Arsenal 2-0 Paris PSG Résume Fr 01-10-2024 Champions League

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Arsenal 2-0 Paris PSG Résume Fr 01-10-2024 Champions League

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00:00Depuis au moins deux saisons sur le fait que Paris est très fort en transition
00:03et que Luis Henrique ne veut pas de jeu de transition.
00:06Oui, et ce qui me déçoit encore plus, je pense qu'il y a plein de déceptions ce soir
00:12et de conclusions, mais moi, particulièrement au-delà du numéro 9, c'est le milieu de terrain.
00:19C'est que s'il veut avoir ce style de jeu-là, il ne peut pas avoir ce milieu de terrain-là.
00:23Si tu veux la possession, tu dois avoir un milieu de terrain conquérant, dominateur,
00:28que ce soit techniquement, mais aussi physiquement.
00:30Et aujourd'hui, en fait, ton milieu de terrain, il se cache un peu.
00:33Ça m'a fait quand même beaucoup de peine de voir que, par exemple, les latéraux,
00:36quand ils avaient la balle dans les pieds, ils n'avaient quasiment aucune solution
00:40parce que les milieux de terrain étaient...
00:42Mais c'est le milieu de terrain.
00:43Sa façon de jouer n'est pas la bonne.
00:44Il ne s'adapte pas à son effectif.
00:45Il croit qu'il va calquer ce qu'il a fait avec l'équipe d'Espagne ou avec le Barça au PSG.
00:50Mais tu n'as pas les joueurs.
00:52Au milieu, tu n'as pas Busquets, tu n'as pas Xavi, tu n'as pas Rakitic, tu n'as pas Iniesta.
00:55Tu n'avais pas ces joueurs-là.
00:56Donc c'est sûr que quand tu étais au Barça,
00:58tu pouvais avoir ce truc de possession de balle ou avec l'Espagne.
01:01Mais aujourd'hui, avec les joueurs qu'il y a dans cette équipe,
01:04pour moi, quand j'identifie cette équipe-là,
01:07pour moi, elle doit jouer en attaque rapide et en contre-attaque
01:10parce qu'il y a des joueurs de vitesse.
01:11– Ça, ça n'a marché qu'au Barça.
01:12– C'est tout.
01:13– Même l'Espagne, ça n'avait pas marché.
01:15– On le laisse faire.
01:16– Ils avaient 75%.
01:18– Bertrand a raison sur le fait qu'il faut questionner à un moment donné
01:21les choix de Louis Sénriquet.
01:23Tu fais avec les joueurs que tu as et l'entraîneur de qualité
01:27est l'entraîneur qui va être capable d'analyser son groupe
01:30et de jouer en fonction des joueurs qu'il a.
01:32Il ne peut pas demander à quelqu'un de faire des choses
01:34qu'il n'est pas capable de réaliser sur le terrain.
01:37Ce n'est pas possible.
01:38– Lui, c'est l'entraîneur qui a un profil de théoricien du foot
01:41qui veut qu'on pratique ce truc-là.
01:43– Mais le problème, c'est que dans ce que lui veut,
01:46la saison dernière, il nous a souvent dit
01:47la saison prochaine, ce sera meilleur.
01:49Là, le constat, alors on n'est qu'au mois d'octobre,
01:52mais c'est que Paris n'avance pas,
01:53Paris ne progresse pas dans ce que lui souhaite
01:55et Paris est peut-être même moins bon que la saison dernière,
01:58début octobre.
01:59Ça sera par la suite, mais pour le moment,
02:00on n'est pas plus avancé qu'avant.
02:01– Alors qu'on a dit qu'apparemment,
02:03d'après le début de saison, ils étaient meilleurs.
02:05– Depuis plusieurs semaines, j'ai beaucoup entendu
02:06qu'ils sont meilleurs, ils sont collectifs.
02:07– Oui, mais on s'est prévenus avec ce test-là, c'est ce soir.
