Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 02/10/2024.
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SportTranscription
00:00Générique
00:15Lille-Réal, quel sera le score final ?
00:18Vincent Dubuc.
00:19Un partout.
00:21Flavori Schneider.
00:22Un, deux.
00:23Aïe.
00:25Stéphane Guy.
00:25Au dehors ?
00:27Merci Stéphane Guy.
00:28Dominique Séverac.
00:28Oui bonsoir.
00:29Bonsoir.
00:29De partout.
00:31Et enfin, Jo Micou.
00:32Zéro.
00:33Ah ça reste.
00:34Rires.
00:36Le mot de la fin, il a toujours raison, c'est Joanne Micou.
00:38Mais on va filer direction Virginie Saint-Cylès.
00:41On est avant minuit pour montrer les images de cette victoire lilloise contre le Réal.
00:44C'est fantastique.
00:45Bonsoir mémé, bonsoir tout le monde.
00:46L'entame de match était parfaite.
00:48Les Lillois n'ont pas subi.
00:49Ils obtiennent un pénalty avant la pause sur un coup franc de Zegrova
00:52contré par la main de Kamavinga.
00:54C'est flagrant, décollé du corps.
00:56Jonathan David s'en charge et ne tremble pas.
00:58Il prend Lounine à contre-pied et débloque son compteur en C1 cette saison.
01:0158ème, Ancelotti fait rentrer Mbappé sous les sifflets de Pierre Moroy.
01:05Lucas Chevalier jusqu'au bout a tout fait pour garder ses cages vierges
01:08à l'image de cette parade sublime en fin de match
01:10après un premier sauvetage de Santos.
01:12Puis une autre juste après.
01:14Victoire plus que méritée pour les hommes de Bruno Genesio ce soir.
01:171-0.
01:19Voilà.
01:20On félicite Joanne Micou.
01:21Encore du flair, toujours.
01:23Ça reste, on va dire, ça reste.
01:24Ça pose.
01:25Déjà hier.
01:26Oui, déjà hier.
01:28Il y aura certainement un quiz.
01:29Si on n'est pas trop bavard ce soir, vous choisissez quoi ?
01:31De vous sauver ou d'éliminer ?
01:32D'éliminer.
01:33Éliminer ?
01:33Quatre journalistes autour de moi.
01:35Je vais bien éliminer.
01:38Précision de trois journalistes puisqu'il y a Grégory Schtetter.
01:41Ah oui, pardon.
01:43Peut-on parler de victoire héroïque ?
01:45Fais une paix.
01:46Tu dirais rien.
01:47Peut-on parler...
01:48Quel titre ?
01:50Gratuitement.
01:52Vous ne connaissez pas ce mot, gratuitement.
01:53Peut-on parler de victoire héroïque ?
01:55Chevalier est-il le MVP du match ?
01:57Notez l'entrée de Mbappé.
02:00On aura l'occasion de parler.
02:01Puis, on ira parler de l'oeuvre de Genesio qui oeuvre une nouvelle fois face à un grand d'Europe et un grand coach.
02:06Il avait battu Pep Guardiola et City.
02:08Il a la peau du réel champion d'Europe en titre, El Ancelotti.
02:12Voyez ici le QR code.
02:13Si vous voulez nous rejoindre, participer à nos débats, le smartphone, vous l'avez entendu, paf, on clique, on arrive dans l'univers.
02:19Virginie va évidemment relayer toutes les questions, les coups de gueule, les animations ou peut-être certaines démonstrations qui vont surprise de la part de nos chroniqueurs.
02:27Alors, peut-on ce soir parler de victoire héroïque du LOSC ?
02:301-0 but Jonathan David, habillage à la LOSC s'il vous plaît.
02:33Merci.
02:35Vincent, oui ou non ?
02:37Ah oui.
02:38Ah oui.
02:38Grégory ?
02:39Oui.
02:40Oui.
02:41Monsieur Guy ?
02:42Oui.
02:43Oui.
02:43Monsieur Sévrac ?
02:44Bonsoir.
02:44Bonsoir.
02:45Oui, oui, oui.
02:46Oui.
02:46Monsieur Bicou ?
02:47Ah oui.
02:49Oui.
02:49C'est difficile de dire non à ces questions.
02:50C'est difficile de dire non, mais voilà, ça peut être aussi le journal des bonnes nouvelles, l'équipe du soir.
02:56Il y a tous les ingrédients d'un match.
02:59Est-ce que c'est un chef-d'oeuvre, Olivier ?
03:00Comment ?
03:01On ne va pas encore s'engueuler sur le chef-d'oeuvre.
03:03Pourquoi, si on peut, tu as l'impression que chaque mec a donné 110% de ce qu'il avait sous le capot tout le match.
03:09C'est-à-dire qu'il y a quand même eu un investissement, il y a quand même eu une, comment dire, une concentration, il y a quand même eu une qualité athlétique.
03:14Ils ont couru presque dix bandes de plus que les adversaires.
03:17Donc, ils ont mis tous les curseurs au-delà de ce qui pourrait être bien compris même à ce niveau.
03:24Donc, quand chaque mec est à 110%, tu ne peux que dire qu'il s'est passé quelque chose.
03:29Je trouve qu'ils n'ont pas fait que ça.
03:30Ils étaient dans l'engagement, je suis d'accord, à 200%, mais après, il y a eu aussi de la maîtrise technique, de la possibilité de jouer, de faire mal à Auréal.
