Le 27 juin dernier, un enfant de retour de la cour de récréation a raconté à une enseignante que des rumeurs couraient sur des faits survenus entre quatre garçons et deux fillettes de la classe de CE2-CM1, au début du mois. Alors que leur enseignante était absente, les six élèves ont été installés dans un espace interclasse. C'est à ce moment-là qu'un jeu de "cap ou pas cap" aurait dérapé en faits de nature sexuelle.
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00:00C'est derrière ce portail, celui d'une petite école d'un village de quelques mille habitants,
00:06que deux fillettes âgées de 9 ans auraient été victimes d'agressions sexuelles.
00:11Je suis choquée, choquée parce que bon déjà pour qu'il se passe quelque chose comme ça dans l'école,
00:15mais en plus qu'on ne soit pas informés.
00:16Les faits remontent au 27 juin dernier, quelques jours avant la fin de l'année scolaire et les grandes vacances.
00:22Tout serait parti d'un jeu entre plusieurs enfants dans un coin de la cour de récréation.
00:28A l'abri des regards, quatre garçons auraient forcé deux jeunes filles présentes avec eux à embrasser leur sexe,
00:35avant qu'un enfant évoque les faits auprès de l'équipe pédagogique et qu'une enquête soit confiée à la gendarmerie.
00:41La seule chose qu'ils m'ont dit, c'est qu'ils ont auditionné les enfants,
00:45mais ils n'ont jamais parlé, disons, de qualification de viol à qui que ce soit.
00:49Après avoir entendu les parents d'élèves impliqués,
00:52la directrice de l'établissement signale l'effet à l'Education nationale et au procureur de la République.
00:58C'est passé à un autre niveau.
01:00C'est eux qui établiront les faits réels, puisqu'il y a beaucoup de choses qui ont été dites,
01:06énormément de rumeurs qui ont été lancées.
01:09Des rumeurs qui s'expliquent, selon certains parents d'élèves, par un manque de transparence de l'établissement.
01:15En juin, on n'a rien su, nous.
01:16Surtout que c'est des copains à mon fils, quoi, en fait.
01:19Je ne sais plus, je ne sais pas si je dois en parler à mon fils.
01:21Mais il y a tout qui est remis en question, en fait.
01:23Selon un proche des familles des victimes présumées, contacté par le journal La Dépêche,
01:28les deux fillettes de 9 ans ont été contraintes de changer d'école
01:31pour ne pas se retrouver cette année dans la même classe que leurs agresseurs présumés.
01:36L'une d'elles est toujours suivie par un psychologue, quatre mois après les faits.