02:09On l'a dit ce soir, c'est le premier gros test de la saison.
02:11– J'avais dit, avec Galchier aussi,
02:13on a dit en début de saison qu'ils étaient meilleurs,
02:15mais si on les juge que sur le championnat de France,
02:18bien sûr, ils seront toujours meilleurs,
02:20ils seront toujours bons, mais en Ligue des champions,
02:22il a quand même eu le temps d'analyser son équipe
02:25la saison dernière, il a fait une demi-finale
02:26de Ligue des champions, il aurait pu faire des demandes
02:28à Luis Campos pour identifier des joueurs.
02:30S'il veut vraiment son jeu de possession,
02:32son recrutement n'aurait pas dû être celui
02:34qui a été fait cet été, c'est tout.
02:35Il fallait prendre des joueurs… – Et même celui d'avant.
02:37– Différents, oui, exactement.
02:38– C'est ça, c'est que les joueurs ne correspondent pas vraiment
02:40à son style de jeu.
02:41– Non, pas du tout.
02:42– Mais moi, j'espère que ce match va servir d'électrochoc,
02:45parce que quand j'entends la déclaration de Marc Quignot,
02:46ça doit nous servir pour la suite, etc.
02:48Mais là… – Là, il est obligé de dire ça.
02:50– Mais qu'est-ce que tu utilises ?
02:52Moi, j'aimerais qu'ils ouvrent les yeux sur leur niveau quand même.
02:54– Mais il le sait. – Il le sait, je ne sais pas.
02:56Je ne sais pas s'ils sont dans un déni.
02:58Le Paris Saint-Germain n'a plus ses stars,
03:00mais pour autant, calculons combien de millions
03:03coûte cette équipe-là.
03:04– 170 millions d'euros dépensés cet été
03:06pour les 4 joueurs qui sont arrivés.
03:07– Cet été, ils ont dépensé 170 millions d'euros,
03:09ce n'est quand même pas rien.
03:10Et celui d'avant, il y a eu 90 millions sur Colomogny
03:14qui ne jouent jamais.
03:15– C'est-à-dire qu'il n'y a pas des attaquants,
03:16ils ne jouent même pas.
03:17– Mais vous n'avez pas l'impression qu'on a le même discours chaque année
03:21quand il s'agit de parler du Paris Saint-Germain,
03:23où on a une attente qui est très importante
03:26sur le fait de voir le Paris Saint-Germain
03:29évoluer de la meilleure des manières.
03:30Et en fait, chaque fois, on arrive à un point de déception.
03:34On est déçu par la manière,
03:35on est déçu par le manque de volonté des joueurs.
03:39Alors, ils ont une certaine volonté,
03:41mais elle ne se traduit pas par quelque chose d'effectif
03:43et de concret sur le terrain.
03:44– Il y a beaucoup de joueurs qui, dans les interviews, disent souvent,
03:48Lucien Riquet a une manière très claire,
03:51je ne trouve pas le terme précis du football qu'on veut pratiquer.
03:56Est-ce que les joueurs ne sont pas un peu en souffrance ?
03:59Est-ce qu'ils ne subissent pas le diktat ?
04:03– C'est très scolaire en fait.
04:05– Là, j'ai l'impression, parce que si Ousmane Dembélé
04:07l'a remis en question sur une chose et qu'il se retrouve hors du groupe,
04:11les joueurs ne pourront jamais dire réellement ce qu'ils pensent.
04:14On est en peur d'avoir cette sanction-là.
04:16Et on l'avait déjà dans le match.
04:17– Avec Marquignon, sur le terrain, la petite discussion qu'ils ont eue entre eux,
04:20elle était limite.
04:21On voyait que Lucien Riquet imposait…
04:23– Pour reparler de Lucien Riquet, rappelez-vous, l'année dernière,
04:26quand on était à Newcastle, le match où ça a été très compliqué,
04:30on avait l'impression qu'il n'avait pas le droit de jouer long.