03:40Et après, oui, sur la fin, ils ont bien souffert, mais là, je te rejoins.
03:44Ça se manifeste toujours par leur sortie de balle, qui ont été très calmes, très tranquilles, très sereines.
03:48C'est l'équipe qui n'a jamais été vraiment en panique.
03:51Non, pas à leur appris, mais le petit Boadic, même s'il a failli, avec cette perte de balle, gâcher son match.
03:57Mais il y a 17 ans, la possibilité, tu joues face au Real Madrid, avec le poids que ça peut avoir, la capacité de pouvoir ressortir et jouer tranquillement.
04:04Le jour de ses 17 ans, c'est son anniversaire aujourd'hui.
04:07C'est un beau cadeau, mais je trouve que l'ensemble de l'équipe a fait plus que juste se battre et ils l'ont fait sur la fin, mais il y a eu autre chose.
04:15Il y avait une grosse interrogation en début de match parce que j'ai lu les papiers et c'était papier alerte.
04:20Le casse-tête du milieu de terrain.
04:22Genesio a dû se creuser le cervelet.
04:25C'est Angèle Gomez qui était suspendue.
04:27Il avait été exclu lors du premier match à Lisbonne.
04:30Autre absent, Ralsson, fracture du pied.
04:32Mouko en torse de la cheville.
04:33Nabil Bentaleb, problème cardiaque.
04:35Et Tanné Mbappé, rupture du quadriceps.
04:37Et André Gomez, il est arrivé, lui, trop tard, transféré trop tard.
04:39Donc, il n'est pas qualifié, il n'est pas dans la liste de l'AC1.
04:41Donc, Genesio compose un milieu.
04:44Benjamin André, le vieux, le grognard et le jeune.
04:48Bouhadi, Ayoub de son prénom, 17 ans aujourd'hui.
04:51Sur le milieu de terrain, vous les avez trouvés comment ?
04:56Parce qu'il y avait quand même du client en face.
04:59Mature.
05:00Je les ai trouvés jamais en panique, mais à l'image du reste de l'équipe.
05:04En plus, il avait annoncé la titulation de Bouhadi.
05:08Il avait dit qu'il jouerait.
05:09Ce qui est rare d'annoncer en foot.
05:11Il n'y avait pas le choix.
05:13Mais c'est assez rare.
05:14Le petit, il a pu éventuellement gamberger.
05:16Savoir qu'il allait jouer 24 heures avant, mal dormir, tout ça.
05:20Moi, je les ai trouvés d'une très grande maturité.
05:23J'ai eu l'impression que parfois, le réel était en rouge.
05:26C'est-à-dire que l'équipe qui était calme, qui ressortait le ballon tranquillement,
05:30qui ne paniquait jamais, qui commettait très peu de fautes,
05:32qui aurait pu, à la fin, ça part un peu en cacahuètes.
05:34Mais sinon, l'ensemble du match, je n'ai pas vu les erreurs habituelles d'un adversaire du réel.
05:40Mais surtout, je trouve qu'ils ont tout fait en bloc.
05:42De toute façon, les conditions nécessaires d'un exploit, elles sont réunies.
05:46Le réel, c'est la meilleure équipe du monde.
05:48A gagné 6, dédié d'un Erling 10 champions, a été un vaincu depuis le mois de janvier.
05:51Voilà, tout est réuni.
05:54Eux, effectivement, il y a une équipe jeune.
05:56Mais je trouve qu'ils ont tout fait en bloc.
05:57C'est-à-dire qu'ils ont attaqué à plusieurs.
05:58Ils ont défendu tout le monde.
06:00Même en fin de match, 0 à la 88e, à un moment,
06:02ils se retrouvent à 7 dans les 30 mètres du réel.
06:05C'est-à-dire que c'est une culture un peu différente.
06:07Ils défendaient en avançant, ils n'ont pas subi.
06:10C'est ce que j'aime dans le foot de Bruno Genesio, globalement.
06:13Parfois, il a du mal à trouver l'équilibre sur le long terme.
06:16Mais sur des coups comme ça, il fait ça très bien.
06:19Vous parliez du milieu tout à l'heure.
06:21Mais dans la très bonne interview qu'il a donnée Hervé Penaud, ce matin dans l'équipe,
06:24il raconte que le milieu de terrain à City, quand il gagne à City, c'était Diop et Tanguy Ndombele.
06:35Les deux défensifs.
06:36Diop, il a dû jouer moins de 10 matchs dans toute son histoire à l'OL.
06:39Donc, ce n'était pas non plus gagné.
06:40Il y a aussi un truc qui m'a circlé, c'est que le réel a pourri le match.
06:43Zé Grovoit se prend une savate tout de suite de Kamavinga, dès qu'il revient des vestiaires.
06:46À la fin, ils ont essayé de chauffer.
06:48Le méchant réel, en plus.
06:49Non, mais c'est tous les uns.
06:51L'expérience sert à ça.
06:52Non, mais je ne traduis pas ça.
06:53Mais il y a aussi, tu deviens un peu méchant, un peu roublard.
06:56Après, tu vas au Rudi Guerre dans la surface.
06:57Et même là-dessus, tu ne les as jamais sentis sortir du truc.
07:02Ils sont restés calmes.
07:04C'est là, par rapport à ce qu'a dit Dominique, que tu as quand même senti une espèce de
07:08direction dont ils ne sont jamais démis.
