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Tous les mardis, de 16h30 à 17h, LCP-Assemblée nationale prolonge la séance des Questions au Gouvernement en invitant des députés pour analyser les échanges intervenus dans l'hémicycle.

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00:00Et voilà donc pour cette séance des questions au gouvernement.
00:04La séance est suspendue pour dix minutes et ensuite ce sera l'examen de la motion de censure.
00:09Celle des quatre colonnes, Stéphanie Despierre et Clément Perrault ont évidemment suivi cette séance des questions au gouvernement.
00:15Clément Perrault, vous étiez même en tribune. Que retenez-vous de ce moment ?
00:19Cette séance, elle a été nettement dominée par la question de la situation au Moyen-Orient.
00:24Une question qui a occupé toute la première demi-heure.
00:27J'ai noté pas moins de six questions des députés à ce sujet.
00:31Nous sommes un an après les attaques du 7 octobre et c'était attendu que ce sujet domine la séance.
00:37Il y a eu de nombreux hommages rendus aux victimes à la fois par les ministres mais aussi par les députés.
00:42A noter Elsa, la présence en tribune de proche des deux derniers otages français encore détenus par le Hamas.
00:49On a vu une séance d'une bonne tenue avec pas mal de solennité dans les propos des députés, quel que soit leur bord politique.
00:57La sécurité d'Israël n'est pas négociable, a rappelé Michel Barnier.
01:00De son côté, Jean-Noël Barrault, le ministre des Affaires étrangères qui était hier en Israël, l'a rappelé.
01:06La France se tient aux côtés d'Israël.
01:08Globalement, on a senti quand même que les ministres voulaient apaiser les tensions qui existaient ces dernières heures avec Israël.
01:16Notamment après qu'Emmanuel Macron ait appelé à cesser de fournir Israël en armes, des armes à destination de Gaza.
01:24Merci beaucoup Clément.
01:26Et sur ce plateau, dans cette salle des pas perdus, Eleonore Carrois, bonjour.
01:29Bonjour.
01:30Vous êtes députée apparentée au groupe EPR, Ensemble pour la République.
01:33Vous êtes élue des Français de l'étranger, Amérique latine et Caraïbes.
01:36Benjamin Lucas, bonjour.
01:37Bonjour.
01:38Député vous du groupe écologiste et social, député de l'Essonne.
01:42Première... Désiveline, excusez-moi, pardon, je suis navrée.
01:45Première question à chacun, on va réécouter le Premier ministre Michel Barnier,
01:49puisqu'il a redonné la ligne de la France en manière de diplomatie.
01:52Écoutez le Premier ministre.
01:54La France participera à tout ce qui peut être fait pour éviter l'embrasement.
01:59Elle participera avec l'Union européenne, avec les Etats-Unis, avec les pays de la région,
02:05à toute initiative évitant cet embrasement et avançant vers, comme vous l'avez rappelé,
02:13ce qui doit être l'objectif, une paix durable, mais qui passe, nous en savons la clé,
02:17par la création de deux Etats, un Etat palestinien, un Etat d'Israël, vivant en paix, en sécurité,
02:23se reconnaissant l'un et l'autre, côte à côte. Voilà la clé.
02:29Et Léonore Carroix, éviter l'embrasement, deux Etats, un Etat israélien, un Etat palestinien,
02:34c'est la ligne d'équilibre de la diplomatie française ?
02:37Oui, absolument, et c'est d'ailleurs la ligne d'équilibre de la diplomatie française depuis des décennies.
02:41La France qui demande d'ailleurs un cessez-le-feu,
02:44la France qui a été très solidaire d'Israël après les attentats terroristes du 7 octobre,
02:49parce que, rappelons-le, et c'est important de le rappeler, il y a eu 48 Français qui sont morts lors de ces attentats,
02:54il reste encore deux otages français qui sont détenus à Gaza,
02:57mais la France qui demande la création d'un Etat palestinien, la France qui demande un cessez-le-feu,
03:02et qui a une ligne donc diplomatique d'équilibre et de désescalade.
03:06Deux otages français toujours retenus, et on a vu que leur famille a été présente en tribune.
03:10Benjamin Lucas, un cessez-le-feu, une solution à deux Etats, et en même temps, la sécurité d'Israël qui n'est pas négociable.