04:32Donc, en fait, il jouait complètement à contre-emploi
04:34et Marquignon s'avait d'ailleurs donné un but aux adversaires.
04:37Donc, je pense qu'ils n'ont pas le droit de jouer comme ils l'entendent par moment.
04:39– J'aimerais avoir l'avis de Sidney Gauvoux sur ce débat.
04:43Voilà, vous avez entendu ce qu'on a dit depuis 5-6 minutes.
04:46Sidney, votre avis ?
04:51– Je pense tout simplement que c'est un club et des dirigeants
04:53et un entraîneur qui manque d'humilité.
04:55Au moment dans le football, il ne faut pas avoir d'humilité.
04:57Il faut avoir une façon de jouer.
04:58Penser qu'on peut jouer d'une manière, c'est une chose.
05:00Ne pas arriver à la réaliser, c'en est une autre.
05:02Et quand je l'entends aussi, ces derniers jours,
05:04expliquer qu'il est en train de construire une équipe,
05:06non, je pense que quand tu viens au PSG, tu viens pour gagner.
05:08Donc, tu dois avoir de l'humilité, avoir un vrai constat de ce que tu es,
05:12de ce que tu es capable de faire, pour après pouvoir progresser.
05:15Mais comme vous l'avez si bien dit, le PSG ne progresse pas depuis de nombreuses années
05:18parce qu'il n'y a pas ce constat de base qui est fait pour le moment.
05:20– Sur le plan, la plombe en tactique, vous parlez de Nono Mendes,
05:23qui n'est pas utilisé comme il faut.
05:25On a une palette, Gauthier, là-dessus,
05:27pour qu'on explique ce que Samir reproche au jeu de Nono.
05:30– Je vais être cru avec lui.
05:32Il ne sait pas bien défendre.
05:34Pour un latéral, il ne sait pas bien défendre.
05:36Par contre, il sait super bien attaquer et il est dangereux à chaque fois qu'il attaque.
05:38– Ça, on l'a tous remarqué.
05:40– Alors, je ne comprends pas pourquoi, dans son système de jeu,
05:42lorsqu'il est en position du ballon, il se retrouve en tant que 3e défenseur centrale,
05:45alors qu'il doit prendre son couloir.
05:47– Parce que c'est à Kimi qu'il y a plus de liberté à droite et donc il compense.
05:49– Et même pas à Kimi, il rentre dans l'axe à Kimi.
05:51– C'est ce qu'on va voir, Samir.
05:53– Tu fais jouer Zahir Emry à droite et tu fais monter Nuno Méndez au milieu.
05:58– David, on commence par des séquences négatives.
06:00Nuno Méndez qui est sous-utilisé, en tout cas qui est limité dans son champ d'action
06:04avec cette relance à 3 que souhaite à chaque fois Luis Enrique
06:08et il ne va pas se projeter, dédoubler.
06:10– Il est trop loin.
06:11– Sur ça, pour moi, ça doit être un des milieux de terrain
06:14qui vient dans la ligne des défenseurs pour faire la ligne de 3
06:17et pour libérer justement Nuno Méndez.
06:19– Mais dès la relance de balle en plus.
06:21– De suite, de suite.
06:22Là, Nuno Méndez, pour moi, il est utilisé à contre-emploi.
06:25C'est un contre-attaquant, il est formidable en contre-attaquant.
06:28Il fait super mal, il est rapide.
06:30D'ailleurs, le but contre Giron, ça vient de lui.
06:33Les seules fois où il est monté, c'est où il y a eu du danger pour les joueurs parisiens.
06:37Donc je ne comprends pas que même ces joueurs, ces qualités, on ne les utilise pas.
06:41– Celle-là, Samir, c'est Neves qui est venu se mettre dans la ligne de 3 derrière.
06:44On le retrouve plus haut, Nuno Méndez.
06:46Et là, ça fait tout de suite une situation pour le Paris Saint-Germain.
06:49Et celle-là, c'est exactement pareil.