07:10Après, ils ont quand même eu un peu chaud aux fesses pour finir quand même.
07:12Sur les dix dernières minutes, ça…
07:14Oui, mais on a attendu longtemps avant.
07:16On a attendu longtemps.
07:17Après, petite parenthèse sur la note, depuis le début de saison, le réel n'est pas génial.
07:21Pour en regarder tous les matchs, ce n'est quand même pas le jeu.
07:24Oui, mais regardez.
07:25Ce qui est normal.
07:26Ils ne sont pas génials, mais regardez.
07:2736.
07:28Le réel restait sur 36 matchs consécutifs sans connaître la défaite.
07:31Il faut remonter à janvier le 18 janvier.
07:32Je parle depuis le début de saison.
07:34Regardez du contenu.
07:35Regardez le derby dimanche contre la Tético.
07:38Ce n'est pas très impressionnant, le réel.
07:40Contre Stuttgart, par exemple, le premier match à domicile en Ligue des Champions,
07:43ça finit à 3-1, je crois.
07:45Mais Stuttgart a largement dominé et Courtois a fait des parades incroyables.
07:49Donc, même Stuttgart, qui vient de perdre hier son deuxième match de Ligue des Champions,
07:53qui est déjà à deux défaites, même Stuttgart avait réussi à faire trembler le réel.
07:56Après, c'était le réel.
07:57Donc, à la fin, ils ont gagné tranquillement.
07:59Ils n'ont pas fait le nul hier ?
08:00Hein ?
08:01Ils n'ont pas fait le nul Stuttgart ?
08:02Je crois qu'ils n'ont pas perdu.
08:03Non, nul hier.
08:04Je crois qu'ils ont perdu.
08:05Nul contre Prague.
08:06Nul contre Prague à domicile, pardon.
08:08Donc, ça leur fait un point.
08:09Mais voilà, ils ont quand même tremblé.
08:11Mais c'est juste une parenthèse.
08:13Ça reste un exploit quand même.
08:14On va aller voir, au stade Pierre-Montroy, notre ennemi spécial, Timothée Mément.
08:18Timothée, on était en train de parler de victoire héroïque,
08:21avec tous les ingrédients d'un grand match de Coupe d'Europe.
08:23On va dire, à Lille, je dis petit pousset, je mets des guillemets,
08:27par rapport à l'importance et à l'histoire du RAL dans le foot.
08:30Moi, vu de la télé, j'ai eu quand même l'impression, même côté tribune,
08:35qu'il y avait une ambiance extraordinaire, non ?
08:40Oui, il y avait une ambiance absolument dingue aujourd'hui au stade Pierre-Montroy.
08:44Vous l'avez dit, un exploit héroïque.
08:46Et puis, dans la façon dont ça s'est construit, dans l'écriture de ce match,
08:50ça a été homérique parce que, très clairement, il y a eu un petit creux
08:53au niveau de l'ambiance au milieu de la deuxième période,
08:56où on a vu le stade qui commençait à se demander
09:00comment allait tourner cette rencontre et puis l'ouverture du score.
09:03En deuxième période, début deuxième période, pareil,
09:05un tout petit peu moins d'ambiance parce que, vous savez comment ça fait
09:08quand il y a un zéro pour l'équipe qui reçoit.
09:10Le stade est un petit peu dans l'attente, commence à regarder sa montre,
09:13à se demander ce qui se passe et puis d'un coup, clairement,
09:15le stade a compris que ça allait le faire.
09:17Je pense que le stade l'a compris à peu près au moment où le RAL a pris
09:20ces trois cartons jaunes qui ont été synonymes d'agacement.
09:22C'est Bellingham, Rudiger et Modric qui, en trois minutes,
09:25ont pris trois cartons jaunes et on a senti que l'agacement,
09:28que l'angoisse avaient changé de camp et que la confiance
09:31était clairement du côté de Lille qui a ensuite très bien fait tourner,
09:34qui a bien géré sa fin de match.
09:36Oui, il y a eu quelques occasions intéressantes
09:38mais clairement, il y a eu une belle gestion.
09:40La communion, à la fin, elle était exceptionnelle, messieurs.
09:43On a vu Lucas Chevalier danser sur la musique avec Benjamin André,
09:48on a vu tout le cop de la DVE torse nu.
09:51Bref, c'était une délivrance absolue et un exploit retentissant,
09:55forcément historique dans l'histoire du LOSC
09:57et probablement dans celle du football français.
09:59Dans quelques minutes, Karl-Heinz Chaletti sera derrière vous
10:02et puis, également, il y aura à Pep'Génésio,
10:04comme Lille a gagné, il n'y aura pas dans les coursives
10:06du stade Pierre-Maurois, Olivier Létang passant
10:09pour crier parfois sa colère, comme ça arrive parfois.
10:12Je crois qu'il va parler ce soir, je mets un petit billet là-dessus.
10:14C'est vrai ?
10:15Ah oui, je sens une petite sortie d'Olivier Létang.
10:17En général, il est là pour recadrer.
10:19C'est qu'il veut travailler avec toi.
10:21Il aurait bien raison parce que ça travaille bien à Lille.
10:24Timothée nous dit un truc, je parle sous le contrôle
10:26de notre prêtre à tous, Vincent.
10:28C'est vrai qu'un club français qui bat le Real Madrid,
10:30c'est vrai que ce n'est pas banal.
