûr que c'est bien clair, on n'est plus sur le périmètre des
00:22:13émissions territoriales qui avaient été évoquées par Juliette dans la slide précédente,
00:22:18mais bien sur le bilan des émissions. On prend en compte la totalité des émissions
00:22:23liées au trajet des touristes, y compris nos résidents, et pas seulement la portion qui
00:22:28aurait lieu en France. Donc on prend la totalité du déplacement des touristes si on est résident,
00:22:32on prend la totalité du trajet depuis l'Asie jusqu'à la France.
00:22:34Donc maintenant qu'on a posé ces bases de périmètre, on propose de faire une petite
00:22:40revue des messages clés dédiés à la mobilité, avant d'aller un peu plus dans le détail.
00:22:44Donc les mobilités touristiques, ça correspond à environ 68 mégatonnes de CO2 équivalent en 2022,
00:22:51donc 70% du bilan des émissions totales. C'est le transport origine-destination,
00:22:56et donc pas le transport sur place, qui représente la grande majorité des émissions,
00:23:00avec 60 mégatonnes de CO2 équivalent sur 68 pour le transport.
00:23:04Vous voyez sur le graphe qu'il s'affiche une décomposition par mode de transport des différentes
00:23:11données du transport spécifique origine-destination. On constate bien que les émissions relatives de
00:23:18chaque mode de transport ne sont pas proportionnelles au nombre de voyages,
00:23:20ni même de passages de kilomètres effectués. Donc on s'aperçoit par exemple que le transport
00:23:24aérien au rose foncé sur le graphe, qui représente 6% des arrivées, correspond en fait à 44% des
00:23:30émissions de CO2 équivalent, parce que tout simplement l'avion est un mode de transport
00:23:34plus carboné que d'autres, comme le train par exemple. Ce qui peut être intéressant, c'est par
00:23:40exemple de regarder la voiture en bleu, qui représente plus de la moitié des émissions
00:23:43du transport origine-destination. Donc on constate qu'il y a vraiment un sujet sur les émissions
00:23:47causées par la voiture, et c'est particulièrement le cas pour les touristes français, qui utilisent
00:23:52principalement la voiture pour leurs déplacements touristiques. Vous le comprenez, les modes de
00:23:57transport pour se rendre sur la destination du tourisme en France, c'est très important. C'est
00:24:02la raison pour laquelle l'intensité carbone des touristes non européens est dix fois plus élevée
00:24:06que celle des touristes résidents, parce que leur mode de transport est généralement plus
00:24:11carboné, c'est en particulier le recours à l'avion, et ils parcourent également une distance
00:24:15beaucoup plus importante pour se rendre en France. Les visiteurs non résidents sont à l'origine de
00:24:2165% des émissions de gaz à effet de serre pour le transport origine-destination, alors qu'ils ne
00:24:26représentent que 35% des arrivées. Maintenant qu'on a vu cette synthèse d'émissage-clé important,
00:24:33on peut regarder l'évolution par rapport à l'édition précédente de 2018. Sur ces deux
00:24:40graphes, vous avez la représentation, l'évolution du nombre d'arrivées à gauche et les émissions
00:24:46associées au transport origine-destination à droite, en fonction à chaque fois du type de
00:24:50tourisme. Donc entre les touristes résidents, c'est-à-dire les déplacements des touristes
00:24:55français pour se rendre sur leur destination de tourisme en France, donc du tourisme infrarégional,
00:24:59et les touristes non résidents qui viennent d'un pays étranger pour se rendre en France.
00:25:03Donc globalement, ce qu'on constate sur le premier graphe, c'est qu'entre 2018 et 2022,
00:25:09les émissions liées au transport origine-destination diminuent 30%, alors que le nombre d'arrivées a
00:25:14repris son niveau pré-Covid avec une diminution de 3% des arrivées entre 2018 et 2022.
00:25:21Si on se concentre sur les évolutions du tourisme résident, donc en bleu sur le graphe,
00:25:27on peut constater une légère baisse des émissions, en regardant les chiffres,
00:25:31qui est en fait principalement liée à la baisse des volumes qu'on voit sur les graphes de gauche.
00:25:34Ce n'est pas la même histoire quand on regarde les émissions liées au tourisme non résident,
00:25:40donc en haut sur le graphe, pour lequel on constate que le nombre d'arrivées augmente
00:25:44légèrement, mais qu'on a tout de même une diminution des émissions.
00:25:47Comment on explique une telle évolution décalée entre les arrivées et les émissions qui leur sont
00:25:53liées ? Ça a été déjà dit, mais c'est lié à l'évolution du profil des touristes non résidents
00:25:58qui viennent de moins loin et utilisent moins l'avion pour leurs déplacements jusque la France
00:26:01en 2012 et en 2018. C'est l'évolution du profil des touristes non résidents qui permet cette baisse
00:26:07importante des émissions du transport aux destinations et par extension, puisque c'est
00:26:11le coste principal du tourisme global en France. Si on s'intéresse un peu plus en détail à cette
00:26:18évolution du profil des touristes non résidents provenant en France, vous voyez sur le graphe
00:26:24l'évolution des arrivées des touristes non résidents en France en fonction de leur région
00:26:29d'origine entre 2018 et 2022. On observe qu'en 2022, la proportion d'arrivées des touristes
00:26:36européens augmente par rapport à 2018, avec une augmentation de 8%. On a un rencentrage vers
00:26:43des clientèles européennes et plus précisément, on observe que cette clientèle européenne pour
00:26:4970%, c'est-à-dire des pays limitrophes à la France, ces touristes ont une distance d'autant plus
00:26:55faible à parcourir pour rejoindre la destination touristique. Défaut de quoi se fait cette
00:27:02augmentation des arrivées de touristes européens ? Si on regarde en rose les arrivées des touristes
00:27:09d'Asie et du Moyen-Orient, on constate qu'elle diminue, la proportion diminue. Les arrivées de
00:27:15la clientèle asiatique précisément entre 2018 et 2022 ont diminué de 65%. Comment on explique
00:27:22cette évolution dans le profit des touristes non résidents qui viennent de moins loin en
00:27:262018 qu'en 2022 ? C'est le contexte sanitaire qui peut expliquer cette évolution. Précisément les
00:27:38mesures qui ont suivi le contexte sanitaire, parce que la pandémie a constitué un choc pour le
00:27:43secteur qui a réduit drastiquement les déplacements, en particulier les déplacements internationaux et
00:27:48qui a même limité les déplacements nationaux, surtout pendant les périodes de confinement,
00:27:53et que 2022 arrive rapidement avec cette crise, avec encore des retentissements assez majeurs.
