• le mois dernier
Alors que la Grande Guerre fait encore rage, Angèle s'installe avec sa fille Louise dans le château de Charles. Officier dans la cavalerie, celui-ci a perdu une jambe au combat. Angèle, embauchée comme infirmière, se rend vite indispensable. Charles aime sa jeunesse, sa beauté, et surtout son indépendance d'esprit. Il lui propose de l'épouser mais, dans un premier temps, Angèle refuse, car elle vit dans le souvenir du père de sa fille, mort sur le champ de bataille. Elle finit néanmoins par accepter, même si elle n'éprouve pas de désir pour Charles...
Transcription
00:00Je viens pour l'annonce. Je suis infirmière pour ma fille Louise.
00:08Le père est au front ? Il y était, il est resté.
00:12Merci mademoiselle.
00:14Angèle, évitez de brandir votre poignon quand une femme approche, ça pourrait prêter à confusion.
00:20Quand vous êtes arrivée ici, tout était vide.
00:24Et pourtant vous êtes si vivante que vous avez rempli tous les vides.
00:30J'aime un autre homme dans mon cœur, dans ma chair, c'est à lui que j'appartiens.
00:34Un détail près, moi je suis là, mutilée mais vivante.
00:38Ça s'appelle le deuil, c'est dur ce que c'est dur et ça passe.
00:41Ce que vous attendez de moi ne m'appartient pas. Je ne peux pas vous le donner.
00:50Vous auriez au moins pu faire semblant. Beaucoup de femmes le font.
00:56Pas moi, question d'honnêteté.
01:01Vous avez décidé que ça ne pouvait pas marcher avec moi.
01:03Et à chaque fois qu'on couche ensemble, c'est comme une preuve de plus pour vous et une défaite de plus pour moi.
01:26La plus belle chose que vous puissiez m'offrir, c'est vous.
01:30Sans fantôme, sans défense.

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