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«On pensait qu'on allait le voir le samedi, et malheureusement, on ne l'a plus revu » : Michael Tordjman, qui a perdu son fils, Avidan, le 7 octobre 2023, se confie à CNEWS un an après le drame. 

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Transcription
00:00Et la cérémonie sera ce soir, elle n'a pas encore eu lieu,
00:04là on va à une première cérémonie en verre.
00:07Et ce qu'on voudrait retenir c'est qu'en fait notre fils a été pour aider
00:12et pour danser ces deux choses qu'il aimait le plus au monde
00:16et qu'il a perdu la vie et qu'on n'avait aucune idée d'où il se trouvait.
00:21Ce n'est pas quand il y a des militaires malheureusement qui partent à la guerre,
00:26on pensait qu'on allait le voir le samedi et malheureusement on ne l'a plus revu.
00:32On lui a parlé une dernière fois au téléphone sans savoir que c'était la dernière fois.
00:36Oui parce que je rappelle que j'ai compris qu'il avait fallu plusieurs jours pour le retrouver
00:41donc vous avez été dans une incertitude qui devait être j'imagine insoutenable aussi.
00:45Exactement, en fait après tout ce qui s'est passé,
00:49le pays était en chaos et on ne savait pas exactement ce qu'il en était
00:55donc on a eu trois jours d'incertitude.
00:59Au départ on était optimiste parce qu'Avidane était débrouillard,
01:03il était avec son meilleur ami Oded, ils étaient ensemble
01:07et on pensait qu'ils allaient s'en sortir et on avait de l'espoir.
01:11Pendant un moment on a même, à l'intermédiaire de M. Meir Habib,
01:15contacté le gouvernement français parce qu'on pensait qu'il avait été pris en otage
01:19vu qu'il était franco-israélien et malheureusement le lundi soir
01:24nous avons décidé de nous déplacer au camp militaire Choura
01:29là où il y avait tous les corps pour essayer de voir s'il était là-bas
01:33et malheureusement on a pris la triste nouvelle le lundi soir.
01:37Donc trois jours insupportables d'attente et d'incertitude.

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