Veuve de Bernard Laroche, tué par le père du petit Grégory, qui estimait qu'il s'agissait du meurtrier de son fils, Marie-Ange Laroche est sur BFMTV, 40 ans après la mort du jeune garçon de 4 ans.
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00:00Dans cette BD à laquelle faisait référence Dominique, Jean-Marie Villemin écrit la préface et dit les choses suivantes
00:06« J'ai craqué, j'ai pris la vie de mon cousin, je resterai à jamais un assassin, je le regrette tant, la vengeance n'est pas une solution. »
00:15Est-ce que 40 ans après, vous comprenez cette phrase ? Vous comprenez ces mots ? Est-ce que vous seriez prête à pardonner ?
00:23Jamais. Jamais. C'est pas 40 ans après qu'on a des regrets. Non. Jamais.
00:32Impossible.
00:34Non. Non. On a enlevé un mari, on a enlevé un père, on a enlevé un grand-père. Non.
00:42Mais il souffrait Jean-Marie Villemin quand il a fait ça. Il avait perdu son fils, on avait noyé son fils.
00:48Certains ont dû le persuader que c'était votre mari qui avait tué Grégory, donc il était en pleine souffrance, il a fait ça.
00:55Même ça, vous ne lui pardonnez pas.
00:57Non, je ne pardonne pas.
00:59Même votre colère ne peut pas être atténuée par le fait que Jean-Marie Villemin et Christine Villemin sont des parents déchirés,
01:06dont on a noyé l'enfant, les pieds attachés, poings liés, son bonnet baissé sur ses yeux, on ne le dit pas assez souvent,
01:13peut-être que l'assassin le connaissait.
01:15Je le comprends, mais non. Non. Non. Jamais je ne pourrai pardonner. Jamais.
01:23Vous avez des choses à dire aujourd'hui à Christine et Jean-Marie Villemin ?
01:29Je n'ai rien à leur dire spécialement, simplement que je suis comme tout le monde, que j'aimerais savoir la vérité.
01:35Mais la vraie vérité. La vraie. Pas de tout ce qui a été fait. C'est tout ce que j'ai à dire.