Patrice Arditi, journaliste, revient sur les manifestations anti-Israël dans l'enceinte de Sciences Po. «Sciences Po est une prestigieuse école qui est en train de se casser la figure», selon lui.
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00:00C'est le minimum, c'est le minimum, il fallait déposer plainte immédiatement.
00:05C'est pas possible là, on assiste, c'est une série finalement là,
00:11c'est une série, la série palestinienne de l'année en France, Sciences Po.
00:17Mais qu'est-ce qu'on attend depuis le début, c'est ridicule,
00:21on est en plus sous les yeux du monde entier avec une prestigieuse école
00:26qui est en train de se casser la figure parce qu'il y a quelques éléments perturbateurs
00:31que l'on n'arrête pas, que l'on ne stoppe pas d'une manière ou d'une autre
00:35alors qu'ils sont identifiés, il y en a, on se demande même d'ailleurs pourquoi ils sont encore là.
00:40Et qu'est-ce qu'on fait, ok, il y a un dirigeant qui est parti, il y en a un autre qui arrive,
00:45bon alors le malheureux il n'a pas tous les pleins pouvoirs,
00:47il doit avoir des consignes, il doit avoir des directives,
00:50mais qu'on dépose plainte, qu'on dépose plainte nommément sur des personnes que l'on connaît,
00:57on a des photographies, on a des films, mais sinon, la série du jour c'est,
01:03on a saisi la justice et demain, qu'est-ce que la justice va pouvoir faire ?
01:08– Mais avant il ne se passait rien. – Pardon ?
01:09– Avant il ne se passait rien. – Avant il ne se passait rien,
01:11mais qu'est-ce qu'on attend ?
01:13Vous vous souvenez d'une jeune étudiante juive qui avait été empêchée de rentrer,
01:19mais qu'est-ce qu'il y a eu derrière, qu'est-ce qu'il y a eu derrière ?
01:22Il n'y a rien eu, on attend quoi ?
01:23On attend comme d'habitude, on attend un gros débordement pour ne pas parler de drame.
01:28– Carrément.