00:27:56On a également l'inflation qui peut être un facteur effectif de l'évolution et l'augmentation
00:28:03du prix du pétrole ou même les tensions géopolitiques, par exemple la guerre en
00:28:07Ukraine notamment. Maintenant qu'on a adressé le portrait de la mobilité en 2022 et l'évolution
00:28:16par rapport à 2018, je vais vous faire une petite comparaison des émissions globales
00:28:19de différentes catégories de touristes telles qu'on les a définies. On s'est intéressé à trois
00:28:27profits de touristes qu'on a déjà évoqué un peu dans la présentation. Les touristes résidents,
00:28:32c'est-à-dire les touristes européens et les touristes non européens. Sur le premier
00:28:41graphe, vous avez les proportions du nombre de nuités, de nuits passées en France et de
00:28:47journées pour les excursionnistes, en fonction du profit touristique que j'ai défini, donc
00:28:53résidents, européens et non européens, et on a les émissions associées en regard à droite,
00:28:58le premier graphe. En s'intéressant à ce premier graphe, on constate que les touristes non européens,
00:29:05qui sont en rose, représentent 5% des nuités touristiques en France et pourtant ils représentent
00:29:1120% des émissions. Les touristes français, en comparaison, représentent près de 70% des
00:29:16nuités et 46% des émissions. De fait, c'est ce qu'on observe sur le graphe de droite,
00:29:23ce qui représente les intensités carbone ou des nuités ou des journées selon le type de touriste.
00:29:27L'intensité carbone, c'est les émissions par unité, donc ici c'est par nuit, et on constate que
00:29:35les touristes non européens émettent 280 kg de CO2 équivalent par unité, soit 5 fois plus que
00:29:43les touristes français et plus de 2 fois plus que les touristes européens. Comment on explique ce
00:29:50déséquilibre ? Vous devez commencer à vous en douter, c'est lié aux émissions du transport
00:29:54aux destinations, qui est représenté en rouge sur le graphe, parce qu'en effet les touristes non
00:30:02européens sont ceux qui viennent de plus loin et qui utilisent des modes de transport plus
00:30:06carbonés, donc ils émettent naturellement plus que les touristes européens et les touristes
00:30:11français, et les touristes européens eux-mêmes émettent plus que les touristes français puisqu'ils
00:30:15viennent également de plus loin que les touristes français en utilisant des modes de transports
00:30:17plus carbonés. Maintenant qu'on a comparé ces différents profils touristiques et leurs émissions
00:30:24respectives, on peut faire un petit focus sur les évolutions des consommations liées à l'énergie,
00:30:29un autre poste de notre étude. On va concentrer ce qu'on vous présente dans ce webinaire sur
00:30:37l'analyse de l'énergie dans le secteur de l'hébergement marchand et des restaurants.
00:30:41Donc si vous regardez le graphe de gauche, il représente l'évolution des consommations
00:30:47entre 2018 et 2022 en fonction des vecteurs énergétiques. On observe que la consommation
00:30:54entre 2018 et 2022 diminue de 9% environ. Cette baisse des consommations fait partie
00:31:01d'une tendance générale qui est observée ces dernières années par le CEREN. Le CEREN,
00:31:05c'est le Centre d'études et de recherche sur l'économie sur l'énergie dont vous a parlé Thibault,
00:31:09et dont sont issus les données de consommation énergétique qu'on a utilisées dans l'étude
00:31:13des EGES. Cette tendance générale est amplifiée par un effet pandémie et l'augmentation du coût
00:31:20d'énergie et elle conduit à cette baisse des consommations entre 2018 et 2022. Maintenant,
00:31:25si on passe au graphe de droite et qu'on regarde les émissions liées à la consommation énergétique
00:31:28pour le secteur, on observe également une baisse, cette fois de 12%, qui est en partie due à la
00:31:36réduction des consommations, mais pas seulement. On a également une amélioration de la performance
00:31:41énergétique entre 2018 et 2022, avec une réduction d'environ 10% des kWh d'énergie finale émis par
00:31:48mètre carré, et une sortie progressive du fuel dans le mix énergétique du secteur,
00:31:52qui est un vecteur énergétique plus émissif que l'électricité par exemple. Après ce petit
00:32:00focus sur l'énergie, une autre vision de nos résultats de ce bilan sur les émissions du
00:32:07tourisme en outre-mer. L'outre-mer est bien sûr incluse dans les résultats globaux de l'étude,
00:32:12mais on propose également de faire une petite vision spécifique, notamment par rapport aux
00:32:18émissions de la métropole. Sur le graphe de gauche, vous avez la répartition des émissions
00:32:23du tourisme entre métropole et outre-mer. L'outre-mer représente 3% des émissions du
00:32:30tourisme de la France, et on peut mettre cette valeur en relatif aux muités du secteur en
00:32:38outre-mer par rapport à la métropole. L'outre-mer, c'est 1% des muités totales du secteur par rapport
00:32:43à la totalité de la France. Comment on explique cet écart entre la proportion des muités et des
00:32:49émissions ? C'est illustré par le graphe que vous voyez à droite, qui représente les émissions en
00:32:54intensité à nouveau, on en a déjà parlé par muités, de la métropole et de l'outre-mer. Et
00:32:59on voit que les muités en outre-mer sont 3 fois plus émissives que les muités en métropole. C'est
00:33:05principalement lié au transport aux destinations des touristes, comme vous voyez en bleu foncé sur
00:33:08le graphe des intensités de muités. En effet, c'est assez naturel et on comprend facilement que les
00:33:14distances parcourues pour rejoindre l'outre-mer sont très importantes, beaucoup plus que pour
00:33:18rejoindre en moyenne la métropole, et elles doivent presque exclusivement être réalisées en avion.
00:33:24On réalise 16 000 km en moyenne pour rejoindre sa destination touristique en outre-mer,
00:33:30contre 1300 que ce soit en métropole. Donc assez naturellement, c'est ce qui cause ces émissions
00:33:37plus importantes en intensité pour l'outre-mer que pour la métropole. Par ailleurs, on a également
00:33:43un mix énergétique plus carboné en outre-mer qu'en métropole en moyenne, ce qui fait que la
00:33:48restauration et l'épargnement sont plus émissives en intensité dans ces régions comme on le voit.
00:33:56Maintenant qu'on a présenté les résultats, je lance la parole à la FET pour les précautions.
00:34:02Donc quelques précautions dans l'interprétation de ces résultats. On a utilisé des données physiques
00:34:09au maximum pour faire ce bilan carbone, donc il peut y avoir évidemment quelques points
00:34:15d'attention sur lesquels je vais vous présenter. Le premier point d'attention, c'est qu'il y a eu
00:34:23un redressement des arrivées des milités et des centraux en 2018 pour pouvoir faire notre
00:34:28comparaison avec 2022. En effet, il y a eu un transfert de l'enquête SDT, donc suivi de la
00:34:33demande touristique, de la DGE à l'INSEE, et à la suite de quoi l'INSEE a appliqué des révisions à
00:34:40la hausse des estimations, et donc elle a partagé des données nouvellement pondérées pour 2020 et
00:34:452019. Et à partir de cela, on a calculé une moyenne de coefficient qu'on a ensuite appliqué
00:34:51aux données de l'étude 2018. Le deuxième point d'attention, c'est qu'il existe des écarts entre
00:34:59les données INSEE et les données DGE sur les arrivées des touristes étrangers, et donc nous
00:35:06avons fait le choix de travailler avec les données de la DGE, à la fois parce que les données DGE
00:35:13sont plus exhaustives également d'une maille de données plus intéressante pour notre étude,
00:35:17et également parce qu'on a souhaité conserver des sources de données homogènes au maximum.
