• il y a 3 mois
Gus, un petit oiseau orphelin, a été élevé par une coccinelle. Ce volatile non migrateur ne semble donc guère prêt pour intégrer une famille d'oiseaux en partance pour l'Afrique. C'est pourtant lui qui va emmener toute la troupe, car lui seul est capable d'éviter les "oiseaux de fer" qui pullulent dans le ciel. Après avoir fait fausse route au départ, ils changent de cap et finissent par survoler Paris. Malgré la chaleur accablante, l'accueil y est glacial. Et les oiseaux sont loin d'être au bout de leurs surprises au cours de ce voyage, qui s'avère plus long que prévu...
Transcription
00:00Les oiseaux savent qu'il est temps de partir en migration grâce à ce qu'on appelle une
00:14horloge interne.
00:15C'est un peu compliqué, ne va pas croire qu'ils ont avalé une montre ou quelque chose
00:19comme ça.
00:20Non, mais c'est leur cerveau qui perçoit des signaux lumineux qui sont liés au soleil
00:25et qui leur dit qu'il fait de moins en moins de jour et ça se traduit par une modification
00:33de leur organisme.
00:34C'est-à-dire que ce n'est pas eux qui décident en réalité, mais c'est les conditions de
00:38lumière, d'ensoleillement, le rapport entre le jour et la nuit qui vont les amener à
00:44partir en migration.
00:45Si jamais les oiseaux voient que le temps se dégrade, c'est-à-dire qu'il fait de plus
00:49en plus mauvais, de plus en plus froid la nuit, que la pluie menace, que le vent se
00:54lève.
00:55Ça va les pousser à accélérer leur départ.

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