Étudiants internationaux : Jean-François Roberge veut protéger la santé et les régions

  • il y a 9 heures
Le gouvernement du Québec veut accueillir moins d’étudiants internationaux. En Gaspésie, plusieurs d’entre eux se préparent à une carrière dans le secteur de la Santé et jugent qu’ils ne sont pas de trop.

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00:00Dans la dernière année, le nombre d'étudiants internationaux a augmenté de 140 % au Québec.
00:05C'est trop, selon le ministre de l'Immigration et de la francisation Jean-François Roberge.
00:10On pense vraiment qu'à 122 000 ou à 120 000, c'est trop.
00:14Puis ils sont admis, ce n'est pas des gens qui sont mal intentionnés.
00:18Mais c'est à nous d'avoir nos affaires, comme on dit.
00:20À bon français, à bon québécois, il faut s'occuper de nos affaires.
00:23Des étudiants internationaux à qui nous avons parlé sont conscients que le nombre actuel met de la pression sur différents services.
00:30Ils comprennent que le gouvernement veut choisir les étudiants en fonction des priorités.
00:34C'est une approche de solution pour pallier à ça.
00:38Bon, moi je ne trouve pas trop de... qu'on trouve bien de poules.
00:42On dit souvent que l'essentiel avant l'agréable.
00:45En région, le manque de main-d'oeuvre est névralgique, notamment dans le secteur de la santé.
00:50Boubacar Sylla, qui se prépare à être préposé aux bénéficiaires, estime que les étudiants internationaux étant de futurs travailleurs
00:56allègent le système de la santé et non le contraire.
01:00François Legault, je comprends, mais à vous, à lui, à son gouvernement, de voir comment ils peuvent relativiser tout cela.
01:08Mais la santé, je pense qu'on en a besoin. Il y a un manque d'infirmiers et de préposés.
01:15De son côté, le ministre Roberge affirme que les secteurs où il y a de réels besoins seront protégés
01:20et que certains programmes d'études dans les régions pourront conserver leurs étudiants étrangers pour éviter une fermeture.
01:26On va vraiment avoir une sensibilité régionale. Puis justement, on adopte ce projet de loi-là pour être capable de la faire vivre sur le terrain.
01:32Parce qu'en ce moment, on peut être préoccupé des régions, mais les leviers législatifs qu'on a ne nous permettent pas
01:39de protéger des secteurs, de protéger des régions, de protéger des institutions.
01:43Le centre de services scolaire René-Lévesque, le Cégep de la Gaspésie et le CISSS de la Gaspésie-Les Îles ont refusé de nous accorder une entrevue,
01:50expliquant qu'ils attendent les précisions du projet de loi.
01:53Félix Côté, CHU TVA, à Carleton-sur-Mer.

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