«La francophonie devrait être un vecteur d'assimilation» plaide Marc Menant à l'approche du sommet de la francophonie, qui aura lieu ce vendredi 4 et samedi 5 octobre à Villers-Cotterêts (Aisne) et à Paris.
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00:00La francophonie devrait être un vecteur d'assimilation, c'est-à-dire que ceux qui sont venus chez nous,
00:05qui se sont installés, c'est par la langue qu'on leur permettrait de se sentir citoyen,
00:11c'est par la langue qu'ils se trouveraient dans une prospérité de l'esprit.
00:15Vous ne trouvez pas l'effort et fait là ?
00:16Mais non ! Le matin, la première chose à faire, on lit une poésie dès la maternelle,
00:21on apprend le plaisir de la joute verbale, c'est-à-dire comment on est dans l'excellence de l'échange,
00:28de la construction d'un raisonnement, argument par argument, ça permettrait quoi ?
00:34Eh bien d'éviter ce que nous notons à Sciences Po aujourd'hui,
00:38de pauvres personnes qui se disent futures appartenant à l'élite et qui sont incapables de réfléchir,
00:46qui ne font que reprendre la bien-pensance édictée par les uns et les autres
00:52et dans une contagion compulsive, sont là à manifester sans savoir pourquoi.
00:58Sous-titrage Société Radio-Canada