10:32Ce n'est pas un truc qu'on fait...
10:34On a eu une Paris Saint-Germain, je me souviens.
10:36Lyon l'a beaucoup fait.
10:38Lyon l'a fait trois fois.
10:401-0, Paris, Mulder-Mbappé.
10:42En fait, c'est très banal et c'est une formale.
10:45Et Monaco, on se souvient.
10:47Ils sont plus faciles à battre à l'automne qu'au printemps.
10:49Monaco, c'était au printemps, c'était en quart de finale.
10:51Ça nous renvoie sur l'histoire de Lille
10:53et de la victoire face à Manchester United.
10:55C'était en 2005, j'ai regardé tout à l'heure
10:57le United de Ferguson, de Woonie, de Ronaldo à l'époque.
10:59Dans la mémoire des supporters lillois,
11:01il y aura désormais ce match-là
11:03adossé au Lille-Manchester United.
11:05Je crois qu'on est en train de préparer
11:07sur les grandes victoires de Lille
11:09face à des très très grands clubs européens.
11:11Dans quelques minutes, je pense que l'assistant
11:13Paul Zeric, qui est très en retard,
11:15va m'amener deux, trois petits trucs
11:17parce qu'il y aura des photos.
11:19Il y a d'autres trucs, mais de mémoire comme ça,
11:21j'ai peur de dire une bêtise.
11:23Donc Polo, tu descends et tu m'apportes les trucs.
11:25C'est une équipe qui, il y a deux saisons,
11:27était en huitième de finale de Ligue des Champions quand même.
11:29Oui, ils sont allés en huitième de finale
11:31et se sont fait sortir par Chelsea.
11:33Donc là, vous allez me dire,
11:35c'est logique ce soir-là.
11:37Ce qu'on a vu, là, franchement,
11:39vous étiez les membres du guidon.
11:41C'est pas Brest.
11:43C'est pas Brest.
11:45On a vu une équipe assez mûre.
11:47Moi, c'est ça qui m'a frappé ce soir.
11:49On n'a pas beaucoup tremblé dans la gestion du match.
11:51C'est pas un exploit à l'arrache.
11:53C'est un match maîtrisé par les...
11:55Est-ce que...
11:57Ils ont monté.
11:59Oui, d'accord.
12:01Ils ont joué un match de foot, mais globalement...
12:03Et qui ne s'est pas laissé submerger par la fête.
12:05Il y avait à côté un peu Kermess,
12:07un peu le Real, Vinicius,
12:09Desbarques, Alil, Mbappé, tout ça.
12:11Et ça pouvait faire passer le foot
12:13en deuxième rideau.
12:15Et non, il y a eu un match de foot
12:17et tous les codes du haut niveau, ils les ont eus.
12:19Les copains, vous êtes bien lancés.
12:21Il y a 15 jours,
12:23l'entrée en lice de Lille face au sporting
12:25à Lisbonne,
12:27franchement...
12:29C'est nul !
12:31Lisbonne, c'est un match très difficile.
12:33Franchement, ça fait 20 ou 30 ans
12:35que je vois chaque fois les clubs français
12:37aller au Portugal en se disant
12:39c'est Braga, c'est Porto, ça va peut-être passer.
12:41Et ils se font démolir.
12:44Il ne faut pas banaliser ces matchs
12:46ou dire que c'est des matchs faciles.
12:48Je n'ai pas dit ça comme un match facile.
12:50Tu ne vois pas la même équipe
12:52à Lisbonne que ce soir.
12:54Tu ne vois pas le même esprit,
12:56le même engagement, la même solidarité.
12:58Je trouvais qu'ils avaient presque lâché le match.
13:00Ils étaient en dessous de tout.
13:02Justement, est-ce que le vrai niveau de Lille
13:04c'est de ne pas être capable de faire
13:06ce genre de match aller sur 8 fois,
13:084 fois, mais pas 7 fois ?
13:10C'est un peu ça le niveau...
13:12Ce soir, vous avez trouvé
13:14qu'ils ont un peu surjoué ?
13:16Non, pas surjoué,
13:18mais ils n'ont pas joué comme ça
13:20au sporting, on est tous d'accord.
13:22Il n'y a pas la même intensité,
13:24il n'y a pas la même concentration.
13:26Il y a une progression.
13:28Ils ont fait un match
13:30athlétique extraordinaire.
13:32D'abord, ils ont beaucoup couru,
13:34mais il ne faut pas oublier
13:36le levier motivationnel
13:38qui est la présence du Real
13:40qui aurait été ridicule au sporting.
13:42Tout concours...
13:44Est-ce qu'on a ce type de réaction ?
13:46Tu peux avoir l'inverse.
13:48Tu peux être submergé par le fait
13:50de recevoir le Real, d'avoir raté
13:52ton premier match, de passer un peu
13:54à travers et de prendre une raclée
13:56ce soir aussi.
13:58C'est assez français de faire un coup à l'endroit,
14:00un coup à l'envers...
14:02Je me demande si la formule
14:04qu'on découvre...
14:06N'encourage pas ce genre de match.
14:08Le Real, tu sais que tu ne seras pas
14:10en match aller-retour.
14:12C'est une fois.
14:14Ça réveille pour moi un esprit coupe.
14:16Plus prononcé qu'avec six matchs
14:18aller-retour, chez toi, chez eux,
14:20c'est les mêmes.
14:22La prochaine fois, ça sera autre chose.