03:18Est-ce que sur cette ligne, vous pouvez vous retrouver avec le Premier ministre ?
03:21La position historique de la France a toujours été celle d'une solution à deux Etats,
03:26de la sécurité pour les Israéliens, d'un Etat et de la sécurité pour le peuple palestinien.
03:31On peut regretter ce qui s'est passé dans la précédente législature,
03:34avec des déclarations qui méprisaient ce qu'avait été notre histoire diplomatique.
03:38Je crois qu'il faut que la France redevienne une grande puissance diplomatique,
03:40une grande puissance capable aussi d'agir pour la paix, d'agir pour le cessez-le-feu,
03:44d'agir pour que cessent les massacres à Gaza, d'agir pour que le gouvernement de M. Netanyahou respecte le droit international.
03:49On a aujourd'hui une urgence à faire respecter le droit international, à sauver des vies au Liban, en Israël, en Palestine.
03:54Et elle peut l'être, la France ? On parle souvent de cette voie de la France.
03:58On voit, les appels au cessez-le-feu ne fonctionnent pas.
04:01Oui, ce que le Premier ministre a rappelé, ce qui me semble intéressant lors des QAG,
04:05c'est l'importance qu'accorde la France au multilatéralisme, d'agir en européen,
04:09d'agir au sein, justement, de ces différents pays qui sont pour la paix.
04:14Et je pense que c'est important de rappeler que la France est, évidemment,
04:17a un rôle à jouer au Proche et au Moyen-Orient, mais qu'elle n'a pas un rôle à jouer toute seule.
04:21Elle est présente. Elle est présente auprès des populations civiles.
04:23Elle l'a démontré, d'ailleurs, au cours des derniers jours, avec la présence, notamment, du ministre des Affaires étrangères.
04:29Mais de rappeler ce point, l'importance du multilatéralisme,
04:33je pense que c'est une bonne chose que le Premier ministre l'ait fait.
04:35Alors, beaucoup de politique internationale lors de cette séance de questions gouvernement.
04:39Politique intérieure qui nous attend maintenant, puisque dans quelques minutes,
04:42c'est une motion de censure qui va être débattue dans l'hémicycle.
04:45C'est la première pour Michel Barnier. Clément Perrault, rappelez-nous comment ça fonctionne,
04:49comment ça se passe, cet examen de motion de censure.
04:52Alors, c'est le Nouveau Front Populaire, Elsa, qui a déposé cette motion.
04:55Et c'est donc Olivier Faure du Parti socialiste qui va d'abord la défendre.
05:00Ensuite, Michel Barnier pourra s'exprimer, prendre la parole.
05:03Et ensuite, ce seront autour des différents groupes politiques de prendre la parole.
05:07Ils auront chacun un orateur pour le faire.
05:10Toutes ces prises de parole devraient prendre un peu plus de trois heures, Elsa.
05:14Et Clément, on peut le dire, cette motion n'a quasiment aucune chance d'aboutir.
05:19Non, ça paraît tout à fait improbable, puisque seuls les 193 députés du Nouveau Front Populaire
05:25sont susceptibles de voter cette motion.
05:28Il faudrait un énorme retournement de situation, une énorme surprise, par exemple,
05:32que les députés du Rassemblement national finalement décident de voter cette motion.
05:36Mais ce n'est pas le discours des responsables du groupe.
05:40Depuis plusieurs semaines maintenant, les députés RN ne vont sans doute pas voter cette motion de censure,
05:46qui donc ne devrait pas passer.
05:48Merci beaucoup, Clément. On connaît presque la fin de l'histoire avant même qu'elle se soit passée.
05:52Elle passera pas, cette motion de censure ? Pourquoi c'était important pour vous, groupe de gauche, de la déposer ?
05:57C'était une nécessité pour nous montrer fidèles aux électrices et aux électeurs qui ont fait le barrage républicain le 7 juillet.
06:03C'est une question de principe. Ils ont été piétinés, insultés, humiliés par la nomination de Michel Barnier à Matignon,
06:08qui n'a pas appelé à faire le barrage républicain.
