EXCLU - Un journaliste du média "Frontières" pris à partie par un homme pendant un reportage dans le quartier Barbès à Paris : "On a été accusé violemment de racistes" - Regardez

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EXCLU - Un journaliste du média "Frontières" pris à partie par un homme pendant un reportage dans le quartier Barbès à Paris : "On a été accusé violemment de racistes" - Regardez

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00:00On va commencer avec vous Jordan Florentin parce qu'on a montré un extrait tout à l'heure dans le sommaire de ce qui s'est passé lors de votre reportage à Barbès et on va y revenir dans un instant parce que vous avez été pris pour cible, vous avez été bousculé quand vous étiez à Barbès, d'abord je voudrais savoir pourquoi vous êtes allé à Barbès ?
00:15On est allé à Barbès en fait pour faire le bilan, trois ans après mon premier reportage que j'avais fait avec le média Livre Noir qui avait fait des millions de vues.
00:23On était allé poser la question à l'époque du grand remplacement directement à ceux qu'on accuse justement de nous remplacer, vous savez c'était Éric Zemmour qui avait lancé ce débat dans l'opinion publique,
00:32qui d'ailleurs a été complètement aujourd'hui accepté, admis, je crois que plus personne ne conteste le grand remplacement.
00:37Il y a du monde qui conteste, on ne peut pas dire que plus personne ne conteste.
00:39Je veux dire, ils ne le contestent pas à gauche, ils enjolivent le terme, ils parlent de créolisation, ils parlent de métissage mais c'est la même chose en fait, ça veut dire exactement la même chose quand Jean-Luc Mélenchon parle de...
00:48Restons sur le sujet, restons sur votre reportage.
00:51Restons sur Barbès, c'est un lieu où j'étais allé il y a trois ans.
00:53Et ça s'était bien passé ?
00:55Il y a trois ans, on n'a pas été agressé mais on a pu voir déjà la situation de jeunes, moi je me souviens vraiment du témoignage terrible d'un jeune qui nous disait pourquoi il était venu en France, pour se faire soigner.
01:05Et donc le sujet il était de se dire qu'est-ce qui a évolué en trois ans.
01:09Loi Immigration, Gérald Darmanin, Dupond-Moretti, Emmanuel Macron, la présidentielle, des français qui à 70%, 80% veulent réduire l'immigration, veulent qu'on devienne beaucoup plus ferme.
01:19Résultat, en trois ans, 500.000 entrées de migrants légaux sur notre sol, 600 à 900.000 clandestins sur notre sol.
01:28La loi Immigration qui a fait pchit, des OQTF toujours plus nombreuses, on n'arrive pas à les expulser.
01:34Donc on est allé constater sur le terrain que la situation n'avait pas évolué à une chose près, c'est que le conflit aujourd'hui il est quasiment quotidien.
01:41On a eu aussi, alors si j'oubliais une chose qui a évolué en trois ans, le nombre de victimes, Lola, Thomas, Philippine, victime d'une immigration qui tue aujourd'hui.
01:50Et puis une violence qui ne vient plus seulement des banlieues, des quartiers, des cités aujourd'hui mais qui vient aussi d'une partie de la face politique.
01:55Et notamment ces antifas qui viennent avec très peu de courage, il faut le reconnaître, avec un masque.
02:01Alors on va voir l'extrait, vous allez nous expliquer après. En fait qu'est-ce qui vous reproche qu'on comprenne bien l'extrait ?
02:07Alors ce qui est étonnant...
02:09Parce qu'on vous voit interroger en plus une dame qui a le voile et on l'entendra tout à l'heure d'ailleurs ensuite.
02:14D'ailleurs on fait un travail qui est parfaitement honnête et on lui demande simplement quel est son point de vue à elle.
02:18Cet antifa qui vient nous adresser, il ne sait même pas qui est Frontier, le magazine Frontier.
02:23Qu'est-ce qu'il voit ? Il voit une bonnette rouge, la bonnette rouge c'est CNews.
02:26Ah c'est nous en fait ? Ah d'accord, d'accord, d'accord.
02:29C'est Frontier, c'est la bonnette rouge aujourd'hui dans le journalisme, elle incarne des médias dits de droite, dits d'extrême droite par certains.
02:35Et donc ça leur fait peur, et puis ils se disent, il y a un journaliste qui est là, qui est à Barbès, qui est en train de montrer la réalité de ce qui se passe.
02:41Et c'est quoi la réalité ? C'est qu'il y a seulement deux policiers qui tournent autour de 20 à 30 types qui sont là, qui errent,
02:47qui vendent des cigarettes à l'unité, qui font du travail illégal pour payer leur loyer au noir, en Seine-Saint-Denis la plupart du temps,
02:53et qui ne sont pas vraiment arrêtés par la police.
