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Théâtre de vaudeville ou Shakespeare, les valeurs sûrs du théâtres attirent toujours autant de spectateurs. Souvent validées par un ou plusieurs Molières, elles séduisent grâce à des mises en scènes modernes qui dépoussièrent les classiques. 

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Transcription
00:00On va vous montrer les images de Julie Poncet.
00:03On est allé voir la pièce, une idée géniale.
00:05Mais ce soir-là, c'était quelque chose de spécial.
00:07Vous voyez les confettis, des applaudissements qui n'en finissent pas,
00:10des fleurs pour les comédiens normales.
00:12C'était la 600e, la 600e représentation.
00:15Ça veut dire que cette pièce a été déjà jouée 600 fois.
00:17Donc c'est un sacré succès.
00:18Ça fait plus de 250 000 spectateurs dans toute la France.
00:22La pièce a reçu deux Molières l'année dernière.
00:24Et à chaque fois, chaque soir, c'est un plus beau cœur.
00:27C'était un pur hasard.
00:29Et le hasard fait bien les choses.
00:31C'était génial.
00:32C'est très chouette.
00:33Une très jolie mécanique dans la série des fées d'eau.
00:36Vraiment très sympa.
00:37En fait, on en avait entendu parler quand elle est passée la première fois.
00:39Et dès qu'elle est ressortie, on s'est dit qu'on allait la voir.
00:41J'ai trouvé la pièce très bien, très bien construite, plein de quiproquos.
00:45On est toujours étonnés.
00:46Il y a beaucoup de rythmes, des entrées de part et d'autre.
00:50Ces personnages sont vraiment étonnants.
00:52Je ne savais pas que je passerais une aussi bonne soirée.
00:54C'était génial.
00:55Franchement, super.
00:56Les acteurs, top.
00:57Je me suis éclatée du début jusqu'à la fin.
01:00C'était super.
01:01Ils sont en vendeur, les spectateurs.
01:04C'est normal.
01:05C'est du pur boulevard inspiré de fées d'eau.
01:07Dans la pièce, il n'y a pas un ni deux, mais trois sosies qui vont mettre un couple
01:11sans dessus, dessous.
01:13Ça donne des quiproquos, des portes qui claquent.
01:15En fait, c'est du vaudille, mais surtout pas à l'ancienne.
01:18Ce n'est pas vieillot.
01:19C'est moderne.
01:20Et c'est aussi pour ça que ça cartonne.
01:21Derrière cette idée géniale d'une idée géniale, il y a Sébastien Castro.
01:25Non seulement, il a écrit la pièce, mais c'est lui d'ailleurs qui joue les trois sosies.
01:28C'est une belle performance et pour lui, il n'y a pas de lassitude à jouer 600 fois
01:32la pièce.
01:33Souvent, les gens ont l'impression que ça peut être fastidieux et ennuyeux de jouer
01:37600 fois la même pièce.
01:38Et ça ne l'est absolument pas, justement, parce que le public est toujours différent
01:43et qu'on remet le titre en jeu tous les soirs et que c'est jamais gagné.
01:47Et si on a bien en tête que c'est jamais gagné et qu'il faut repartir à zéro, c'est
01:54à priori la meilleure façon de les faire rire aux éclats, ce qu'on essaye de faire
01:58tous les soirs.
01:59Deaux Molières, ça joue forcément dans le succès de la pièce.
02:02Oui, ça joue.
02:03Il le dit très bien, Sébastien Castro.
02:05C'est une évidence.
02:06Ça change la carrière d'un spectacle.
02:08C'est ce qu'il a expliqué à Julie Fonsey.
02:09Ça se passait déjà très bien avant ce Molière et quand le Molière est tombé,
02:14on ne savait plus où mettre les spectateurs.
02:18Mais enfin, on leur trouve toujours une petite place, ne vous inquiétez pas.
02:21Les Molières, ça rassure et vous allez voir au Théâtre Héberteau, on le sait bien,
02:25le public se presse pour la pièce comme il vous plaira, qui a réussi à regarder un,
02:28deux, je les compte, trois et quatre Molières.
02:30Il y a deux ans, meilleur spectacle privé, meilleure mise en scène, meilleure adaptation,
02:33meilleure comédienne pour Barbara Schulz et une valeur sûre en haut de l'affiche,
02:37c'est Shakespeare.
02:38Mais Shakespeare, attention, dépoussiéré, c'est pour ça aussi que ça marche et que
02:41ce sera avec Barbara Schulz qui joue Rosalinde déguisée en homme dans un décor de Forêt Enchantée.
02:46Bien des serments contre l'amour et je remercie Dieu de ne pas être une femme et de ne pas
02:53être atteinte de toutes les traverses, les imperfections qu'il reprochait au sexe féminin.
02:56Quels étaient les principaux défauts qu'il reprochait aux femmes ?
03:02Et il y en avait point les principaux !
03:04Ils se ressemblaient tous comme des pièces de dessous, ils paraissaient tous monstrueux !
03:08On peut être moderne avec Shakespeare, c'est pas forcément un repoussoir, on peut être
03:13à la page avec Shakespeare, on peut rire avec Shakespeare, c'est ce que prouve aussi
03:16cette pièce.
03:17Et même les femmes arrivent à amener leur mec au théâtre, c'est ce qu'expliquait
03:20Barbara Schulz.
03:21Moi ce que j'adorais avec cette pièce, par exemple, c'est que vous savez on a les gens
03:26qui viennent nous voir, les amis, moi par exemple c'était des copines, et souvent
03:29elles viennent avec des mecs, et la phrase que je préférais c'est que très souvent
03:34j'ai entendu à la fin du spectacle les mecs qui me regardaient qui disaient « Ah bah
03:37là d'accord ! » parce que le nombre de fois où on les a traînés à des spectacles
03:40ils se sont emmerdés.
03:41Et là c'était la bonne surprise, « Ah c'est bien ! » Voilà donc on se marre quoi.
03:46En tout cas le nombre de représentations, c'est un label, un label qui sur le public,
03:50je voulais parler de Sébastien Zopardy, on en parle.
03:52Ça fait combien d'années ?
03:53Ça fait combien ? 13 ans qu'on regarde les Coups de Ciseaux.
03:56Plus de 13 ans pour les derniers Coups de Ciseaux, Le Tour du Monde en 80 jours, ces
04:00trois pièces là, elles sont toujours à l'affiche, Le Tour du Monde en 80 jours vient de passer
04:03le million de spectateurs, c'est un cap assez important, c'est incroyable.
04:08Je parle aussi de Michalik, c'est aussi une marque, ce sont des metteurs en scène
04:11qui sont des marques.
04:12Toutes ces pièces sont à l'affiche au théâtre, ou même des pièces pour enfants
04:16de Olivier Solivérès où je vous dis à chaque fois je vous en parle d'Olivier Solivérès,
04:19ces pièces sont géniales parce qu'elles ne prennent pas les enfants pour des jambons
04:23et ce sont toujours des bons labels et voilà, qui attirent le public toujours.
04:27Et les derniers Coups de Ciseaux, le public participe, voilà, donc c'est jamais la même
04:30fin.
04:31C'est extraordinaire.
04:32Exactement, des interactions avec les comédiens.

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