06:10Ils sont humiliés, insultés, quand ce gouvernement, on le voit bien dans la description que vous-même en faites,
06:14est dépendant de Marine Le Pen, tel le chat jouant avec la souris qui va l'épuiser comme ça jusqu'à ce qu'elle décide de passer à autre chose.
06:19Et puis, et surtout, c'est le moment de clarification.
06:22Les Français sauront en fin d'après-midi qui est dans l'opposition à ce gouvernement,
06:26qui veut les protéger de l'austérité, de la case des services publics,
06:30qui veut les défendre face à un gouvernement qui va abîmer nos solidarités, abîmer nos services publics,
06:34et qui, on l'a vu avec M. Retailleau, s'affranchit d'un certain nombre de principes qui ont conduit au barrage républicain de millions de nos concitoyens.
06:40Et là, cette motion va débuter d'ici trois minutes.
06:42Et Léonore Carroix, c'est pour les Français qui se sentent humiliés, dont le vote ne semble-t-il pas été respecté.
06:49Est-ce que vous entendez cet argument qui vient de la gauche ?
06:52Écoutez, je pense que les Français en ont un peu assez, en tout cas, nous en avons un peu assez, de la politique de symbole et de posture.
06:59Qu'il y ait une motion de censure pour des faits matériels, pour des propositions, suite à des déclarations.
07:04Pourquoi pas que l'on explique pourquoi il y aurait une motion de censure et qu'elle soit défendue ?
07:09Mais là, c'est a priori. On n'a pas encore commencé le débat budgétaire.
07:13On n'a pas encore commencé. On ne sait pas où ce texte va aboutir.
07:16Vous êtes en train de dire qu'on le fait, on sait qu'elle n'aboutira pas, mais on le fait quand même parce que c'est un symbole.
07:21Moi, je pense que la politique, ça ne devrait pas être des symboles, ça devrait être des actions.
07:24Et que les électeurs, justement, méritent qu'on agisse pour eux et pas qu'on passe un après-midi entier à voter une motion qui est faite pour quoi ?
07:31Juste pour avoir un symbole. Une motion symbolique. J'ai entendu ça.
07:35D'abord, les symboles, ça peut avoir son intérêt. Vous savez, on se lève et on s'émeut quand on entend la Marseillaise, c'est un symbole.
07:39On respecte le drapeau tricolore, c'est un symbole. Donc moi, les symboles ne me posent pas de problème.
07:43Mais je ne vous ai pas parlé de symboles, je vous ai parlé de principes.
07:45Je crois que quand on fait de la politique, quand on est parlementaire, on agit avec une boussole.
07:48Moi, ma boussole, ce sont des principes simples. Le respect du suffrage des Français qui se sont mobilisés en masse pour faire barrage à l'extrême droite et qui voient être imposés à Matignon.
07:55Quelqu'un qui n'a pas appelé à faire ce barrage républicain, qui compose un gouvernement avec des gens qui ont combattu ce barrage républicain.
08:01Vous parlez d'actions concrètes. La déclaration de M. Retailleau sur l'Etat de droit, c'est grave.
08:04Les déclarations qui sont faites, les propositions qui sont faites sur l'austérité budgétaire.
08:10Et vous n'avez pas de solution à proposer.
08:12On connaît déjà des pistes de gouvernement où il y a eu des déclarations. Là, la gauche dit qu'on a déjà un petit aperçu de ce qui s'est passé.
08:19Elle avait dit qu'elle déposerait une motion de censure avant même d'avoir la déclaration de politique générale.
08:23Elle nous a confirmé cette déclaration de politique générale. On a le droit d'avoir des intuitions. On connaît Michel Barnier depuis longtemps.
08:27On sait que c'est un homme politique de droite. Je respecte ses convictions.
08:30Elles n'ont, de mon point de vue, rien à faire à Matignon.
08:31Pardon, cher collègue, mais on l'a vu tout à l'heure, quand le Premier ministre est soutenu par seulement 47 parlementaires sur 577, ça pose un problème démocratique majeur.
08:40Justement, parce que c'est la première motion de censure pour Michel Barnier, ce ne sera pas forcément la dernière.
08:44Il y a l'épreuve du budget. Ce n'est pas facile.
08:46Dans le camp même de Michel Barnier, qui était à votre réunion de groupe, Eleonore Carroix,
08:50des propos plutôt véhéments ne s'étaient pas très bien passés avec le Premier ministre tout à l'heure, avec vous notamment.