14:24Ce soir, les résultats n'ont rien à voir
14:26avec les résultats de la première journée.
14:28Monaco, par exemple, n'a rien à voir
14:30avec celui qui a battu...
14:32Brest, ça va voir.
14:34Mais toujours dans l'esprit coupe.
14:36Pour l'instant, on découvre une nouvelle formule.
14:38Il n'y a que deux journées.
14:40Je trouve qu'elle peut encourager
14:42un esprit plus coupe.
14:44Souvent, les matchs de Coupe d'Europe,
14:46je trouve qu'ils ont perdu
14:48parfois un peu de leur charme.
14:50Là, ce qu'on redécouvre avec
14:52la visite du Real à Lille,
14:54ou alors l'épopée naissante de Brest,
14:56ils sanctuarisent un peu cette Coupe d'Europe.
14:58J'avais l'impression qu'avant,
15:00lorsque les clubs français
15:02étaient parfois invités
15:04en Ligue des champions,
15:06il y avait comme une timidité,
15:08on comparait les budgets,
15:10on se dit que finalement,
15:12on est là, on est grand.
15:14C'est parce qu'en fait,
15:16tu avais moins d'ouverture.
15:18Honnêtement, les deux matchs que gagne Brest,
15:20c'est deux des trois matchs
15:22qu'ils peuvent gagner.
15:24Si ça tourne bien,
15:26c'est jouable.
15:28Si Lille avait été avec le Real
15:30dans le chapeau 3,
15:32mais avec le Real,
15:34ils ont qui bientôt ?
15:36Ils ont Liverpool.
15:38S'ils avaient été avec le Real,
15:40avec Liverpool,
15:42et avec Sturm Graz,
15:44par exemple,
15:46ils savent bien qu'ils n'auraient pas
15:48battu deux fois le Liverpool
15:50et pas deux fois le Real.
15:52Alors qu'une fois, à la maison,
15:54c'est possible.
15:56T'as fait rentrer plus d'équipes
15:58sans faire injure à Sturm Graz.
16:00Il n'y a écrit nulle part
16:02que Brest doit échouer contre une équipe comme ça.
16:04C'est à peu près,
16:06ils ne jouent pas la Ligue des champions,
16:08ils ne jouent pas Sturm Graz.
16:10Très franchement, ça donne une petite possibilité.
16:12Vous avez vu jouer la deuxième équipe autrichienne ?
16:14C'était pas mal, c'était lourd.
16:16Oui, mais ce qui est vrai,
16:18c'est que Brest n'a battu que des Autrichiens.
16:20C'est fantastique ce qu'ils ont fait.
16:22C'est fantastique ce qu'ils ont fait.
16:24C'est plus la Ligue des champions,
16:26c'est la compétition.
16:29Avant, dans un groupe à quatre,
16:31tu ne tirais pas Sturm Graz
16:33et ça n'essayait pas de réduire Brest.
16:35Mais sûrement pas.
16:37Ils sont au fond de la classe
16:39et viennent te taper deux équipes
16:41qui sont tous les ans en Coupe d'Europe depuis 20 ans.
16:43Je suis d'accord avec toi.
16:45C'est fantastique.
16:47Sturm Graz et la Ligue des champions,
16:49ça défend les puissances,
16:51la puissance de l'argent.
16:53Il est là pour défendre les puissances de l'argent,
16:55il est là pour défendre l'oligarchie.
16:57Non, non.
16:59Il est là pour le football du peuple.
17:01Mes amis, sur cette nouvelle formule,
17:03ça a peut-être réveillé cette première phase
17:05qui manquait parfois un petit peu de surprise.
17:07Quelques actions comme ça,
17:09ça et là, on est à la 79ème minute,
17:11Lille attaque
17:13et Jonathan David qui part,
17:15qui démarre, qui perce
17:17le milieu de terrain.
17:19On a Zegrova.
17:21Et en fait, il ne passe pas.
17:23Le petit ballon aux cloches
17:25qui ne le fait pas.
17:27Il aurait dû le faire, il n'aurait pas dû le faire
17:29puisqu'après Zegrova se retrouve en position de hors-jeu
17:31et David ne peut plus lui passer.
17:33Et l'action est morte.
17:35Vous l'avez en tête ?
17:37Il y a un double truc.
17:39David s'appuie sur un joueur
17:41et qui ne lui remet pas non plus.
17:43Mais sur la première intention,
17:45c'est une action attaque rapide.
17:47Ce soir, Olivier, je pense que si Lille,
17:49notamment sur le côté gauche avec Michel Boulanger
17:51qui est quand même offensivement un joueur très limité,
17:53j'ai vu un joueur un peu plus...
17:55Michel Baker.
17:57Michel Boulanger.
17:59Franchement,
18:01ça manquait cruellement
18:03aux Lillois.
18:05Ils n'avaient qu'un côté d'attaque
18:07et qu'une possibilité d'offensive.
18:09Est-ce que tu n'as pas gagné en course et en intensité athlétique
18:11ce que tu as perdu ?
18:13Je trouve ça formidable
18:15de faire des matchs comme ça avec des joueurs
18:17de ce niveau-là.
18:19Ils ont été dans autre chose.
18:21Je ne suis pas sûr que Cabella
18:23ait fait un match, mais il a couru tout ce qu'il a pu.
18:25Ils ont donné ce qu'ils ont eu à donner.
18:27Effectivement, oui, tu as raison.
