Vincent Pardoux, représentant de FO Pénitentiaire Réunion/Mayotte, explique la situation.
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00:00On a ce qu'on appelle des organigrammes de référence et des organigrammes acclimatisés.
00:04En gros, c'est des effectifs qui sont conçus en fonction de la capacité d'hébergement de l'établissement pétancière.
00:10Il s'avère qu'aujourd'hui, je prends l'exemple du centre pétancière de Saint-Denis,
00:14on a une capacité d'hébergement de détenus de 560 à peu près détenus,
00:18donc on a une capacité de personnel pour gérer ça qui équivaut à ce nombre de personnes hébergées.
00:24Il s'avère qu'aujourd'hui, il y a 860 détenus,
00:26mais au fil de l'eau, on a des problèmes de recrutement dans l'administration pétancière,
00:32et c'est un vase communicant, c'est-à-dire qu'on recrute en métropole pour ensuite,
00:36au bout de quelques années, pour les gens originaires, on peut revenir sur le département d'origine.
00:40Mais comme on est en difficulté pour pouvoir les remplacer par des recrutements sur le territoire hexagonal,
00:45les vases communicants font qu'aujourd'hui, on n'arrive pas à remplacer les départs à la retraite,
00:49certaines mutations, et donc on est dans des effectifs qui sont bien en dessous
00:53de ce qu'on a pu connaître à l'ouverture de l'établissement.
00:55En gros, sur un établissement pétancière comme Saint-Denis,
00:58il nous manque à peu près plus d'une vingtaine d'agents pour pouvoir être, si vous voulez,
01:02comme on l'a été en 2008.
01:03C'est-à-dire qu'on a ouvert 2008 avec un nombre d'agents conséquent,
01:06en fonction de la capacité d'établissement.
01:08Aujourd'hui, on a beaucoup plus de détenus et on a à peu près 25 surveillants moins.