02:56Alors on va regarder l'extrait, on va regarder un premier extrait.
02:59On regarde un premier extrait, on va voir comment les choses se sont passées.
03:04Vous êtes en train de faire l'interview et tout à coup il y a des gens qui arrivent, qui vous prennent la partie,
03:07il y en a même un qui a priori veut vous en mettre une, on regarde.
03:10C'est des racistes, c'est des racistes.
03:14C'est des racistes, il ne veut pas leur parler.
03:16Ron est des racistes.
03:18Non, non, tu ne nous agresses pas.
03:26Donc voyez, ça c'est ça.
03:29Tu veux nous montrer qui tu es ? Tu peux nous montrer ? Enlève ton masque.
03:33Sois courageux, baisse ton masque, baisse ton masque.
03:38Pour que les gens sachent que...
03:41On va vous laisser, en tout cas.
03:47Vous êtes irrespectueux, irrespectueux, au tabou.
03:57Donc voilà, ça c'est ce qu'on vit tous les jours.
04:00Ça c'est ce qu'on vit tous les jours, tous les jours.
04:04Pour eux, on est des racistes.
04:08Et ils n'arrivent pas à comprendre qu'ils viennent en France.
04:13Ok, mais c'est à eux de s'intégrer.
04:15Ce n'est pas à nous d'accepter leur agressivité ou quoi que ce soit.
04:19On est d'accord.
04:20Cette séquence est assez folle Jean-Christophe Gagnon.
04:22C'est-à-dire qu'on est dans Paris, on le rappelle quand même.
04:24On est au cœur de Paris, on a une équipe de journalistes qui fait son travail.
04:27Et d'ailleurs vous avez une sécurité quand vous faites ça ?
04:29Hélas non.
04:30Non, parce qu'en fait, contrairement à cet antifa, moi j'ai le courage d'y aller à visage découvert.
04:34Et puis je leur dis, parce que Raphaël Arnault qui m'avait menacé d'envoyer des jeunes de la Jeune Garde
04:39de me courir après, courir après des journalistes en France.
04:41Il peut continuer longtemps, nous on va continuer aussi à montrer ce réel.
04:44Réaction Jean-Christophe Gagnon à ces images ?
04:46Pour celles et ceux qui ne connaissent pas l'endroit, il faut savoir quand même qu'on est à côté du métro Barbès.
04:50Donc c'est un lieu quand même assez historique.
04:52Mais qui est en fait le point d'un triangle, le point avancé.
04:56Ce n'est pas forcément le pire de cette zone.
04:58Le triangle il fait un certain temps qu'il va de Barbès à Châteaurouse et jusqu'à Stalingrad.
05:02Et dans cette zone-là, en face il y a un Luxor, un cinéma dans lequel on a mis beaucoup d'argent pour faire un vrai lieu.
05:07Il y a des choses qui sont...
05:08Mais dans ce triangle-là, on est dans une zone différente, dans une extraterritorialité, s'il faut le dire comme ça.
05:14Et là c'est l'une des pointes avancées.
05:15Alors évidemment ça paraît très...
05:17Quand on y passe, moi j'y passe souvent.
05:18C'est un endroit où il y a effectivement des ventes.
05:21Alors qu'est-ce qu'ils vendent ? On ne sait pas trop ce qu'ils vendent en permanent.
05:23Ils occupent l'espace.
05:24C'est vrai qu'on peut y passer sans être forcément embêté.
05:26Mais c'est en tout cas quelque chose.
05:27Et encore une fois, je vous dis, c'est le point avancé d'un triangle qui est à l'intérieur de ce triangle les plus embêtants.
05:32Parce qu'à ce moment-là se jouent d'autres activités qu'on connaît.
05:34Trafic de drogue entre Stalingrad et Barbès.
05:36Il y a toute une zone où depuis toujours...
05:38Alors on parle du krach à Stalingrad, mais au milieu il y a bien d'autres substances et d'autres choses qui se passent.
05:42Et donc ça c'est effectivement dans Paris inscrit, structuré.
05:45C'est-à-dire que c'est structurant.
05:46Ce n'est pas du tout un truc qui est conjoncturel, qui a bougé.
05:48On ne l'a jamais fait bouger, contrairement à ce qu'on pense.
05:50Pendant longtemps, on a voulu faire des développements immobiliers à côté.
05:52Alors le paradoxe, c'est que vous faites 150 mètres, vous allez à l'avenue...
05:57Comment ça s'appelle, Luc ?
05:58Vous allez en gros en remontant vers le 18e arrondissement.
06:00Et bien vous avez un quartier qui est très différent, immédiatement différent.
06:03Donc c'est vraiment du zonage qu'on a accepté.