00:35:22Le troisième point d'attention, c'est que les données outre-mer sont limitées, et que pour
00:35:29pouvoir faire cet écart-ci, on a parfois été amené à les déduire des données métropoles. Et enfin,
00:35:34le quatrième point, il porte sur les locations saisonnières, donc il n'existe pas de données
00:35:39sur les locations saisonnières, et donc on les a estimées, on a pris une partie de les estimer
00:35:46à partir du nombre de la BNB, et donc on estime que la marge d'erreur est estimée à environ 50%,
00:35:51ce qui peut sembler beaucoup, mais qui en réalité, à l'échelle totale des émissions du secteur du
00:35:58tourisme, est très faible. Merci beaucoup pour toutes ces précisions sur les émissions de casse
00:36:06à effet de serre. Alors une fois qu'on a calculé les émissions de casse à effet de serre, c'est la
00:36:11première étape qui est essentielle dans toute stratégie climat, ensuite on regarde comment on
00:36:16passe à l'action. Vraiment, il faut avoir en tête que le calcul de ces émissions sont là pour passer
00:36:21à l'action. Pour cela, déjà, il faut savoir vers où il faut aller, et donc il faut voir quel est
00:36:28l'objectif, quels sont les objectifs du secteur du tourisme, et voir si cette évolution des émissions
00:36:37suivent la trajectoire qu'il faudrait suivre pour être aligné avec les objectifs climatiques.
00:36:49Alors la question n'est pas si simple, parce qu'aujourd'hui le secteur du tourisme,
00:36:53bien qu'il pèse de manière conséquente dans l'économie et également en termes d'émissions
00:37:00de casse à effet de serre, n'est pas abordé en tant que tel dans tout ce qui est planification
00:37:07écologique. Notamment en France, on a la stratégie nationale à carbone, qui sert vraiment de plan
00:37:14pour tous les secteurs économiques sur un objectif et des levées d'action pour réduire les émissions
00:37:20pour atteindre la neutralité carbone à l'échelle de la France. Or le secteur du tourisme est un
00:37:27secteur transverse, qui est abordé dans tous les secteurs de l'économie de la France, et donc du
00:37:35coup n'apparaît pas en tant que tel dans la stratégie nationale à carbone, et ainsi il n'y a
00:37:39pas un objectif fixé par la France dans cette stratégie. Alors on a quand même voulu avoir,
00:37:48parce qu'il faut savoir vers où on veut aller, et surtout est-ce que l'évolution là qu'on a
00:37:55pu noter, est-ce qu'elle est suffisante pour atteindre cet objectif ? Pour cela, on est reparti
00:38:01de référentiels internationaux sur le sujet. Alors comment sont construits ces référentiels ?
00:38:08On repart sur l'objectif global de rester en dessous des 2 degrés, voire 1,5 degrés,
00:38:16ça c'est l'objectif global qui a été adopté par les États lors des accords de Paris. Cet objectif
00:38:23en termes de température est traduit par les scientifiques en budget carbone. Par la suite,
00:38:30les différents référentiels prennent ces budgets carbone et les traduisent en sous-secteurs de
00:38:35l'économie. La France a notamment fait ça avec la stratégie nationale, où on a des objectifs
00:38:42sectoriels pour 2030 et 2050. La stratégie nationale à carbone est basée sur les émissions
00:38:50territoriales, donc ça veut dire que comme on a pu le voir au début, ça coûte seulement une
00:38:55partie des émissions du secteur du tourisme parce qu'on n'a pas notamment toutes les émissions liées
00:39:00au transport aérien international et également tout ce qui va concerner les achats qui ne sont
00:39:06pas produits sur le territoire. Donc on a cette stratégie nationale bas carbone qui nous donne
00:39:11des indications, mais ce n'est pas suffisant, et donc du coup on est allé compléter cette
00:39:14vision avec notamment le référentiel SPTI qui est un référentiel international de fixation des
00:39:19objectifs. Et également depuis la dernière édition, il y a eu un accord de Glasgow,
00:39:27donc je ne sais pas si vous connaissez déjà cet accord, c'est le programme des Nations Unies
00:39:36pour l'environnement à faciliter la mise en place de cet accord de Glasgow qui porte entièrement
00:39:40sur le tourisme, où les parties prenantes se sont engagées à transformer le tourisme et se sont
00:39:48engagées à réduire de moitié des émissions du tourisme en absolu d'ici 2030 et à atteindre la
00:39:54neutralité carbone dès que possible avant 2050. Et ça en absolu, qu'importe le nombre de visiteurs,
00:40:01qu'importe l'augmentation du nombre de touristes dans le monde, et également sur un périmètre
00:40:06complet, donc y compris le transport international. Donc une fois qu'on prend en compte tous ces
00:40:13référentiels, qu'est-ce que ça donne en termes de trajectoire ? Donc ce qu'on peut voir c'est
00:40:17à horizon 2030, il s'agit de réduire les émissions entre 35 % et 50 % en absolu, par rapport à 2018
00:40:25qui est l'année de référence qui a été définie. Ce qu'on peut voir sur le graphique de gauche,
00:40:32c'est que sur cette trajectoire, on a la France en 2022, la baisse des émissions en France est
00:40:40conforme et alignée à ces deux trajectoires pour respecter les objectifs climatiques. Or,
00:40:48comme on a pu effectivement le faire remonter dans les commentaires, ce qu'on remarque et ce
00:40:54dont on a pu montrer juste avant, c'est que ce sont surtout des effets conjecturels liés aux
00:41:00différentes crises, que ce soit la crise sanitaire ou les crises énergétiques, et du coup il faut
00:41:07mettre en place des mesures structurelles pour pérenniser cette baisse. Donc ce qui est intéressant
00:41:12avec cette étude et avec cette année 2022 qui est assez particulière, c'est qu'effectivement on a
00:41:18pu démontrer qu'une baisse des émissions à hauteur, ce qui est attendu pour atteindre les objectifs
00:41:23climatiques, est possible et que finalement l'impact sur l'économie est très limité,
00:41:29voire nul. Cependant il faut adopter toute une série de mesures pour faire en sorte que ce
00:41:36modèle touristique, pour vraiment transformer ce modèle touristique pour atteindre ces objectifs,
00:41:41si on veut atteindre ces objectifs climatiques. Et donc l'atteinte de ces objectifs climatiques
00:41:45ne peut pas se faire sans jouer sur la provenance et le mode de transport des touristes.