08:56Écoutez, encore une fois, moi, je ne dis pas que tout est compréhensible ou que tout se passe bien,
09:01mais je dis qu'aujourd'hui, on est dans une situation qui est critique. Il faut qu'un budget soit adopté pour notre pays.
09:06Il y a des arbitrages qui vont être faits, certains avec lesquels on pourrait être d'accord,
09:09d'autres avec lesquels on ne sera pas d'accord.
09:10On a un débat parlementaire qui va venir. Moi, j'appelle de mes voeux ce débat parlementaire.
09:14Je pense que les censures a priori, je suis pour les symboles aussi,
09:18mais les censures a priori qui occupent toute l'Assemblée pendant tout un après-midi,
09:22on aurait mieux à employer notre temps parlementaire à débattre justement du fond,
09:26plutôt qu'à faire des choses dont on sait qu'elles n'aboutiront pas.
09:29Le temps cet après-midi, on débat d'une motion de censure aussi parce que rien n'était prévu à l'ordre du jour.
09:33C'est vrai que l'ordre du jour de l'Assemblée est pour l'instant pas tout à faire en pire.
09:36C'est vrai que l'ordre du jour de l'Assemblée est pour l'instant pas tout à faire en pire.
09:38Et depuis, on attend de pouvoir discuter, y compris de reprendre par exemple le texte sur la fin de vie que nous discutions...
09:42Et la ministre des Relations avec le Parlement nous l'annonce pour le mois de janvier.
09:47On parle d'a priori. Nouvel a priori, on dit que quand on est dans l'opposition, on ne vote pas un budget.
09:52C'est comme ça. C'est comme ça en politique.
09:54Mais est-ce que vous, à gauche, vous pourriez regarder certaines mesures et dire,
09:57celles-ci, on les vote, par exemple, taxer une surtaxe de l'impôt sur les sociétés,
10:00une taxation plus grande des plus fortunées.
10:02Est-ce qu'au coup par coup, vous pourriez dire, là-dessus, on est prêt à accompagner Michel Barnier ?
10:06Mais nous avons toujours fait comme ça.
10:08Nous avons voté avec le modem pour la taxation des superdividendes il y a un an.
10:12Et c'est ensuite le gouvernement de Mme Borne...
10:14Qui était proposé contre l'avis du gouvernement.
10:16Oui, c'est ensuite le gouvernement de Mme Borne, alors que c'était un vote souverain de l'Assemblée nationale,
10:18qui l'avait cassé par le 49-3 et qui avait annulé cela.
10:20Donc moi, je demande solennellement d'ailleurs à Michel Barnier de respecter,
10:23s'il en vient un 49-3 à la fin, ce que je ne souhaite pas,
10:25mais s'il en vient un cela, de respecter quand même ce qui aura été voté entre-temps par l'Assemblée nationale,
10:29ce qui aura fait l'objet d'une délibération et ce qui aura permis de construire des majorités.
10:32Mais moi, vous savez, c'est pour que les gens qui nous écoutent comprennent quand même.
10:35Ce n'est pas a priori qu'on vote contre un budget, mais on vote contre un budget parce qu'il traduit une orientation politique.
10:40Et moi, celle de Michel Barnier, je la connais.
10:42Vous savez, c'est aujourd'hui mon anniversaire. J'ai 34 ans.
10:44Monsieur Barnier était déjà en responsabilité, il était déjà parlementaire ici.
10:48On le connaît, ce n'est pas quelqu'un de neuf sur la scène politique.
10:50Mais il n'est pas là pour sa politique.
10:52Et on sait d'ailleurs laquelle vous, vous voulez qu'il mène,
10:54puisque les macronistes n'ont eu de cesse de dire attention, on ne veut pas d'augmentation.
10:57Et Léonard Carroix, je vous donne la parole, mais je vous préviens juste à tous les deux que la séance pourrait reprendre d'ici quelques instants.
11:02Non, non, déjà, moi je pense que sur ce point, Michel Barnier n'a pas été nommé pour appliquer la politique des Républicains.
11:09Et c'est très important justement de le rappeler aux gens.
11:11Et même la vôtre, mais la nôtre, il y a des différences de point de vue, y compris sur cette question du budget.