06:06Mais ça veut dire qu'on a du mal à...
06:07On les laisse faire en fait.
06:08Mais ça fait des ailles.
06:09Moi je vais vous dire, il y a un an je crois, on a voulu aller faire une émission là-bas en direct.
06:14Et on nous a dit mais non, mais non, c'est impossible.
06:16C'est impossible, n'y allez pas en direct.
06:18Vous n'y allez pas, vous allez vous faire taper dessus, vous allez vous faire agresser.
06:20Et en revanche...
06:21Vous en avez parlé à votre antenne, il y a des journalistes italiens qui n'ont pas pu le trouver.
06:24C'est la caméra.
06:26C'est la caméra.
06:27Et il y a une équipe de CNews qui en 2022 avait fait un reportage justement à Barbès.
06:31Je vous propose de le regarder, c'est le reportage de 2022.
06:33Parce qu'on comprend bien exactement tout ce que vous décrivez, tout ce petit business au quotidien.
06:37Regardez.
06:38Au gros business.
06:39Dans le quartier Barbès à Paris, en quelques minutes seulement,
06:43nous assistons à des dizaines de ventes de cigarettes à la sauvette.
06:47Un fléau qui empoisonne la vie des riverains au quotidien.
06:50Je me sens dans la peur totale jour et nuit.
06:54Je vois des trafics jour et nuit.
06:56Mais je ne peux rien dire parce que je ne suis qu'une femme seule.
06:59J'ai peur de ma sécurité.
07:01Depuis de nombreuses années, ce quartier est soumis à la délinquance alimentée par des agressions et de nombreux trafics.
07:08Sur ces images par exemple, un individu se fournit en pilule.
07:12Il y a des gens bien et il y a des gens méchants ici.
07:15Ici c'est chaud.
07:16Dans ce quartier, même si la police tente d'être de plus en plus active,
07:21les habitants ont le sentiment que rien ne change.
07:24La police est présente mais elle est statique.
07:27Elle n'est pas forcément là aux heures où il y a beaucoup de problèmes.
07:31J'étais à côté d'un élu qui m'a expliqué qu'une fois que le dentifrice est sorti du tube, on ne peut plus le remettre.
07:37Ce qu'il voulait dire en français,
07:39c'est qu'il vaut mieux que les problèmes soient concentrés dans un quartier que diffusés dans tout pareil.
07:43Pour tenter d'endiguer ce phénomène,
07:45le commissariat du 18ème arrondissement a créé en 2017 la brigade antisoviette de Paris.
07:52Mais alors que les chiffres d'interpellation et de saisie sont impressionnants,
07:56la plupart des habitants ne croient plus en un avenir serein.
08:01C'était en 2022 ce reportage et les choses n'ont pas beaucoup changé.
08:04Pour conclure sur le reportage, ça montre trois contradictions de la gauche.
08:09La première, c'est sur la sécurité des femmes qui sont en danger dans ces quartiers.
08:12L'accueil de ces migrants, c'est-à-dire qu'on importe des masses et des masses en France
08:16pour qu'ils finissent ici à vendre des cigarettes à l'unité à Barbès.
08:20Et puis enfin, sur le manque de budget de la ville de Paris sur la sécurité.
08:25Et puis cette femme voilée qui nous dit...
08:27On va l'entendre dans un instant cet homme voilé, Laure-Alice Bouvier.
08:32Oui, effectivement, ça fait écho à ce dont on avait parlé déjà sur votre plateau à Stalingrad,
08:37où on empêchait justement les journalistes de pouvoir filmer en leur disant
08:41mais vous aimeriez pas qu'on filme ça chez vous ?
08:43Alors que c'est méprisant pour les citoyens français, on a besoin de savoir ce qui se passe.
08:48Je trouve qu'on est ici, on a développé une culture, malheureusement parce qu'on s'est trop habitués,
08:53une culture de la guerre urbaine.
08:55Et on a l'impression qu'on n'a plus le contrôle sur rien.
08:59C'est-à-dire qu'on a des narcotrafics qui sont effectivement, comme l'a dit Jean-Christophe, extrêmement structurés.
09:04On a même des mafias qui font des communiqués de presse.
09:06Enfin, les investisseurs étrangers, quand ils doivent voir ça...
09:09Et puis quand ils voient ces images, ces images en plein coeur de Paris...
09:12On ne contrôle plus rien.
09:13Et si je peux me permettre de terminer Jean-Marc, il y a cette question de violence,
09:17il y a la question de l'antisémitisme qui est croissant.
09:19C'est-à-dire qu'on a un ensemble, on a un effet systémique qui fait qu'on a l'impression qu'on ne contrôle plus rien.
09:23Maître.