00:41:50Donc là on a regardé effectivement ces émissions en absolu. Ce qui est intéressant également pour
00:42:00les acteurs économiques, c'est de savoir notamment pour sûrement un certain nombre de participants,
00:42:07mais en termes de touristes, si on traduit ça en termes d'intensité, qu'est-ce que ça donne. Alors
00:42:12pour le coup on n'a pas pu faire cet exercice parce qu'il faudrait prendre les hypothèses sur
00:42:17le nombre de touristes et ça ne relève pas de cette étude, d'autres types d'analyses qui sont
00:42:25possibles de faire des scénarios sur l'évolution du nombre de touristes en France. Par contre ce
00:42:30qui est possible de regarder c'est plutôt à l'échelle d'un individu. C'est-à-dire que si on
00:42:35est un individu et qu'on veut atteindre l'objectif de 2 tonnes de CO2 par an par personne, qui est
00:42:40l'objectif fixé dans le cadre de l'accord de Paris à l'horizon de 2150. Dans ce cas, quand on se passe
00:42:48dans ce cadre, quels sont les types de touristes, les types de voyages qui sont possibles dans ce
00:42:552 tonnes de CO2 par an ? Alors gardez en tête que ce 2 tonnes de CO2 par an, c'est l'empreinte carbone
00:43:00annuelle qu'il s'agit d'atteindre. Ça veut dire que c'est non seulement vos voyages mais également
00:43:05votre vie quotidienne. Et donc on ne peut pas... c'est seulement une partie des émissions dans
00:43:13l'année. Et donc en cas de cela, ce qu'on peut voir c'est que globalement les touristes d'origine
00:43:20lointaine, notamment par exemple un Paris-New York, dépassent cette cible de 2 tonnes légèrement,
00:43:30mais encore une fois c'est seulement un voyage de 7 jours, or il faut quand même vivre sur le
00:43:35reste de l'année. Donc on voit bien que c'est complètement incompatible avec l'objectif de
00:43:41l'accord de Paris. Par contre ce qu'on peut voir c'est que les autres types de touristes, que ça
00:43:44soit des touristes à faire à courte distance, que ce soit en train ou même en avion, on peut
00:43:54voir qu'effectivement c'est en dessous de la cible. Par contre 2 jours où on a déjà utilisé une bonne
00:43:59partie de son budget carbone, ça risque d'être compliqué. Mais tout ça pour dire que certaines
00:44:06pratiques, ce qu'on peut voir en comparant avec cet objectif de 2 tonnes, c'est que certaines
00:44:10touristiques s'avèrent incompatibles. Et donc ce qu'on a pu voir c'est qu'effectivement on peut
00:44:19jouer sur la provenance et le mode de transport, ça reste le levier le plus efficace pour réduire
00:44:24les émissions liées aux touristes. Dans la série des leviers, on peut identifier 3 types de leviers,
00:44:29donc c'est pas seulement propre au secteur touristique, ces 3 types de leviers sont des
00:44:34leviers qu'on trouve dans toute stratégie climat. Le premier levier c'est la sobriété,
00:44:38c'est-à-dire comment on peut repenser nos façons de voyager, repenser le tourisme pour
00:44:45diminuer notre besoin. On peut par exemple jouer sur la distance parcourue, on part moins loin,
00:44:51on peut également jouer sur la fréquence, on part moins souvent mais par contre on va partir plus
00:44:57longtemps, on va faire des trajets avec plus de jours. On peut également diminuer la quantité
00:45:02de biens achetés, etc. Donc c'est repenser nos besoins et repenser nos façons de voyager.
00:45:09Également jouer sur l'efficacité énergétique, donc c'est diminuer la quantité d'énergie nécessaire
00:45:18pour une même activité. Donc là par exemple on peut prendre les hébergements touristiques qui
00:45:23peuvent agir sur leur performance énergétique du bâti, donc sur des actes de rénovation,
00:45:31de sensibilisation pour consommer moins et du coup on va consommer moins d'énergie et en conséquence
00:45:39émettre moins de carbone. Le dernier levier c'est diminuer l'intensité carbone par unité d'énergie,
00:45:44donc changer de vecteur énergétique. Donc par exemple la mobilité aujourd'hui,
00:45:48comme on a pu le voir, la mobilité des français c'est principalement, pour partir en vacances,
00:45:55c'est principalement l'utilisation de la voiture. Or la voiture aujourd'hui, le parc français est
00:45:59principalement fossile avec notamment des ailes essence etc. Aujourd'hui il s'agit donc de
00:46:06décarboner cette mobilité, une façon, un des leviers possibles et qui va être nécessaire d'activer
00:46:14pour sortir des énergies fossiles, ça va être le passage au véhicule électrique, car l'électricité
00:46:20en France est plus bas carbone et donc du coup ça va permettre de diminuer l'intensité carbone.
00:46:26Je ne dis pas qu'il faut switcher toutes les voitures à essence ou diesel à l'électrique,
00:46:30mais c'est un des leviers qu'il faut actionner effectivement. Comme on a pu le voir,
00:46:35le secteur du tourisme c'est un secteur transverse et donc ces leviers vont devoir
00:46:40être actionnés par l'ensemble de la chaîne de valeurs et c'est vraiment un effort collectif
00:46:43qu'il faut faire et tout le monde doit faire sa part pour atteindre ses objectifs climatiques.