06:51Neves qui vient jouer le 3e central et Méndez qui se projette.
06:54– Oui, c'est là vraiment où il peut utiliser toutes ces qualités.
06:58Je l'ai dit, c'est un contre-attaquant fantastique.
07:00Mais le beau rejouer en défenseur central pour relancer, pour moi, c'est du gâchis.
07:06– Et même, ça peut aussi permettre, que ce soit à Barcola à gauche
07:08ou ce soir à Doué à droite, d'avoir un joueur qui leur ouvre des espaces,
07:12qui dans leur dos, en dédoublant, va aussi amener un joueur.
07:15C'est des choses qu'on n'a pas beaucoup vues.
07:17Je pense qu'à Kimmich, quand il se retrouve dans l'axe,
07:19Doué, parfois, il est tout seul sur son côté droit.
07:21Pareil avec Nuno Méndez, quand il reste derrière, Barcola, il est isolé.
07:25Ce sont des choses qu'on voit trop souvent.
07:26– Avant le match, on a dit que peut-être, le fait d'avoir utilisé Kanginli,
07:29c'est pour décrocher, pour pouvoir ouvrir des espaces derrière.
07:31Mais en fait, même s'il ouvre des espaces, il les ouvre pour qui ?
07:34Vu qu'il veut que Barcola reste collé à la ligne de touche.
07:36Et de l'autre côté, Doué aussi.
07:38Ce n'est pas ces milieux de terrain qu'il a alignés
07:40qui vont faire ses courses vers l'avant.
07:41– On a la carte des ballons touchés par Kanginli, justement.
07:43On a eu vraiment du mal à le trouver, à le toucher.
07:46Surtout dans la première heure.
07:48– Il porte bien le nom de faux numéro 9, en fait.
07:50– Oui, c'est sûr.
07:51– Oui, c'est un faux 9 et c'est une vraie erreur, surtout.
07:53Donc, il faut arrêter, évidemment.
07:54– On attaque de la gauche vers la droite et vous voyez que…
07:56– En deuxième mi-temps, on voit beaucoup à droite
07:58parce qu'il y a Colomoni qui était rentré.
08:00– Mais il a joué quand même une heure de jeu pleine,
08:02officiellement, à ce poste-là.
08:04– Et ça, c'est deux choix qu'on relève.
08:05C'est-à-dire l'utilisation des latéraux, en l'occurrence de Mendes,
08:07comme l'ont présenté Samir et David,
08:09et le choix de mettre Kanginli.
08:11Là, c'est-à-dire que ce sont des options tactiques.
08:13Là, c'est 100% la faute du coach.
08:14C'est-à-dire qu'il les utilise mal.
08:16C'est-à-dire qu'on ne peut pas demander à Nuno Mendes
08:18d'être Lucas Allendez.
08:20On ne peut pas demander à Kanginli d'être l'attaquant numéro 9
08:23qu'ils n'ont pas recruté cet été
08:24ou d'être Gonzalo Ramos qui est baissé.
08:25– Quand je vois Hakimi, ses meilleures saisons,
08:27ça a été à Dortmund et à l'Inter de Milan
08:30où il joue en 3-5-2 en tant que piston.
08:32Donc, il faut lui donner le couloir.
08:34Et quand on regarde le match aussi, et que je vois Calafiori,
08:37les fois où il a été pris de vitesse, je me dis,
08:39mais s'il y avait Dembélé, il aurait fait très très mal à Calafiori.
08:42– Il n'a pas fait la passe à Ousmane.
08:44– On voit les occasions, les quelques occasions parisiennes,
08:46elles ont été peu nombreuses, même si Paris a fait le meilleur.
08:49– Comme par hasard, on retrouve Nuno Mendes sur la première,
08:51Hakimi sur la deuxième, là où leurs qualités sont exploitées.
08:54– Je trouve ça presque inquiétant d'avoir les différences
08:58qui ne sont faites que par ces deux joueurs.