18:29Des fois, tu as envie de t'arracher.
18:31Ils ont donné tout ce qu'ils avaient dans le magasin.
18:33Timothée, tu voudrais intervenir peut-être
18:35pour nous parler du match
18:37de Michel Baker, Michel Boulanger,
18:39le sosie de Bergkamp
18:41mais le pied-de-ginsu nu peut-être ?
18:45Du sien et de celui des autres.
18:47Je suis tout à fait d'accord avec ce que dit Stéphane
18:49sur le fait que Michel Baker
18:51est clairement des limites, sauf qu'en fait
18:53Michel Baker était à 110%
18:55de ce qu'il savait faire et tous les joueurs
18:57de l'île ont été à 110%.
18:59Il y a eu un degré de concentration énorme.
19:01Le petit Boadie a fait un match exceptionnel.
19:03Il fait une petite erreur à un moment
19:05en l'ajouant un peu comme aux Fives
19:07en oubliant qu'il y a un joueur qui peut arriver derrière lui.
19:09Santos a été exceptionnel.
19:11Gudmundsson, exceptionnel.
19:13La défense centrale a été dans un registre.
19:15Il y a eu un niveau de concentration
19:17d'implication.
19:19Alors oui, Michel Baker a ses limites.
19:21Il y a des joueurs à l'île qui ont des limites.
19:23Sauf que quand tous ces joueurs sont à 110%
19:25et qu'en face il y a une équipe qui fait peut-être
19:27les efforts à 90%, ça ouvre la porte
19:29au miracle et c'est ce qu'ils ont réussi à faire.
19:31C'est là où il faut leur tirer le chapeau.
19:33C'est qu'ils ont vraiment tous été au diapason
19:35et tous à
19:37100% de leur potentiel.
19:39Ça s'est vu, ça s'est senti et le public l'a senti.
19:41Une question peut-être ?
19:44Merci Grégory.
19:46Timothée, tout à l'heure,
19:48il y avait un petit pari fait par
19:50Stéphane Guy et Dominique Sévrac.
19:52Ils pensent qu'Olivier Létang va vouloir faire
19:54une petite déclaration. Vous nous surveillez ça de près
19:56si Olivier veut nous parler.
19:58Pardonnez-moi Grégory, à vous et bonne mission.
20:00Il y a quelque chose par exemple que j'ai trouvé
20:02admirable, c'est sur les coups de pierre.
20:04Parce que j'étais sûr à la fin qu'il tomberait là-dessus.
20:06Parce que le Réal envoie de la taille.
20:08Et là c'est de la détermination, c'est de l'agressivité.
20:10Et de la provocation.
20:12C'est une équipe qui en plus était fatiguée
20:14parce qu'ils n'ont pas fait leur remplacement.
20:16Ils n'ont pas fait tant d'emplacements qu'ils pouvaient le faire.
20:18J'étais sûr que là il tomberait tellement il y a de masse
20:20et d'intensité athlétique en face.
20:22Et finalement, il y a eu deux arrêts de chevaliers
20:24mais franchement, si vous regardez les coups de pierre
20:26ils ont plutôt dominé ces séquences.
20:28Ça, ça vaut son pesant d'agressivité,
20:30de concentration,
20:32d'envie et de constance.
20:34Je pense vraiment que
20:36le parcours européen de l'an passé
20:38avec des matchs quand tu joues à Stade Villa
20:40en Coupe d'Europe, Allers-Retours,
20:42ces matchs-là,
20:44ont fait grandir ces joueurs-là.
20:46C'est des matchs différents.
20:48C'est effectivement des matchs différents.
20:50Mais même Ténère Batché cet été aussi.
20:52Oui, bien sûr.
20:54On parlait huitième de finale,
20:56il y a encore quelques survivants du huitième de finale contre Chelsea.
20:58C'est en train de se remettre, j'ai l'impression.
21:00Après un petit passage à vide,
21:02il y a eu cinq matchs où ils n'ont pas gagné
21:04en Ligue 1, chose comme ça.
21:06Ils sont cinquièmes en Ligue 1 quand même.
21:08Ce qui est moins bien, c'est que Brest est deuxième
21:10en Ligue des Champions, parce qu'on ne l'a encore pas dit.
21:12Mais Brest est deuxième du classement
21:14après deux tournées en Ligue des Champions.
21:16Et le moins bon club français en Ligue des Champions ce soir, c'est qui ?
21:18C'est le PSG qui est dix-huitième ex aequo.
21:20On ne sous-entend rien. On aura un petit débat
21:22sur Mbappé. Notez l'entrée d'Mbappé.
21:24Vous allez sur l'équipe Connect, je vous rappelle,
21:26le petit QR code, les petites choses comme ça.
21:28Vous nous parlez, vous nous donnez vos réflexions.
21:30Virginie, vous avez le buteur du match,
21:32le héros du match, il est marqué sur penalty,
21:34Jonathan David. Alors, quelle est son analyse ?
21:38Tout le monde s'est surpassé. Le coach a beaucoup parlé
21:40de croire qu'on pouvait faire un exploit ce soir
21:42et on y a tous cru. On a respecté le plan
21:44de jeu et on a eu de la réussite. C'est une soirée
21:46inoubliable qui va rester très longtemps
21:48dans les mémoires. Autre petit
21:50fait de jeu que j'avais noté
21:52sur un ralenti à l'heure de jeu, soixantième
21:54minute. Sur la ralentie, j'ai vu
21:56l'horrible semelle du très méchant Eduardo
21:58Camavingas sur une molette de Benjamin André.