00:46:52Et là-dessus je laisse du coup l'ADEME conclure sur les actions, car ils ont mis en place un
00:47:01certain nombre de mesures, d'aides et de dispositifs pour justement accompagner les
00:47:10entreprises pour réduire leurs émissions de néo-tourisme. Bonjour à tous, Aude Andrup,
00:47:16coordinatrice nationale du sujet tourisme à l'agence. Pour conclure, quelques éléments clés
00:47:24qui vont être présentés dans la slide d'après. Juste revenir, j'ai vu dans le chat pas mal de
00:47:29questions et de réactions sur le fait que 2022 n'était peut-être pas forcément une année
00:47:36représentative etc. En tout cas je veux bien souligner le fait que c'est une année où on
00:47:41s'est posé longuement la question de est-ce qu'on prend cette année ou pas, quelle année on prend
00:47:46pour que ce soit le moins impactant par rapport au Covid ? Toujours est-il qu'on voulait faire une
00:47:50étude, on l'avait annoncé dès le premier BGES en disant que ce BGES c'est un exercice pour nous
00:47:56qui est important parce qu'il permet de mesurer l'évolution des comportements, des politiques,
00:48:03des actions mises en place sur le territoire et de mesurer leur impact. Est-ce qu'un jour on aura
00:48:09une année qui est complètement neutre de tout effet ? Je ne sais pas, j'en doute avec notamment
00:48:13le changement climatique, je pense qu'on va être de plus en plus sur des années atypiques. L'idée
00:48:17c'était de se dire que 2022 c'est quand même une année où ça rentre un petit peu plus dans la
00:48:21norme entre guillemets, donc on va partir là-dessus en prenant les pincettes qu'il faudra et en prenant
00:48:26des facteurs explicatifs pour justifier un petit peu des potentielles évolutions. En tout cas
00:48:32c'était pour nous une année qui nous semblait le plus retour à la normale et bien souligner le fait
00:48:39qu'on n'est pas forcément ravis de cette baisse, on ne se réjouit pas, on ne veut pas en rester là
00:48:45de cette baisse parce qu'on a bien conscience que c'est lié en grande partie à des éléments
00:48:50conjoncturels et dans les communications à venir qu'on fera sur ce BGES, on sera très vigilants
00:48:55sur le fait d'insister sur la nécessité de mettre en place des actions de transformation vraiment
00:49:01profonde du secteur. Je voulais revenir sur ces éléments. Quelques points clés à retenir de
00:49:08ce qui vient à être dit, c'est que dans l'ensemble les principaux facteurs explicatifs des émissions
00:49:16de GES sont les mêmes qu'en 2018 et pas de surprise c'est encore le transport. Par contre ce qui est
00:49:21intéressant à souligner c'est la réduction de la part du transport. Comme l'ont indiqué les
00:49:29intervenants, en grande partie par une évolution dans la structure des touristes avec des touristes
00:49:35beaucoup plus proches de la France qui vont avoir tendance à venir moins en avion et en parcourant
00:49:42des distances moins importantes. Toutefois un point sur lequel je voulais insister, ça fait
00:49:52notamment suite à une étude qu'on avait menée il y a quelques années sur les externalités des
00:49:55mobilités touristiques en France. On se rend compte que quand on recrute des touristes, entre guillemets
00:50:02quand on va chercher des touristes plus locaux, que ce soit en France ou dans les pays limitrophes,
00:50:07ce sont des touristes qui vont avoir plus tendance à recourir à la voiture. Donc gros point de
00:50:11vigilance, ils ne prennent plus l'avion mais la voiture a une empreinte qui est très importante
00:50:16également. Ce qu'il faut essayer de faire c'est vraiment d'agir sur deux leviers. Un, la maîtrise
00:50:23des flux, c'est à dire la répartition des flux touristiques dans le temps, dans l'espace et
00:50:27quels touristes on va entre guillemets chercher. Et l'autre point c'est le report modal, c'est à
00:50:33dire faire en sorte que les touristes viennent moins avec des transports qui soient décarbonés,
00:50:39donc c'est à dire moins la voiture, moins l'avion, au profit du train, des autocars. Et donc une
00:50:44nécessité d'organiser la connectivité entre les territoires, d'avoir une mise en tourisme des
00:50:52offres de transports dans les territoires et aussi de développer les modes actifs et partagés.
00:50:57Alors on a des dynamiques très intéressantes qui se sont lancées ces dernières années,
00:51:01notamment en Normandie, en Nouvelle-Aquitaine, en Occitanie. Donc voilà, on ne peut qu'encourager
00:51:06à ce que les régions se lancent, les territoires se lancent dans cette dynamique pour que les
00:51:11politiques de mobilité du quotidien soient compatibles avec la mobilité touristique et
00:51:17qu'on puisse voyager en France avec des modes décarbonés. Autre élément important qu'il faut
00:51:24retenir de ce BGS, c'est justement le fait qu'on a une réduction de l'empreinte carbone et des
00:51:32retombées économiques qui sont équivalentes à 2018, donc qui montrent bien que la transition
00:51:36écologique est complètement compatible avec l'économie. Alors l'ADEME accompagne le secteur,
00:51:45donc que ce soit des acteurs privés ou publics dans cette transition écologique. Alors si on
00:51:49est sur l'approche climat, pour nous il y a deux, le binôme est inséparable pour nous,
00:51:55c'est de jouer sur l'atténuation de l'empreinte carbone et sur l'adaptation au changement climatique.
00:51:59Alors sur l'atténuation de l'empreinte, on vient de vous présenter l'étude qui est un marqueur de
00:52:04temps pour le territoire, mais voilà, je vous annonce qu'il y aura un webinaire le 8 octobre
00:52:11prochain où on publie un guide et un outil pour les territoires, donc au niveau régional, pour
00:52:19que les régions puissent faire leur BGSTourisme à leur tour. Voilà, le même exercice qui a été
00:52:24faux national, que les régions puissent le faire et que ce soit un vrai outil de pilotage des
00:52:28politiques touristiques au niveau territorial. Deuxième action sur l'empreinte carbone,
00:52:33on aura une présentation de l'expérimentation Acte Tourisme, donc là pareil, il y aura une
00:52:40rencontre qui sera organisée au mois de décembre. On va vous mettre tous les liens au fur et à
00:52:46mesure là dans le chat, mais Acte, c'est une initiative qui est portée par notamment l'ADEME
00:52:52et qui a pour but d'accompagner les entreprises à construire leur trajectoire de décarbonation et
00:52:58également à l'évaluer au vu des objectifs de l'accord de Paris. Donc on a expérimenté ces
00:53:04méthodologies pour le secteur du tourisme. Et autre point sur l'empreinte carbone, donc j'ai
00:53:09parlé des outils pour les territoires, on a aussi des outils, des guides pour les filières, donc on
00:53:15a un guide qui est sorti sur la filière sport, montagne et tourisme, un autre sur les sites
00:53:20des loisirs et culturels pour aider ces acteurs à faire leur bégesse. Et donc dernier point,
00:53:27l'adaptation au changement climatique, c'est le tout dernier ouvrage que l'on a sorti pour le
00:53:35secteur du tourisme, donc un guide méthodologique pas à pas qui a été construit sur la base de
00:53:40retours d'expérience et d'expérimentation dans différentes régions de France et un outil vraiment
00:53:46dédié, clé en main pour vous, pour vous aider à construire votre stratégie d'adaptation au
00:53:51changement climatique. Donc voilà, tous les liens sont mis là sur le chat, j'en reste là,
00:53:58on est disponible du coup dès à présent pour un temps de questions réponses.
00:54:03Merci beaucoup Aude et merci du coup pour Carbon4 et l'assiette pour la présentation.
00:54:14Effectivement vous pouvez maintenant poser vos questions, en préférence dans l'onglet Q&R,
00:54:21donc questions réponses et puis on va essayer de les traiter au fur et à mesure à l'oral.
00:54:26Je vais prendre en premier une question qui était sur le tourisme, on représente toujours
00:54:3311% des émissions de gaz à effet de serre de la France malgré la baisse des émissions.
00:54:36Là-dessus effectivement, ce qu'on a pu voir en 2022, c'est que la France a baissé ses émissions
00:54:46en 2022 liées notamment aux crises mais également par rapport aux actions mises en place. Cette
00:54:55baisse est moins importante sur le tourisme à l'échelle des années internationales. Effectivement,
00:55:03le secteur du tourisme a réduit de 16% ses émissions au global mais qu'en O4,
00:55:09juste sur le périmètre des émissions territoriales, donc sans compter le transport
00:55:17international, là on voit que le tourisme a baissé de 6% ses émissions, ce qui est quand même bien.
00:55:26Moindre que les autres secteurs de l'économie, ça c'est légèrement moins. Globalement du coup,
00:55:32on reste quand même dans les mêmes ordres de grandeur et on reste également à 11% des émissions.