08:59Enfin, moi, c'est presque plus là que…
09:02Enfin, je trouve ça génial de me dire que oui,
09:04ils ont de la force sur les excentrés,
09:07mais à un moment donné, il faut que ça vienne d'ailleurs.
09:09Et c'est ça qui me fait peur, moi.
09:11– Ce qui est inquiétant, c'est que tous les entraîneurs
09:13se prennent pour Pep Guardiola,
09:14mais ils n'ont pas l'effectif de Pep Guardiola, en fait.
09:16Donc, ils essayent tous de jouer de la même façon,
09:18mais pas avec les joueurs qu'il faut.
09:19– On va avoir William Saliba dans un petit instant au direct
09:22avec Margot Latour, le temps de cette dernière occasion,
09:24celle de frappe de lit, flottante.
09:26– Margot Latour ?
09:28– Je ne savais pas pourquoi elle était mariée,
09:29elle est plus magnifique que moi.
09:31C'est un fantasme, Hervé ?
09:33– Elle va être la tour, du monde de la tour.
09:35Voilà, je la marie d'office.
09:37Allez-y Margot, avec William Saliba.
09:43– Oui, effectivement.
09:44William, qu'est-ce qu'Arsenal a mieux fait que le Paris Saint-Germain
09:47ou est-ce qu'Arsenal a été meilleur, finalement, que Paris ?
09:50– Je pense qu'aujourd'hui, on mérite cette victoire.
09:53Voilà, le coach l'avait dit,
09:55il fallait que dans les deux surfaces, on soit meilleurs qu'eux.
09:57Et c'est ce qu'on a fait aujourd'hui.
09:59On a eu quelques chances, on les a mises au fond.
10:02Il y a eu deux zéros dès la première mi-temps.
10:04Et même quand on n'était pas bien, on a su bien défendre tous ensemble.
10:08Et voilà, je pense qu'aujourd'hui, on mérite cette victoire.
10:10– Qu'est-ce qui a changé l'absence en face d'Ousmane Dembélé, à vos yeux ?
10:14– Bien sûr que ça nous a fait du bien, qu'on a appris qu'il n'était pas là.
10:19On sait qu'ils ont d'autres joueurs pour pallier son absence.
10:23Donc voilà, on s'est concentrés sur nous-mêmes.
10:26Mais bien sûr que son absence ne peut que nous faire du bien.
10:29– Merci beaucoup William et bravo.
10:31– Bonsoir.
10:32– Il nous fait une passe décisive là, William Saliba.
10:35Venons-en à ce débat sur Dembélé.
10:38On disait avant le match, la sanction nous paraît un peu disproportionnée
10:42par rapport à ce qu'on sait de ce qui s'est passé.
10:44Une discussion un peu vive.
10:46Ce qui validera le choix de Lucien Duncay, c'est le résultat.
10:49C'est un pari perdu.
10:50Vous ironisiez, pour que tout le monde comprenne,
10:52vous disiez, oui mais il n'a pas fait la passe.
10:54Parce que la discussion entre Luis Henrique et Dembélé
10:57est partie d'une passe qu'il n'aurait pas faite contre Rennes,
10:59que lui a reproché.
11:00– Il lui reproche d'être égoïste.
11:01Ce qui est assez surprenant pour un joueur
11:02qui a été meilleur passeur du championnat d'Espagne,
11:03meilleur passeur du championnat de France la saison dernière
11:05et qui, effectivement, a parfois des problèmes dans la finition.
11:07Mais le premier qualificatif qui me vient en tête
11:09pour parler de Luis Henrique et Dembélé n'est pas exactement l'individualisme.
11:12Mais ça nous fait référence avec Luis Henrique.
11:14– Vous avez conscience qu'il y a plein de gens qui disent,
11:16depuis des années, l'institution n'est pas respectée.
11:18Enfin un entraîneur qui respecte l'institution,
11:20qui montre que tous les joueurs sont moins importants.