22:00Est-ce qu'il le fait exprès ? Est-ce que c'est
22:02de la roue au milieu de terrain ou est-ce que c'est une maladresse ?
22:04Je ne sais pas, Johan peut peut-être nous éclairer,
22:06mais le pied reste un peu longtemps.
22:08Je ne sais pas.
22:10Vincent ne veut pas y aller, mais si vous voulez y aller,
22:12Vincent, je ne sais pas, on peut y aller.
22:14Non, moi je trouve qu'il
22:16retombe dessus et après il glisse avec le genou
22:18mais je ne pense pas que ce soit une faute volontaire.
22:20Non ? Vous avez un doute ?
22:22J'ai un doute.
22:24J'ai un doute parce qu'après j'ai un doute.
22:26Benjamin André, après la camérasse pour ceux
22:28sur lui, alors il est très très énervé.
22:30Est-ce qu'il est très énervé contre Camavingas
22:32ou contre Mauricio l'arbitre ?
22:34Mauricio Mariani.
22:36Je me dis, tiens,
22:38là on est dans le milieu de terrain,
22:40on est un peu dans la soute.
22:42Je ne crois pas que ce soit volontaire.
22:44Moi je ne le vois pas comme ça.
22:46Si ça avait été Carvaral, il y aurait eu moins de...
22:48Il y aurait eu plus de doutes.
22:50Ne sous-estimez pas.
22:52C'est lui qui met la savate sur Zegroval
22:54à 47ème en revanche.
22:56Vous ne faites pas une fausse idée de Camavingas,
22:58c'est aussi ce joueur-là.
23:00C'est un joueur de très haut niveau et c'est parfois un joueur
23:02en mission.
23:04Je trouve qu'il a un vrai engagement,
23:06il peut rentrer fort de temps en temps.
23:08Là-dessus, je n'ai pas l'impression
23:10que ce soit une volonté d'aller écraser le genou
23:12et de rester dessus.
23:14C'est mon ressenti.
23:16La différence ce soir de Lille par rapport à Paris,
23:18c'est une vraie stratégie de jeu.
23:20Bravo à Bruno Genesio.
23:22C'est vraiment un tel qui traverse l'équipe du soir.
23:24Le coach étranger
23:26et le coach français.
23:28Sans les opposer,
23:30on ne peut pas en parler de Genesio.
23:32Dites-nous ce soir
23:34ce qu'on doit saluer dans l'organisation
23:36de Bruno Genesio.
23:38J'ai lu son interview
23:40sur l'approche de ces matchs-là.
23:42Il en a parlé
23:44notamment sur le match
23:46contre City
23:48où il l'emporte là-bas.
23:50Je pensais que c'était sur l'équipe.
23:52J'ai trouvé superbe son interview
23:54sur l'approche de ces matchs-là.
23:56Il en a parlé notamment sur le match contre City
23:58tout à l'heure.
24:00Je trouve qu'il a une approche de ces matchs
24:02où c'est toujours pesant
24:04ces atmosphères-là.
24:06Pas pour le public parce que c'est la fête
24:08mais pour le joueur ça peut être très pesant.
24:10Tu peux être inhibé par ces événements-là.
24:12Je trouve qu'il l'aborde d'une certaine manière
24:14avec une vraie volonté
24:16de ne pas juste faire de la figuration.
24:18Juste y aller
24:20et comme l'a dit Jonathan David,
24:22faire transmettre ce message aux joueurs
24:24qu'il faut y croire.
24:26C'est une vraie force
24:28parce qu'au-delà des choix tactiques
24:30qui sont aussi forts,
24:32c'est d'amener cette volonté
24:34quand tu joues l'une des meilleures équipes du monde.
24:36Ce n'est pas évident.
24:38Sans opposer les deux, on peut quand même mettre en parallèle
24:40y compris à la lumière de l'interview
24:42d'ailleurs, j'ai dit Harvey Penault,
24:44mais il était avec Joël Domenichetti.
24:46Pour mettre en parallèle
24:48le fait que Bruno Genesio
24:50dit clairement qu'il n'y a pas que la stratégie
24:52dans la vie, il y a le management
24:54et choses comme ça, etc.
24:56Et que quand on entend parler de Louis-Hénriquet,
24:58on voit bien que la stratégie est un peu plus centrale.
25:00Il n'y a pas forcément du management derrière.
25:02Il n'y a pas que la stratégie, il n'y a pas de management.
25:04Ça n'existe pas.
25:06Mais on voit bien que d'un côté, il y a un dogme qui est fort
25:08et de l'autre côté, il y a des choses qui sont un peu plus mixtes
25:10sans doute.
25:12Il dit quelque chose qui m'a marqué dans l'interview de ce matin.
25:14Le conseil qu'il lui a donné
25:16en Chiellotti.
25:18C'est soit toi-même.
25:20Si tu as envie de le faire à l'envers aux joueurs
25:22ou à leur mentir, fais-le.
25:24Si tu es ce mec-là, fais-le.
25:26L'important, c'est qu'il dit soit comme ça tout le temps.
25:28Ce n'est pas une fois.
25:30Ne te travestis pas.
25:32Si tu as envie d'être un peu limite, sois un peu limite.