00:55:37Je pense que si ça vient après la virgule, je n'ai plus exactement les chiffres, mais on est
00:55:45parti de 11 à 5, on a diminué un peu, mais c'est les chiffres après la virgule. Globalement on peut
00:55:51dire qu'il y a eu une baisse, elle est un peu moins que les autres secteurs, mais du coup on
00:55:55reste exactement dans les mêmes ordres de grandeur. On voit bien que le tourisme devrait également
00:56:02faire sa part pour suivre les mêmes baisses des émissions à l'échelle du territoire français.
00:56:08Merci beaucoup Juliette. Il y avait une question aussi sur les croisières.
00:56:17J'ai répondu par écrit, mais on a effectivement fait un focus sur les croisières maritimes dans
00:56:26le rapport. Le tourisme maritime fait moins de 1% des émissions du tourisme global en France,
00:56:37mais ce qui est intéressant sur les croisières maritimes, c'est qu'en intensité par muité,
00:56:44les croisières maritimes sont quand même plus émissives que du tourisme dit classique en
00:56:49hôtels ou en hébergement marchands, parce que la consommation du carburant et de l'exploitation
00:56:56de navires génèrent plus d'émissions en intensité par muité que dans les hébergements marchands.
00:57:03Mais pour en savoir plus, ce sera dans le rapport. Merci Jénis. Il y a une question qui porte sur
00:57:12l'outil qui sera présenté le 8 octobre avec le guide BGS pour les régions. La question,
00:57:22c'est de savoir si ce sera utilisable qu'au niveau régional ou est-ce que des ADT ou des
00:57:27services de tourisme pourront l'utiliser. C'est plutôt un guide qui veut détailler une méthodologie
00:57:36pour que la méthodologie soit commune à toutes les régions, mais vraiment pour que ce soit à
00:57:40l'échelle de la région que ce BGS soit réalisé et que les régions, comme elles ont une grande
00:57:47compétence dans le domaine du tourisme, qu'elles aient vraiment tous les outils en main pour le
00:57:50réaliser. Pour ce qui va être des acteurs à d'autres échelles, il faudra se tourner vers
00:57:57d'autres outils dont certains ont été présentés un petit peu plus haut par Olivier.
00:58:04Il y en avait une qui portait sur le véhicule électrique et le nucléaire. Alors,
00:58:17j'aimerais me revenir là-dessus parce qu'effectivement il y a beaucoup de désinformations
00:58:21sur ce sujet. Le véhicule électrique, quand on fait des comparaisons sur le véhicule électrique
00:58:25à taille de véhicule équivalente, on compare sur l'ensemble du cycle de vie, y compris la
00:58:33fabrication de la batterie. D'un point de vue carbone, la voiture électrique est mieux pour le
00:58:38climat que son équivalent diesel ou son équivalent fossile. Et globalement, au bout de 2-3 ans,
00:58:48les émissions liées à la fabrication de véhicules sont amorties par rapport à l'équivalent
00:58:55fossile. Ce qu'il faut avoir en tête, c'est que l'objectif, c'est de sortir des énergies
00:59:01fossiles et donc du coup passer avec des énergies qui sont décarbonées. Or, en France,
00:59:05l'électricité est globalement décarbonée, notamment grâce au nucléaire qui est une énergie
00:59:13pas carbone. Il y a d'autres impacts environnementaux, mais là je parle effectivement que de carbone et
00:59:19également de l'hydraulique. Or, l'électricité, que ce soit en France ou partout dans le monde,
00:59:24est amenée à se décarboner. Or, aujourd'hui, l'essence et le diesel ne peuvent pas se
00:59:29décarboner, c'est des énergies fossiles. Par contre, effectivement, l'idée, ce n'est pas de
00:59:34remplacer une voiture, une Clio, par un SUV électrique. Il faut bien prendre en compte que
00:59:40le véhicule électrique n'est pas la solution miracle et qu'il va falloir agir notamment sur
00:59:45le poids du véhicule, diminuer le poids du véhicule. Plus on a un véhicule qui est gros,
00:59:48plus on va avoir une batterie de taille importante, donc plus d'émissions liées à la fabrication et
00:59:53on ne peut pas remplacer une voiture d'un fossile par une voiture électrique. Il va falloir travailler
01:00:00sur l'ensemble des leviers à disposition, notamment le taux de remplissage, le report
01:00:06modal vers des transports en commun, etc. Donc, c'est un tout un ensemble de leviers qu'il va
01:00:11falloir actionner sur la mobilité. Un de ces leviers est le véhicule électrique qui est
01:00:16meilleur pour le Cuba que son équivalent diesel. Une autre question portée sur ce scénario
01:00:27prospectif à l'horizon 2050. On a voulu faire cet exercice prospectif de quel type de touriste
01:00:35était compatible avec l'objectif d'automne 2022. Ce qui, effectivement, comme plusieurs
01:00:42personnes l'ont fait remarquer dans les commentaires. Si on veut faire cet exercice vraiment de manière
01:00:50complète, il faut également prendre en compte la décarbonation. Tous les facteurs externes,
01:00:56exogènes aux touristes qui sont en place dans notre société, notamment par exemple que
01:01:02l'électricité va se décarboner. Et pour atteindre ces objectifs, l'électricité devrait se décarboner,
01:01:10ce qui est en cours depuis ces dernières années et qui devrait s'accélérer dans les prochaines
01:01:14années. On a également, dans le domaine de l'aviation, de plus en plus de concours,
01:01:19notamment au SAF, au Sustainable Air Planes Free, qui permettent de décarboner l'aviation.
01:01:27Donc, effectivement, l'aviation en intensité, je répète bien en intensité, est amenée à se
01:01:32décarboner à l'horizon 2050. Alors, on n'aura sûrement pas des avions électriques à l'horizon
01:01:372050, mais on a un remplacement du kérosène vers du biocarburant qui est possible à 2050.
01:01:46La question qui va se poser à l'horizon 2050, ça va être vraiment la disponibilité des ressources.
01:01:51C'est qu'aujourd'hui, ce biocarburant n'est pas disponible en des quantités illimitées. Et ce
01:01:59qui est important d'avoir en tête, c'est qu'aujourd'hui, tous les secteurs de l'économie
01:02:03doivent se décarboner. Et donc, tous ces secteurs de l'économie ont également besoin d'une
01:02:10alternative aux énergies fossiles. Et donc, en fait, le biocarburant, c'est utile pour l'aviation
01:02:16en vœu pour se décarboner, mais également le transport de marchandises routiers, les camions,
01:02:22le maritime également en a besoin pour se décarboner, et même hors transport. On peut
01:02:26en retrouver notamment dans l'industrie, dans les bâtiments, etc. Donc, voilà, il va avoir cette
01:02:31question d'usage et d'usage de disponibilité des ressources, de partage des ressources entre les
01:02:36secteurs, et se pose la question vraiment de la place de l'aviation, comment on répartit ces
01:02:42biocarburants parmi les secteurs, et combien doit-on allouer à chaque secteur de l'économie.
