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Les infirmières de Cagnes-sur-Mer, dans les Alpes-Maritimes, sont angoissées à l'idée d'aller travailler. La raison, les PV qu'elles reçoivent à répétition lors de leurs journées de travail. Face à cela, elles réclament un geste de la mairie pour leur permettre de continuer d'exercer.

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Transcription
00:00Aller travailler avec la peur de retrouver des centaines d'euros de PV dans la boîte aux lettres,
00:04c'est le quotidien de Marine, infirmière à Cagnes-sur-Mer.
00:08Ça nous met la boule au ventre en permanence quand on travaille.
00:11On en devient parano, est-ce qu'on ne va pas se prendre un PV ?
00:14Vite, vite, vite, je sors remettre au parcmètre.
00:16Dans les rues de la ville, il est presque impossible pour elle
00:20de trouver des stationnements gratuits pour se rendre chez ses clients.
00:23Là, j'ai une patiente aussi qui habite dans cette rue, qui est à Sens Unique.
00:29Et il n'y a jamais de place, voilà.
00:31Donc à chaque fois, je suis obligée de me mettre sur le trottoir.
00:35Et je risque à chaque fois 135 euros de PV.
00:37Voiture sulfateuse à PV ou encore caméra de surveillance,
00:41tout est mis en place dans la ville pour empêcher la fraude,
00:43au préjudice des infirmières.
00:46C'est sûr à 100% que j'aurai un PV par caméra,
00:50même si j'aurai cinq minutes en warning.
00:52Malgré ces dénonciations, le maire de Cagnes-sur-Mer, Louis Negre,
00:56a décidé de leur répondre dans un communiqué.
00:58Nous avons fait le choix de maintenir une égalité de traitement
01:01pour tous les utilisateurs de l'espace public.
01:03Laurence est infirmière et depuis 2024, elle a dû payer 975 euros d'amende.
01:08Pour elle, cette réponse du maire est incompréhensible.
01:11De 7h du matin jusqu'à 14h, on se déplace 20 fois chez les patients.
01:15On n'est pas comme le commun des citoyens.
01:18On a besoin de se garer pour aller chez nos patients qui nous attendent.
01:22Aujourd'hui, beaucoup de patients sur Cagnes-sur-Mer
01:25ne trouvent plus d'infirmière.
01:26Selon elles, leur profession est en danger.

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