«On retrouve trois à quatre téléphones par jour» : dans la prison de Fleury Mérogis, la difficile traque des portables

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Transcript

00:00Bouteilles d'eau, des packs de sel ou de riz entassés dans une cellule de 9 mètres carrés,

00:04autant de russes pour dissimuler des téléphones,

00:06selon le député RN Romain Baubry, ancien agent pénitentiaire.

00:09Elle est trouvée là-dedans, une puce de téléphone,

00:13une arme artisanale ou un téléphone.

00:16Quand le surveillant a quelques minutes pour fouiller la cellule de Fontencombe,

00:20c'est impossible.

00:21Affleurie comme ailleurs, la traque des portables est un défi quotidien.

00:24D'après le directeur du centre, on retrouve...

00:263 à 4 téléphones par jour,

00:27On saisit les téléphones parfois sur la personne détenue,

00:30parfois dans des caches,

00:31mais on peut en saisir 3, 4, 5.

00:34Installation de brouilleurs, fouilles ciblées, rien n'y fait,

00:37la plupart des détenus ont un moyen de communication,

00:40un véritable danger selon Romain Baubry,

00:42qui prend pour exemple l'évasion de Mohamed Amra,

00:44organisée depuis sa cellule.

00:46Pour limiter au maximum le nombre de risques,

00:47il faut limiter le sujet des téléphones

00:49qui permettent de préparer l'évasion,

00:52qui parfois tourne à l'assassinat.

00:54En 2023, plus de 50 000 téléphones et appareils associés

00:57ont été saisis dans les prisons françaises.