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Le Varois Loïc Nervi prépare son second voyage en Ukraine

Peu après le début du conflit, en mars 2022, Loïc Nervi avait apporté son soutien aux civils ukrainiens, en organisant un convoi jusqu’aux frontières du pays envahi militairement par son voisin russe. Ce périple de plusieurs jours avait permis de distribuer près de trois tonnes de denrées alimentaires de première nécessité.

Cette année il a apporté des améliorations à sa boulangerie mobile avant de retourner en Ukraine. Il repart le 20 octobre afin de venir en aide aux populations touchées par la guerre, mais aussi aux animaux de compagnie.

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Transcription
00:00J'ai décidé d'aller en Ukraine pour aller faire du pain.
00:03La boulangerie est là-dedans, la boulangerie mobile.
00:05C'est un four, et ça c'est une anecdote, il y en a trois en tout.
00:071100 pains, je ne vais pas pouvoir les faire.
00:09Là j'ai le gilet, en catégorie 4 aussi.
00:11Si je n'ai pas l'utilisé, je préfère.
00:17Ce qui a déclenché tout, c'est les images du début.
00:22C'était tellement horrible de voir ça.
00:25Et en même temps, je voyais ces gens qui étaient
00:27essayer de résister à ce qui leur arrivait.
00:30Et là, j'ai dit, je veux participer à ça,
00:32je veux participer à l'effort,
00:34l'effort, pas de guerre, mais l'effort humanitaire.
00:39En août de l'année dernière,
00:41j'ai décidé d'aller en Ukraine pour aller faire du pain.
00:44Je suis parti avec mon fourgon, mon fourgon personnel,
00:47une tonne de farine,
00:48et j'avais amené aussi 1500 kilos de croquettes
00:51pour animaux domestiques.
00:53Donc je faisais entre 300 à 400 pains par jour.
00:58Donc là, je repars le 20 octobre,
01:00donc je pars pour mon quatrième voyage sur place en Ukraine.
01:03Pour ce voyage, j'ai fait 2-3 améliorations de confort dans mon camion.
01:08La boulangerie est là-dedans, la boulangerie mobile.
01:10Donc voilà, il y a les échelles, un petit lavabo,
01:14un petit lavabo autonome qui marche à pied.
01:18Les rangements ici, les tiroirs,
01:19donc c'est compliqué en roulant pour ne pas qu'il s'ouvre.
01:23Il y a le pétrin là, le petit batteur là.
01:25Ça, c'est un four.
01:26Et ça, c'est l'anecdote, il y en a trois en tout.
01:271000 pains par jour, je pense même largement dépasser.
01:31Je pense 1100 pains, je vais pouvoir les faire.
01:33Voilà, là, j'ai tout, j'ai ce qu'il faut.
01:35Voilà, et ça, c'est l'obstacle.
01:37Donc j'ai l'équipement de sécurité.
01:39Donc avec moi, j'ai la trousse médicale en cas où.
01:44J'ai le casque catégorie 4 pour les balles.
01:48Et j'ai le...
01:49Oh là, c'est compliqué !
01:50Là, j'ai le gilet en catégorie 4 aussi.
01:53Ça me permet de résister au AK-47.
01:58Mais bon, si je n'ai pas l'utilisé, je préfère.
02:02C'est impressionnant, on va dire, d'entendre des tirs ou des explosions
02:07qui sont dans un rayon de 2-3 kilomètres.
02:09Moi, je ne suis que de passage.
02:11Donc je ne reste pas sur le site.
02:12On reste 2-3 minutes maximum.
02:14Après, on s'en va.
02:15Alors qu'il y a des gens qui vivent sur place, des gens qui vivent dans ce chaos-là.
02:20Quand on y va, ils nous gâtent.
02:22Ils savent aussi qu'on a fait des milliers de kilomètres, que ce n'est pas à côté.
02:26Il y a des câlins, beaucoup de câlins.
02:28Les gens, ils aiment bien faire des câlins là-bas.
02:30Surtout quand...
02:31Moi, ça me plaît aussi d'aider ces gens-là et de recevoir de l'affection envers eux.
02:37Je vais pour ça parce que ça me plaît aussi d'aider.
02:39Je vois que je suis utile.
02:41Je suis un béné...
02:42Comme je l'ai dit, je suis un bénévole dans l'âme.
02:44Je ne vais pas attendre que j'aie 90 ans pour le faire.
02:46Là, je suis en pleine maturité physique.
02:50Donc, il faut que j'y aille maintenant.

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