11:23– Lui, il a la carte blanche sans avoir rien fait encore.
11:25– Luis Henrique ?
11:26– Oui, il a la carte blanche, il fait ce qu'il veut.
11:28– Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas eu d'autorité avant
11:29qu'il ne faut non plus disproportionner l'autorité.
11:31En fait, il faut trouver aussi un équilibre juste.
11:33Genre là, tu te tires une balle dans le pied.
11:36Après, ça n'a pas l'air de mettre des punitions pour dire, c'est moi le patron.
11:39– Moi, là où je ne suis pas exactement d'accord avec votre lancement, Hervé,
11:41c'est que pour moi, le match de ce soir ne change rien.
11:44C'est-à-dire que même si le PSG avait gagné, je trouve la sanction injuste.
11:46C'est-à-dire qu'en fait, si Ousmane Dembélé, j'en sais rien,
11:48il arrive avec une heure de retard, forcément, il affaiblit son équipe
11:51s'il ne le met pas, mais ça m'aurait paru légitime.
11:53Là, pour moi, en fait, la sanction n'est pas méritée avant.
11:56Donc le match, moi, ne vient pas renforcer ma colère.
11:58Il n'aurait de toute manière jamais dû le sanctionner de cette manière-là.
12:01– Le rôle d'entraîneur, c'est de ne pas prendre de décision
12:05qui va à l'encontre de l'équipe.
12:07– Voilà, David, j'allais citer une phrase de Giroud,
12:09que Giroud m'a souvent répétée, j'ai longtemps travaillé avec lui,
12:12il me disait, Dieu sait qui sanctionnait ces joueurs.
12:14Il faut savoir sanctionner sans se sanctionner soi-même.
12:17C'était sa phrase.
12:18– Un peu ce qui s'est passé, oui.
12:19– Ce soir, on a Saliba qui est content de ne pas avoir vu
12:22Ousmane Dembélé sur la feuille de match.
12:24Nous, c'est vrai qu'on se dit sur les côtés, on aurait bien aimé le voir déborder,
12:28même si on n'est pas d'accord avec tout ce qu'il fait,
12:30sur les choix, la finition, mais c'est quand même quelqu'un
12:33qui a de l'impact, qui permet de l'impact.
12:35Et ce soir, Arsenal, il aurait été positif.
12:38Après, Luis Henrique, je pense qu'il y a une question d'ego.
12:42En tant qu'entraîneur, au sein du groupe, il veut imposer quelque chose
12:46en disant, voilà, c'est moi le chef, il faut vraiment adhérer à ce que je pense.
12:50– Il veut être la star.
12:51– Et en fait, fermez-la.
12:53Fermez-la.
12:54Et là, le problème…
12:55– Ça s'appelle un excès d'autorité.
12:56– Je ne sais pas si ça, c'est quelque chose qui peut aller très loin.
12:58– Il y a deux choses qu'on peut mettre en corrélation.
13:00Cette saison, Ousmane Dembélé, c'est le joueur le plus décisif du Paris Saint-Germain,
13:03toute compétition confondue.
13:05Et Paris, en Ligue des champions, dans la première phase,
13:07donc jusqu'au mois de décembre, n'avait pas terminé un match sans marquer depuis neuf ans.
13:12On peut peut-être corréler ces deux choses.
13:13– C'est plus ce que tu veux dire, mais je pense que son effectif,
13:15il a façonné aussi de cette manière.
13:17Il a pris beaucoup de jeunes joueurs, parce que les jeunes joueurs
13:19ne vont pas avoir ce répondant pour pouvoir imposer aussi son autorité.
13:23– Avant de passer à Brest et à tous les autres matchs de la soirée,
13:26un mot sur le calendrier qui attend le Paris Saint-Germain.
13:28Heureusement qu'ils ont gagné ce match contre Girond à la dernière seconde,
13:32parce que là, ils ont trois points.
13:33– Moi, je ne dis rien.
13:34– Et ils vont jouer.

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