11:16Donc aujourd'hui, moi ce que je dis, c'est le pouvoir est à l'Assemblée.
11:19On a un débat qui s'ouvre. Ce débat, il faut qu'il ait lieu, il faut que des arbitrages soient faits.
11:23Et si on peut avoir un point où on se retrouve, et c'est votre anniversaire, retrouvons-nous au moins sur quelque chose.
11:28Allez, ce sera un cadeau fait à Benjamin Luca aujourd'hui.
11:30Non, mais c'est sur le fait qu'il faut respecter le vote des parlementaires.
11:32Alors que la séance va reprendre dans un instant.
11:34Benjamin Luca le disait, ce gouvernement, il tient grâce au rassemblement national.
11:39Le jour où Marine Le Pen le décidera, elle pourra voter la censure avec le nouveau Front Partiulaire.
11:43Ça, je suis en total désaccord.
11:44Il tient parce que la gauche, au lieu de participer du débat parlementaire,
11:48au lieu de co-construire et d'ailleurs changer le budget,
11:51où vous avez la possibilité au sein du débat parlementaire de le faire,
11:54au lieu d'avoir cette attitude d'a priori, de blocage a priori et de censure a priori,
11:59co-construisez avec nous et ne censurez pas par principe.
12:03Si on co-construit un budget, je ne crois pas à la co-construction, on ne va pas refaire le en même temps.
12:07Moi j'ai combattu la réforme des retraites, la loi immigration, je ne veux pas co-construire avec vous...
12:10Vous êtes contre l'augmentation du SMIC annoncée par Michel Barnier.
12:13Non mais j'entends votre raisonnement.
12:15Si vous dites qu'il faut qu'on construise le budget et que la démocratie parlementaire se fasse,
12:18banco, je suis pour.
12:19Dans ce cas-là, vous vous engagez avec nous à censurer ce gouvernement.
12:22S'il recourt au 49.3 sur le budget, vous nous le...
12:25Alors, est-ce que vous vous engagez à censurer le gouvernement ?
12:28Est-ce que vous vous arrêtez d'être dans la motion de censure de posture ?
12:31C'est ça la question.
12:32Et est-ce que vous, vous accepteriez par exemple que le RN vote votre motion de censure ?
12:36Faire tomber un gouvernement grâce aux voix du Rassemblement National,
12:39est-ce que la gauche est prête à l'assumer ?
12:40Vous savez, vous ne...
12:41Quand on vote pour ou contre quelque chose, moi je n'ai jamais voté pour le Rassemblement National.
12:44Et je ne voterai jamais pour le Rassemblement National,
12:46notamment pas sur une motion de censure.
12:48Ensuite, les voix qui se portent sur une motion de censure,
12:51elles sont libres, évidemment.
12:53Elles sont libres, mais c'est quoi l'alternative si vous faites tomber le gouvernement ?
12:56Mais l'alternative, je vous la présente,
12:58c'est que nous avons, nous, le Nouveau Front Populaire,
13:00dit notre disponibilité pour tenter de gouverner.
13:02Et puis ensuite, on verra si on arrive à échapper ou pas à une censure.
13:05Mais pour ça, encore faudrait-il que nous puissions essayer.
13:07Et nous, nous sommes prêts à le faire.
13:08Et par exemple, à abroger la réforme des retraites très rapidement,
13:10à donner vraiment à la démocratie parlementaire toute sa place.
13:13C'est ce que nous avions dit avec Lucie Castet dès cet été,
13:15en disant, nous nous chercherons à piquer notre programme,
13:17mais évidemment, il y a un Parlement, et c'est le Parlement souverain,
13:19qui débattra autour des propositions qui seront faites par le gouvernement.
13:21Vous savez, moi je vous parlais de Lucie Castet,
13:23moi je regrette qu'elle ne nous ait pas appelées, nous, les parlementaires.
13:25On n'est pas très nombreux.
13:27Si véritablement vous vouliez construire...
13:28Elle a envoyé un courrier aux parlementaires,
13:30et je vous avais prévenu que j'allais vous interrompre,
13:33Au perchoir, première motion de censure pour Michel Barnier,
13:35à suivre en direct sur LCP, en intégralité.

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