01:02:49Donc, effectivement, cet exercice qu'on a fait, il est assez limité pour l'instant. C'était juste
01:02:54pour, en termes de réflexion, il serait très intéressant, effectivement, de faire cet exercice
01:03:00prospectif de manière vraiment plus complète, et de prendre également en compte tous ces effets
01:03:04exogènes pour voir justement, effectivement, ça ressemble à quoi le tourisme de demain,
01:03:08qu'est-ce que ça veut dire sur le nombre de voyageurs, qu'est-ce que ça veut dire sur les
01:03:13levées technologiques qu'on peut activer ou pas. Voilà, il y a tout un exercice prospectif qui
01:03:16serait vraiment très intéressant à mener sur ce sujet. Merci Gugliette. Il y a également une
01:03:24question sur la différence entre le tourisme d'affaires et le tourisme d'agréments, et sur
01:03:29comment est-ce que ça a été comptabilisé différemment dans le rapport. Oui, donc le
01:03:34tourisme d'affaires est bien pris en compte dans ce bilan carbone, et on a une partie dessus dans
01:03:43le rapport. Évidemment, une autre question, dans le précédent exercice du BGS du tourisme,
01:03:55on avait utilisé des taux d'émission par touriste, par mode de transport et par kilomètre,
01:04:00et est-ce que ces facteurs d'émission ont évolué ? On a également pris les facteurs d'émission par
01:04:13mode de transport, par kilomètre passager, et on a effectivement fait évoluer ces facteurs
01:04:20d'émission avec l'évolution naturelle et méthodologique. Il n'y a pas eu de changement
01:04:28notable dans ces facteurs d'émission, c'est-à-dire qu'aujourd'hui on utilise les facteurs d'émission
01:04:33de la base carbone ADEME, et que ce soit pour le transport routier ou le transport aérien,
01:04:40on n'a pas d'évolution notable sur ces facteurs d'émission. La seule différence méthodologique,
01:04:46mais qui est assez importante sur une partie de ces émissions, c'est pour tout ce qui touche aux
01:04:52ferries, donc c'est vraiment une part très faible de la part modale de tout le transport. Par contre,
01:05:03à l'époque, en 2018, on n'avait pas accès à un facteur d'émission récent, fiable, et donc du
01:05:12coup on avait utilisé un facteur d'émission qui était, on a choisi l'approche conservatrice,
01:05:16c'est-à-dire qu'on a utilisé un facteur d'émission qui existait mais qui était très élevé, mais ça
01:05:21permettait d'avoir un majorant conservateur. Aujourd'hui, en 2022, on a accès à un facteur
01:05:27d'émission qui est plus récent, plus fiable, et donc du coup on a mis à jour ce facteur d'émission
01:05:32qui permet d'éliminer de manière notable le facteur d'émission du périme. Ça ne vient pas
01:05:39d'un changement, vraiment d'une baisse de l'intensité carbone réelle des ferries, mais par
01:05:46contre c'est vraiment un changement méthodologique qui a été apporté dans l'étude. Et du coup,
01:05:52quand on compare 2018-2022, on a bien retravaillé les données de 2018 avec ce nouveau facteur
01:05:57d'émission pour ne pas justement avoir ce biais méthodologique dans la comparaison.
01:06:09Merci. Alors, il y a plusieurs questions qui portent sur l'autorisme émissif,
01:06:16pourquoi se focaliser sur les émissions territoriales. Peut-être qu'on peut faire
01:06:25un petit point là-dessus aussi, sur... Je vais redéfinir d'où viennent ces 11% et...
01:06:31Sur l'autorisme émissif, d'abord, pour vous répondre, il n'a pas été présenté là aujourd'hui
01:06:43parce qu'en réalité il est exclu du périmètre de l'étude. En revanche, ce qu'on a fait,
01:06:49parce qu'on sait que c'est une question, c'est qu'on l'a traité en annexe dans le rapport,
01:06:53qui sera bientôt publié sur le site de l'ADEME, et qu'on l'a traité en ordre de grandeur. Et donc,
01:07:00vous aurez quand même des premières estimations sur les émissions liées au
01:07:04tourisme émissif. Pour information, ça représente environ 330 millions de séjours en 2022. Non,
01:07:12pardon, ça c'était l'ensemble des séjours des Français. Et là-dessus, on a environ 90% qui
01:07:20sont effectués en France. Donc, on voit que les Français partent majoritairement en France.
01:07:27Également, là-dessus, pour expliquer pourquoi c'est traité en annexe, c'est qu'en fait les
01:07:33données accessibles sur le tourisme émissif sont moins fiables que le secteur. On a des données
01:07:40assez fiables qui portent sur le périmètre français, sur le territoire français. On utilise
01:07:43notamment, dans les données qu'on utilise, on a recours notamment à des bases nationales. Par
01:07:50exemple, pour l'énergie, on utilise le CRN, on a l'INSEE, etc. Pour tout ce qui va être tourisme
01:07:56émissif, on a beaucoup moins de détails et du coup, on ne voulait pas l'inclure tel quel dans
01:08:01l'étude parce qu'on ne peut pas les comparer tel quel, dû à cette différence finesse dans les
01:08:08données et donc dans les résultats. C'est pour ça qu'on le fait en ordre de vendeur, en addition,
01:08:12en annexe. Ça permet quand même d'avoir les ordres de vendeur, mais ne peuvent pas être
01:08:16intégrés tel quel dans l'étude. Pour revenir également sur les questions sur l'inventaire
01:08:25national, les 11% et les émissions globales, les chiffres qui ont été présentés, par exemple le
01:08:31chiffre de 87 millions de tonnes de CO2 équivalents, on parle bien d'émissions
01:08:35totales de ce tourisme, et donc les émissions territoriales, il concerne 46 millions de tonnes
01:08:44de CO2 équivalents et qui correspondent à 11% de l'inventaire national de la France. Ce sont
01:08:51deux choses différentes, mais effectivement comme ce sont des valeurs qui sont utilisées
01:08:54notamment pour les décisions et les orientations publiques, les deux ont un intérêt, donc on a
01:09:01choisi de présenter les deux formes de résultats. Il y a une question sur les éventuelles compensations
01:09:16carbone qui auraient pu être souscrites par des clientèles touristiques. Est-ce que vous voulez
01:09:20dire un mot dessus ? Oui, effectivement, sur la compensation carbone. Pour rappeler ce que c'est
01:09:34la compensation carbone, c'est le fait d'acheter des crédits qui permettent de mettre en place des
01:09:40actions qui permettent soit d'éviter les émissions, soit d'augmenter l'absorption du CO2 dans
01:09:47l'atmosphère. Déjà, pour notre exercice, on traite seulement les émissions induites, c'est-à-dire
01:09:55les émissions réellement émises à l'année donnée. C'est un exercice différent, ils font bien séparer
01:10:01ce qui a été réellement émis que ce qui est potentiellement évité ou potentiellement absorbé.