25:34Si tu as envie d'être droit et d'aller avec eux,
25:36tu es droit et tu vas avec eux.
25:38Mais ne te travestis pas parce qu'eux vont le sentir
25:40et ton espérance de vie est limitée.
25:42Vous avez vu la petite séquence juste au début du match
25:44quand les deux coachs se serrent la main.
25:46C'était assez rituel.
25:48J'ai trouvé que l'étreinte entre Carlo et Bruno
25:50dans l'équipe, c'est très étonnant.
25:52On sent que Bruno Genesio
25:54et Carlo Ancelotti s'apprécient.
25:56En plus, c'est le côté italien.
25:58Il ne faut pas oublier que Bruno Genesio a des racines italiennes.
26:00C'est important.
26:02Son grand-père était italien.
26:04C'est important.
26:06Carlo Ancelotti a un grand respect pour les coachs français.
26:08C'est vrai.
26:10Oui, bien sûr.
26:12Il avait obtenu...
26:14Plus que pour les présidents français, tu me disais.
26:16Surtout que pour un président.
26:18Il avait reçu le prix UNFP
26:20du meilleur entraîneur avec Christophe Galtier.
26:22Il adorait Christophe Galtier.
26:24Il a toujours eu beaucoup de respect
26:26pour les techniciens français.
26:28Il dit un truc, Genesio,
26:30c'est qu'il a enregistré
26:32la conversation qu'il a eue avec Ancelotti
26:34sur son téléphone.
26:36Elle remonte à quelques années et il l'a encore.
26:38C'est ça qu'il nous explique ce matin.
26:40De temps en temps, il a gardé la voix
26:42d'Ancelotti lui expliquant ça
26:44sur des années...
26:46C'est pas rien.
26:48C'est ce qu'il explique ce matin.
26:50C'est pas commun quand même.
26:52Il y a beaucoup d'humanité dans son interview.
26:54Il met ça aussi en avant.
26:56Il y a cette passion du foot
26:58contre tous les entraîneurs.
27:00On sent qu'il vit les choses intensément.
27:02Quand on le rencontre avant les matchs,
27:04on sent qu'il est là pour vivre l'événement.
27:06Il n'est pas en représentation.
27:08Il est là pour vibrer avec les siens.
27:10Stéphane, tout à l'heure, c'est votre côté
27:12historien du sport.
27:14Vous avez fait référence
27:16à une grande victoire lilloise
27:18contre Manchester United.
27:20Un but de Asimovic.
27:22En 2005, c'était en C1.
27:24Claude Puel, l'entraîneur.
27:26Et Mister Puel, à la barre.
27:28Voici cette petite photo.
27:30On a également un autre exploit.
27:32On est toujours en C1.
27:34On est en 2006. On a une année plus tard.
27:36Un succès à Milan.
27:38Avec un but de Peter Odewingi
27:40et plus celui de Kadir Keïta.
27:42Une deuxième victoire face à un club...
27:44Claude Puel, l'entraîneur.
27:46Mais Milan était qualifié.
27:482006, ils vont être champions
27:50à la fin de l'année.
27:52Ils sont finalistes en 2005, champions en 2007.
27:54Et Lille joue les huitièmes pour la première fois.
27:56Grâce à cette victoire.
27:58Et Carlo Ancelotti, déjà en face.
28:00On a Lille contre Liverpool
28:02avec un but de Eden Hazard.
28:04Ce n'est plus de la C1, c'est de la C3.
28:06C'est quand même Liverpool accroché.
28:08On est en 2010.
28:10Le dernier grand exploit,
28:12c'était face déjà encore à Milan.
28:14Là, c'était le Lille de Galtier.
28:16On était en C3.
28:18C'était un match de groupe.
28:20C'est un peu le même principe que là.
28:22Les équipes ne s'en profitaient pas deux fois.
28:24Si, si, si.
28:26C'était le Lille de Galtier.
28:28Trois buts de Yazici.
28:30Yazici.
28:32Yazici.
28:34Yazici.
28:36En turc.
28:38Là, on ne peut pas lutter.
28:46Mes amis,
28:48est-ce qu'on peut passer à
28:50une petite déclaration de Bruno Genesio
28:52avec Virginie ?
28:56On s'est beaucoup servi du match
28:58contre l'Atletico.
29:00On a voulu mettre de la densité dans l'intérieur du jeu.
29:02En laissant un peu plus le ballon
29:04que ce qu'on a l'habitude de faire.
29:06Ça a parfaitement fonctionné.
29:08Le scénario est idéal.
29:10Après, ça a été très dur.
29:12Ils ont mis beaucoup d'impact.
29:14Lucas a fait les arrêts qu'il fallait.
29:16On est récompensé de tous les efforts qu'on a fait.
29:18Parlons sur la lecture de
29:20Bruno Genesio.
29:22D'attendre, on va dire un peu, caché
29:24et puis de bondir, je n'ai pas toujours vu ce match-là.
29:26Ce n'est pas ce qu'il dit.
29:28Parfois, les coachs expliquent
29:30et les joueurs ne comprennent pas tous.
29:32Il a voulu dire qu'il ne pressait pas tout le temps.
29:34Qu'il choisissait le moment où il pressait.
29:36Il n'a pas dit qu'il reculait.
29:38Il peut très bien choisir de presser
29:40à partir d'un bloc médian.
29:42Il n'est pas obligé d'être très bas.
29:44C'est ce qu'il a voulu dire.