09:24Moi je rappelle ici qu'en 2006 vous avez un livre qui est sorti qui s'appelle
09:28Les Territoires Perdus de la République.
09:302006 c'était il y a 18 ans.
09:32La situation n'a absolument pas changé, elle s'est totalement dégradée.
09:37Dans cet ouvrage qui avait été mené par Georges Bensoussan et par Barbara Lefebvre,
09:41il était expliqué comment finalement la République avait reculé.
09:45C'est-à-dire que les lois de la République n'étaient plus appliquées dans certains secteurs en France,
09:49des quartiers entiers, des cités entières.
09:52Et comment finalement on avait renoncé à faire respecter nos principes de République,
09:58notre droit, nos valeurs, notre morale, notre éthique.
10:01Et comment dans ces quartiers-là, l'islamisme avait gangréné finalement toutes ces régions
10:07jusqu'à permettre le développement, effectivement, ce que vous avez évoqué tout à l'heure,
10:13de trafic, que ce soit dans les stupéfiants, que ce soit dans les cigarettes, dans un premier plan.
10:18Et dans un deuxième temps, comment nos forces de l'ordre dans ces quartiers-là n'arrivent plus à intervenir
10:22et n'arrivent plus à venir finalement prêter secours ou assistance lorsqu'on les appelle.
10:26Parce que ce que ne dit pas votre reportage, c'est que quand nos policiers,
10:29nos forces de l'ordre, interviennent dans ces quartiers-là,
10:31ils se font cahier assistants.
10:32Bien sûr, bien sûr, bien sûr.
10:34Et la sécurité des citoyens n'est plus assurée, de fait.
10:38Jordan, ce qui est intéressant, c'est que vous êtes traité de raciste.
10:40C'est le premier truc qu'on vous dit, de toute façon, ça, aujourd'hui, dès que vous dites un truc,
10:43vous êtes traité de raciste.
10:44Mais au moment où ils interviennent, vous êtes en train d'interroger justement une dame voilée.
10:47Et c'est cette dame voilée qui va prendre votre défense.
10:50C'est-à-dire qu'au micro, c'est elle qui va vous défendre, en se disant, mais non, mais ce n'est pas raciste.
10:53Imposez des questions toutes simples.
10:55Ecoutez cette dame, parce que c'est important quand même,
10:57parce que ça donne un peu l'état d'esprit de ces gens qui, par définition, vous accusent d'être raciste,
11:02même quand vous avez des propos tout à fait normaux.
11:04Écoutez.
11:05Au fin de compte, il n'y a aucun racisme qui est en jeu, là.
11:10Le journaliste me pose tranquillement des questions.
11:13Il veut savoir comment pense la religion musulmane, parce que je porte le foulard.
11:18Mais ça ne va pas dire que je porte le foulard, qu'il y a un souci ou il y a un problème derrière.
11:23Il me pose les questions le plus normalement possible pour voir comment on est en tant que personne.
11:30Il ne m'a pas agressé ou quoi que ce soit. Il ne m'a rien dit de mal.
11:33Voilà ce que je peux vous dire.
11:35C'est important quand même d'entendre ça.
11:37C'est révélateur.
11:38Et moi, j'aimerais être la grande, grande majorité silencieuse de musulmans en France
11:41qui pensent qu'en même temps qu'ils ne veulent pas être assimilés,
11:43qui ne veulent pas être amalgamés à ces délinquants, ces criminels,
11:46ces badauds qui viennent, qui sont sous octuF, mais qui squattent à Barbès,
11:50prennent la parole comme cette dame.
11:52Donc c'est très intéressant.
11:54Et puis surtout, je veux dire, quelle était la question ?
11:56La question était simplement, est-ce que les choses ont changé en trois ans ?
11:58C'est tout.
11:59Qu'est-ce qu'il y a de raciste dans cette question ?
12:01Est-ce que la situation a évolué en trois ans ?
12:03Et il n'y avait rien de raciste non plus dans le reportage qu'on a fait avec Livre Nord il y a trois ans.
12:07On était venu les voir, on leur posait la question,
12:09est-ce que vous avez le sentiment qu'il y a un grand emplacement en France ?
12:12Vous êtes les principaux accusés, les principaux concernés.
12:14Et moi, j'invite vraiment toute cette gauche à aller voir le reportage dans son intégralité,
12:17qu'on vienne me trouver une seule phrase, un seul propos,
12:20qui puisse être assimilé à du racisme,
12:22à de l'espèce d'extorsion d'informations qui seraient coupées, montées, erronées.
12:26Il n'y a rien de tout cela.
12:28Donc vraiment, allez voir le reportage sur la chaîne Frontières sur Youtube,
12:30il n'y a absolument rien de raciste dedans.
12:32– Merci beaucoup.

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