01:10:07Aujourd'hui, il y a pas mal de débats sur l'impact concret des compensations. C'est
01:10:17à dire par exemple, si on prend l'exemple de planter un arbre, aujourd'hui on paye pour que
01:10:23l'arbre soit planté, mais l'arbre, afin d'absorber autant de CO2 qui a été vraiment émis à l'instant
01:10:30en 2022, va prendre une cinquantaine d'années. Dans ces cinquante ans, il peut mourir, brûler,
01:10:36être décomposé. Du coup, cet exercice de compensation, on n'est pas sûr des crédits
01:10:42carbone, il manque vraiment cette fiabilité dans les crédits carbone. De plus, si on reprend
01:10:47l'objectif climatique et l'accord de Paris, et même dans la stratégie nationale bas carbone,
01:10:54il y a deux grands axes. Un, c'est la réduction de manière drastique de nos émissions à l'horizon
01:11:022050. Si on veut atteindre les objectifs, il faut réduire de manière drastique nos émissions,
01:11:10il faut également augmenter nos plus carbone sur la planète. Du coup, c'est bien ces deux actions
01:11:15séparées. Ce n'est pas une qui devrait compenser l'autre, il faut bien mêler ces deux-là séparés
01:11:20et devoir piloter ces deux axes. Mais encore une fois, on ne peut pas compenser toutes nos émissions,
01:11:26il n'y a pas assez de place sur la planète, donc ça doit passer d'abord par une réduction de nos
01:11:32émissions avant de pouvoir compenser. D'ailleurs, effectivement, on contribue à la neutralité,
01:11:38mais on ne compense pas. Il y a eu quelques questions sur les rencontres acteurisme,
01:11:52donc je vais juste faire un petit apparté là-dessus. Effectivement, elles ont lieu le 10 décembre et
01:11:58elles sont limitées à une centaine de participants. L'objectif de cette rencontre, c'est de faire
01:12:06rencontrer et échanger des entreprises du secteur pour partager les bonnes pratiques. En revanche,
01:12:14il y a toute une expérimentation de la méthodologie ACT sur le secteur du tourisme qui continue d'être
01:12:21en cours et pour laquelle, effectivement, il y aura bien des rapports qui seront publiés au grand
01:12:26public pour voir un petit peu quel retour d'expérience il y a pu avoir.
01:12:36J'ai l'impression de commencer à avoir répondu à la plupart des questions. Est-ce qu'il en reste
01:12:56encore ? Concernant la question, est-ce que les VGS sont réalisés dans d'autres
01:13:26pays ? Est-ce que vous les utilisez et collaborez-vous avec leurs émetteurs ? C'est un exercice qui est
01:13:32assez inédit. Il y a déjà eu des VGS qui ont été réalisés, mais de mémoire, la plupart ont été faits
01:13:39avec des données monétaires, ce qu'on juge moins précis dans l'estimation des émissions. On ne les
01:13:48a pas utilisées puisque nous, on travaille uniquement avec des données françaises. À ma connaissance,
01:13:55il n'y a pas de collaboration avec des insoumis. En effet, je confirme, il n'y a pas de collaboration,
01:14:05et l'exercice qui a été mené en France et unique en 2018, c'était vraiment une première de faire un
01:14:12bilan global du secteur et sur des données réelles de terrain. On avait fait une présentation au
01:14:20niveau européen parce qu'il y avait un intérêt d'autres pays sur le sujet, mais du coup,
01:14:25c'est une démarche unique en France. Il me semble qu'il y a des questions dans le chat sur l'outre-mer.
01:14:35Merci beaucoup pour votre question. Effectivement, on a souhaité faire ce focus outre-mer parce
01:14:40qu'on sait que c'était attendu de la part de ces régions. Effectivement, on commence à voir
01:14:48certaines données qui sont accessibles en outre-mer, ça reste quand même assez disparate
01:14:55selon les territoires, très peu accessibles de notre côté. Donc, effectivement, ça demanderait
01:15:03vraiment un travail de retraitement important si les données existent et elles n'existent pas tout
01:15:06le temps. Ce qui n'a pas été fait dans les études, on préfère à chaque fois vraiment d'avoir les
01:15:09données nationales. Par contre, c'est un travail qui a été fait notamment, si je ne me trompe pas,
01:15:15par la Polynésie française. Ça, c'est accessible, donc n'hésitez pas à aller également regarder le
01:15:22travail qui a été fait sur la même méthodologie qu'on a employée dans le BGES. Et du coup,
01:15:30on invite vraiment à chaque région de travailler avec leurs données qui sont accessibles. C'est
01:15:36notamment tout l'enjeu de l'autre groupe de travail de faire cet exercice à l'échelle régionale avec
01:15:43leurs propres données. Nous, on est vraiment sur un exercice plutôt où on utilise les données
01:15:47nationales, ce qui permet d'harmoniser. Ce qu'on a pu voir, c'est qu'il y a quand même des différences
01:15:52assez importantes au final entre les données entre régions, notamment pour ce qui est fait du
01:15:59transport, mais pas que. Et donc, du coup, nous, on s'affranchit, on consolide ça vraiment à l'échelle
01:16:05nationale pour harmoniser et justement ne pas avoir ces différences entre les régions, mais
01:16:11d'ailleurs pour piloter cette démarche. On appelle vraiment aux régions de s'assessoir du sujet et
01:16:16de calculer leurs propres empreintes par région, parce que chaque région a des enjeux différents
01:16:22liés au carbone.
01:16:41Normalement, on a traité l'ensemble des questions qui étaient émises, mais si on a raté une question,
01:16:55il me semble qu'il y en avait une au tout début que j'ai vue sur les traînées de condensation,
01:16:59ça remonte au tout début quand on en a parlé rapidement sur la traînée de condensation,
01:17:05c'est pour expliquer effectivement le phénomène de traînée de condensation, donc effectivement,
01:17:09ces petits nuages qu'on voit, les traînées qu'on voit derrière les avions, ce qu'il faut avoir en
01:17:15tête, c'est que ça va augmenter, ça va agir comme un gaz à effet de serre, c'est-à-dire que le soleil
01:17:22émet de l'énergie vers la Terre, la Terre en absorbe une partie et en réémet. Or, c'est les gaz à effet
01:17:29de serre qui vont du coup, ça va agir un peu comme une couverture, ça va bloquer cette énergie,
01:17:34une partie va être relâchée dans l'atmosphère, mais une partie va rester dans l'atmosphère de
01:17:40la Terre. Et ces traînées de condensation vont agir de même, ils vont bloquer une partie de
01:17:46cette énergie et la garder dans l'atmosphère, ce qui va provoquer du coup une augmentation de la
01:17:51température. On a eu le temps de tout traiter comme question. Merci beaucoup en tout cas pour toutes
01:18:09vos questions et votre participation. Je pense qu'on va pouvoir conclure ce webinaire. Je vous
01:18:20souhaite alors à toutes et tous une très bonne journée. Merci, au revoir.

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